Reprise d’une entreprise
Compte rendu : Reprise d’une entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Juju1721 • 25 Janvier 2022 • Compte rendu • 510 Mots (3 Pages) • 340 Vues
Question 1
Dans l’approche de J. Schumpeter, le champ de entrepreneuriat inclut la reprise d’une entreprise. Selon lui, la personnalité de l’entrepreneur est centrale tant dans la création de l’entreprise que dans son développement.
En 1977, Alan et Conception PREVALMA décident d’acheter une petite librairie, ce sont donc les repreneurs. Ils ont choisi de se lancer dans cette librairie par « un concours de circonstances opportunes ». Ils quittent alors leurs emplois de salariés.
En saisissant cette opportunité et en quittant leurs travail respectifs, ils sont dans ce qu'on appelle « la prise de risque ». Prise de risque qui est portée par un besoin d’accomplissement et par un désir de gagner en autonomie dans leur vie professionnelle. En effet, avec seulement « un baccalauréat d’électricité pour Alain et de secrétariat pour Conception », ils avaient peu d’espoir d’obtenir « un poste avec un fort degré d’indépendance et de responsabilité ». Alain s’investit « dans le développement de projets locaux en partenariat avec d’autres commerçants…il parvient à dynamiser une activité pourtant concurrencée par un grand centre commercial… ». C’est quelqu’un de dynamique, à la recherche de développement. Il décide d’entrer sur un nouveau segment de clientèle : la vente aux collectivités. Il fait preuve d’audace car « sur ce marché, un oligopole de trois grosses librairies contrôlaient Paris et la petite couronne » .
Alain a su innover pour assurer le développement de son entreprise.
Alain et Conception sont les dirigeants, ils ont donc les pleins pouvoirs de décision sur tous les aspects du fonctionnement de l’entreprise.
Au vu des éléments ci-dessus, la reprise de la Soulterie et son développement relève donc d’une logique entrepreneuriale.
Question 2
Les deux dirigeants de la Soulterie cherchent à atteindre une finalité économique et financière d'une part, et d'autre part, une finalité sociétale.
La finalité économique et financière est ce qui permet d'assurer la pérennité de l'entreprise.
Pour cela, les deux dirigeants investissent dans le développement de projets locaux avec d’autres commerçants, en étant créatif avec des idées d’animation à Noël ou de promotions du commerce local – via une carte de fidélité inter-commerçants). Alain réussit à dynamiser une activité concurrencée par un grand centre commercial.
En décidant d’entrer sur un nouveau segment de clientèle, la vente aux collectivités, Alain illustre à la fois, la théorie de Schumpeter qui estime que la finalité de l’entreprise est constituée « par le surplus d’innovation qu’elle dégage lors de son processus productif », et la conception de Peter Drucker qui rejoint celle de Schumpeter en disant que l’innovation est l’action qui vise à se doter de capacités nouvelles de création de richesses. L'ensemble de ces objectifs montrent donc que l'entreprise souhaite atteindre une finalité économique et financière.
La finalité sociétale permet à l'entreprise
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