Les systèmes d’informations en milieu culturel
TD : Les systèmes d’informations en milieu culturel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaspard • 24 Septembre 2019 • TD • 3 306 Mots (14 Pages) • 547 Vues
Les systèmes d’informations en milieu culturel
Le tourisme est un secteur d’activité dans lequel la France performe depuis plusieurs années. L’augmentation de ce secteur est en partie due au système d’Information Touristique (SIT) qui permet de répondre à un besoin d’organisation de la collecte et de la diffusion de l’information touristique et culturelle. On peut donc se demander, de qu’elle manière le SI influence-t-il la gestion d’un acteur majeur du tourisme culturelle, les musées ? Pour répondre a cette problématique nous aborderons dans un premier temps de manière générale le tourisme en France et de l’importance qu’y joue le SI. Puis nous montrerons de manière plus précise les enjeux du SI au sein des musées. Pour finir par une analyse d’un cas concret.
Partie I : Le tourisme en France
Il s’agit ici d’un ensemble de recherches documentaires permettant de comprendre les enjeux du secteur et de ses besoins.
A- Le tourisme acteur incontournable de l’économie 1-Tourisme en France (leader mondial)
En France le tourisme et la culture sont complémentaires, la culture française attire le tourisme.
Voici les principales données sur le tourisme en France aujourd’hui
83 millions de visiteurs
2 millions de touristes chinois 4.2 millions de touristes des Etats unis (le pays accueillant le plus d’étranger)
42.5 milliards de dollars 34.5 millions d'euros
7.2 % du PIB
1 millions 270 mille emplois
Cela suppose une gestion rigoureuse, avec système d’information aboutie et donc l’utilisation des technologies matérielles et logicielles et une coordination, des différentes partie prenantes (personnels, clients, logistique...)
Chaque secteur de l’économie touristique, chaque entreprise, possède son propre système d’information, indispensable à la gestion de son trafic.
2- Le tourisme culturel
Occupe une place importante dans l’économie.
8 000 musées
44 000 monuments historiques classés et inscrits
40 sites culturels inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO,
100 000 emplois et 15 milliards d’euros de retombées économiques
Les visites génèrent des richesses et permet la sauvegarde du patrimoine
Principale motivation des touristes français et étrangers
le Louvre (7,3 millions),
le château de Versailles (6,70 millions)
la tour Eiffel (5,8 millions) nombre de visiteurs.
La volonté est de doter la France d’une stratégie plus offensive pour accroître les retombées économiques touristiques à travers la valorisation des sites et évènements culturels. D’où l’enjeu d’un système d’information performant, afin de pouvoir communiquer plus facilement avec les visiteurs.
3- Le tourisme culturel en Rhône-Alpes
La région est très active dans le domaine touristique et des loisirs, cela est lié à l’attrait des alpes et des stations de sports d’hiver. Mais aussi très présente, dans le domaine culturel. Avec 108 sites culturelles et une fréquentation de 3.9 millions d’entrées, ce qui représente environ 39 % de la fréquentation totale des sites. Les sites sont divers, il y a aussi bien des châteaux que des musés thématiques en passant par les éco musées.
L’offre en termes de sites culturel est très diversifiée
Le musée des beaux-arts, l’institut lumière sont les lieux avec la plus forte fréquentation avec 77 000 visiteurs, sans oublier les sites gallos romain. La ville de Lyon est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.
Après avoir porté un regard sur l’importance du tourisme et du tourisme culturel dans l’économie française. Nous allons étudier les différents apports des S.I dans ce milieu.
B- Le système d’information au servie du tourisme culturel
1- La gestion avant l’incorporation du système d’information
La première génération des bases de donnéesactivité d’inventorier, c’est-à-dire de clarifier de la connaissance sur des objets, puis de saisir les informations récoltées dans un système organisé selon différentes disciplines. Cela permettait ensuite à des chercheurs de venir questionner cette somme de connaissances. Il était alors entendu que les intéressés devaient se déplacer pour consulter les informations accumulées dans ces bases de données. Celles-ci reprenaient souvent des informations préexistantes accumulées sur des fiches cartonnées, dont on profitait parfois d’améliorer la qualité du contenu au moment de la saisie.
Dans les années 1980 /1990
Le passage du papier, « étiquettes », à l’ordinateur a permis d’utiliser des mots-clefs et des index. Le processus devenait plus abouti sur le plan de l’organisation des données, plus efficiente. Cependant l’uniformisation réduisait le contenu des donnés. Cependant la standardisation a été retenue par la force de grands groupes informatiques, malgré les pertes induites par la standardisation.
Les informations étaient stockées sur des postes informatiques isolés, au mieux, elles étaient coordonnées dans un petit réseau interne. Le partage n’était possible qu’avec un nombre limité de collaborateurs d’un même organisme culturel ou patrimonial. Les systèmes différaient de l’une à l’autre des musés
L’échange de données vers l’extérieur était réduit à faire circuler des listings, souvent sur papier, dans le meilleur des cas sous forme informatique. En résumé, la communication entrait en jeu, mais de manière peu efficace et la méthode demeurait statique
Il n’y avait pas d’interface connectée, les informations n’étaient pas centralisées informatiquement. Il s’agissait d’une interface humaine
Communication plus lente
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