Usions/Acquisitions : les leviers de la croissance externe
Étude de cas : Usions/Acquisitions : les leviers de la croissance externe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Juillet 2013 • Étude de cas • 2 624 Mots (11 Pages) • 917 Vues
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L’objectif de création de valeur recherché lors d’un rapprochement d’entreprise demande de s’interroger en amont et pendant l’opération sur les stratégies à mettre en œuvre. Les échecs observés lors des opérations de fusion-acquisition permettent, à défaut d’une méthodologie infaillible, de dresser une liste de points à respecter.
Pourquoi un rapprochement d’entreprise?
La définition des objectifs d’un projet de rapprochement d’entreprise découle le plus souvent des contraintes extérieures auxquelles l’entreprise doit faire face :
• Les évolutions technologiques rapides et la modification des équilibres locaux / régionaux / nationaux. L’option de croissance externe doit donc permettre d’assurer une position renforcée plus rapidement que par la mise en jeu d’une croissance organique.
• La nécessité d’atteindre une taille critique pour répondre aux appels d’offre de grands groupes ou pour peser face aux fournisseurs.
• L’acquisition de parts de marchés, de compétences nouvelles, complémentaires, de moyens de productions supplémentaires, mobilisation de réseaux plus significatifs
• La nécessité de répondre à des actionnaires extérieurs, soucieux d’une plus grande rentabilité (du fait de la dissociation de plus en plus marquée entre actionnaires et dirigeants)
Mais le plus souvent est mise en avant la recherche de synergies qui peuvent être :
• Économiques, par les économies d’échelle, réductions de coûts pour la production et en postes fonctionnels, par la diminution des charges externes, par la conquête de nouveaux marchés, en termes de territoires et de produits.
• Financières, par l’augmentation éventuelle de la capacité d’endettement, par la sur-valorisation obtenue.
Par ailleurs, ces motivations peuvent être commandées par des contraintes d’ordre défensif, en réaction aux mouvements du marché (empêcher un concurrent d’acheter un autre concurrent), ou imposées (saturation du marché, ouverture de marchés, globalisations). Elles sont aussi dictées par les caractéristiques de l’entreprise, taille, étendue des activités, position sur son marché, compétences techniques, complexité et types des produits.
Ces contraintes ou motivations ne sont pas exclusives les unes des autres, et certaines découleront en conséquence d’une politique de croissance externe.
Reste pour que ces objectifs puissent être atteints et que l’opération soit réellement relutive pour les actionnaires (création de valeur) à respecter une démarche d’analyse précise des points clés du rapprochement.
Les points clés pour réussir une opération de rapprochement
a – Bien définir de la cible
Toute stratégie doit découler d’un projet de développement clairement défini par rapport à l’entreprise sur son marché avec ses fournisseurs, face à ses concurrents, et placé dans le temps.
On retient traditionnellement la segmentation suivante :
• croissance horizontale : la cible agissant sur un même marché, il va alors être question de racheter un concurrent,
• intégration verticale : la cible intervient en amont ou aval de l’activité et la recherche va concerner un client ou un fournisseur.
• diversification : le métier de la cible est sans rapport avec celui de l’entreprise qui est à l’affût, l’approche est alors stratégique, par la diversification des actifs, ou encore financière, par la recherche d’effet de leviers divers.
Les décisions concernant les options dépendent de la situation de la société dans son marché face à sa concurrence : ainsi la tendance forte de la période actuelle consiste à se recentrer sur les savoir-faire fondamentaux, donc d’abandonner les pistes menant à la constitution de groupes rentables, mais aux métiers épars.
Par ailleurs, les motivations vont évoluer au cours de la vie de l’entreprise : en phase de maturité, l’entreprise va chercher à absorber ses concurrents et/ou à réduire ses coûts (croissance horizontale/intégration), en phase de développement elle va privilégier la recherche d’intégration, et en phase de déclin, elle va rechercher plutôt des relais de croissance en investissant des créneaux en croissance (diversification).
b – Trouver le mode de rapprochement le plus approprié
Les modalités de réalisation d’une opération de croissance externe peuvent emprunter divers cheminements : accords de partenariats, apports partiels d’actifs, apports de titres, échanges de titres, fusions-absorptions.
• accord de partenariat : cet accord, qui recouvre des champs de collaboration divers, peut constituer un préalable à une inter-relation plus intime des relations capitalistiques entre deux structures.
• acquisition partielle ou totale d’une autre entreprise. En général, la prise de participation sera majoritaire mais on pourra laisser une part de capital plus ou moins importante à l’actionnaire cédant afin qu’il reste impliqué dans le développement de sa société
• fusion entre deux structures : cette dernière éventualité étant l’aboutissement du rapprochement de
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