Travail noté 1 - Provigo le marché
Étude de cas : Travail noté 1 - Provigo le marché. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cathnade • 9 Octobre 2018 • Étude de cas • 927 Mots (4 Pages) • 855 Vues
Nadeau, Catherine
(Numéro d’étudiant 18363477)
Introduction au marketing
ADM 2007
Travail noté 1 - Provigo le marché
Travail présenté à Leila El Kamel
École des sciences de l’administration
Université Téluq
Automne 2018
La compétition en alimentation est féroce, de plus en plus de joueurs se retrouvent désormais dans la course à la séduction du consommateur. C’est un défi de taille et chacune des grandes chaines d’alimentation doivent user d’habiles stratèges afin de conserver leurs parts de marché. La famille québécoise dépense 8154$ par année4 pour s’alimenter et elle est à la recherche constante de commerces qui répondent à ses valeurs et besoins. La façon dont les consommateurs s’approvisionnent hebdomadairement change rapidement ce qui pourrait s’avérer difficile pour les épiceries traditionnelles.5 Dans un tel contexte, comment s’assurer que les consommateurs québécois optent pour Provigo plutôt qu’une des autres chaines d’alimentation? Avant d’aborder les solutions possibles, il est important de faire une analyse de la situation initiale de l’entreprise afin de connaitre ses Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces. (FFOM)
Environnement interne
Provigo est une entreprise qui a ses racines au Québec depuis 19691, elle fait partie du groupe Loblaw, le plus grand distributeur canadien dans le marché de l’alimentation.2 Leader canadien en parts de marché, le groupe Loblaw, détient 18,2% des parts de marché des quatre principales entreprises de commerce de détail alimentaire au Canada.3 (force)
Malgré cette faible avance sur ses compétiteurs Loblaw perd, années après années, quelques précieuses parts de marché au profit des magasins de grandes surfaces tels que Walmart et Costco.3 Conséquemment, ils ont dû fermer plus de 22 magasins en 2018 par manque de profitabilité 6 et mettre à pied plus de 500 employés à travers le pays pour réduire leur coûts.7 (faiblesse)
Environnement externe
Les québécois semblent se distinguer du reste du Canada quant à leur façon de dépenser pour leur alimentation. Au Canada, la part des dépenses consacrées aux aliments achetés en magasin a décliné entre 2010 et 2015 car les gens mangent de plus en plus au restaurant. Au Québec, c’est l’inverse qui s’est produit.8 Les dépenses reliées à l’alimentation dans le budget annuel d’un ménage québécois tendent à rester stable. Le consommateur québécois dépense près de 12% de son budget annuel pour s’alimenter en comparaison avec le reste du Canada qui y consacre en moyenne 9,1%.4. (opportunités)
Au Québec, le revenu disponible par habitant croît à un rythme plus lent qu’au Canada, et il est même légèrement inférieur à l’augmentation du prix des aliments, ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat alimentaire des Québécois. De plus, de 2006 à 2016, le prix des aliments a connu une forte croissance de prix de 29 %. Le marché du secteur alimentaire est arrivé à maturité et avec une population vieillissante et qui s’accroit moins rapidement, la croissance des détaillants passe principalement par la conquête des parts de marché de la concurrence.4 (menace)
Suite à cette analyse de l’environnement interne et externe de Provigo, comment ce géant de l’alimentation pourra t-il se démarquer et ainsi conserver sa première place parmi les supermarchés québécois? Pour ce faire, les dirigeants doivent s’assurer d’être à l’affut et de bien connaître les tendances et besoins des consommateurs qui changent et évoluent rapidement. LE BOTTIN, distribution et consommation alimentaires de 2017 (Mapaq 2017) regorge d’information sur ceux-ci et est une vraie mine d'information pour une entreprise qui désire demeurer dans la course. Un des désirs les plus important du consommateur est “d’en avoir pour son argent”. Près du trois quarts des québécois utilisent des coupons-rabais, carte de récompenses ou autres afin de réduire les coûts reliés à l’alimentation.4 Une tendance qui pourrait s’avérer alarmante mais le groupe Loblaw répond déjà bien à ce besoin avec leur magasins à bas prix Maxi et cie.
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