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Rapport De Stage En Unité hébergement Renforcé

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Par   •  20 Avril 2015  •  2 570 Mots (11 Pages)  •  817 Vues

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Je suis accueillie , dans l 'unité de Malvesin, à l'EHPAD de Montvaillant qui est un centre

d 'hébergement pour personnes âgées dépendantes souffrant de la maladie d 'Alzheimer ,cette unité

a pour caractéristique d 'être un UHR ,unité d 'hébergement renforcé. C'est une unité sécurisée qui

accueille 13 personnes, âgées de plus de 75 ans, souffrant de la maladie d'Alzheimer, ou de

syndromes apparentés et de troubles du comportements sévères et perturbateurs, qui altèrent la

sécurité et la qualité de vie des personnes. Ces troubles peuvent se définir comme des conduites ou

des attitudes inadaptées aux lieux et aux situations en référence aux normes culturelles. L 'équipe

avec laquelle je suis amenée à partager se compose d 'un a.m.p, d'aides soignantes, d' a.s.h

,d’infirmières, d 'une infirmière coordinatrice, d'une psychologue, ainsi que d 'un médecin rattaché

à l 'établissement. La première semaine, j 'appréhende un nouveau lieu, un nouveau milieu

professionnel avec un fonctionnement qui lui est propre, c 'est un temps de repérage, d 'observation,

et d 'adaptation. Un temps de rencontre avec l 'équipe dans laquelle je me sens bien accueillie,

prise de contact avec les divers intervenants rattachés à l 'unité. Un temps pour le repérage des

locaux, du matériel, du découpage rythmique et déroulement d'une journée du lever au coucher,

mais surtout mes premiers contacts avec les résidents et la vie de l 'unité qui s 'organise autour d

'eux. Avant mon arrivée, j 'avais une difficulté quand au contexte du stage (public)

Mes appréhensions étaient plutôt liées, à mon manque d'expérience quant à la prise en charge d'un

public âgé, à des représentations inconscientes liées à la vieillesse, par extension à la mort, à la

maladie, à la dépendance, à la folie et à l'enfermement, je n 'avais du reste qu'une vague

approximation en ce qui concerne la pathologie de la maladie d 'Alzheimer, si ce n 'est l 'idée que je

m'en faisais. J 'ai eu la chance d 'être aux cotés d'une aide soignante qualifiée et passionnée qui

travaille dans l 'équipe et avec qui j 'ai pu partagé des moments clefs d 'accompagnements, elle me

permettra de comprendre la difficulté de cette maladie, notamment le fait qu'elle puisse présenter de

l'agressivité, voir de la violence et de l 'opposition ce dont je n'avais absolument pas conscience

auparavant et que j 'ai rapidement pu constater. Cependant dans mes premiers ressentis, je constate

que le contact visuel est permanent et partagé, avec tous les résidents, et qu'au delà de toutes les

manifestations liées à la pathologie, dans le regard partagé se dégage une infinie tendresse, je

m'aiderais du regard beaucoup, du toucher aussi mais du regard avant comme préambule au

toucher. Mes sens sont en permanence sollicités et me permettent d 'entrer ou d'établir un contact

plus ou moins rapidement avec certains patients cependant je reste limitée dans mes échanges avec

les personnes ne pouvant les nommer, le besoin immédiat pour moi durant cette première semaine

est celui de mémoriser les noms et prénoms des résidents le plus rapidement possible afin de

pouvoir créer un contact direct avec eux, plus personnalisé sans passer par un tiers.

Pour commencer, je communiquerais dans l'instanté à l 'équipe, à chacune de mes initiatives, si

elles sont d 'ordre pratique de manière à ce qu'elle puisse les validées . La communication qu'elle

quelle soit s 'avère très importante, mon écoute et ma communication sera active, tant avec les

résidents qu'avec l 'équipe, c 'est l'attitude la plus adaptée et la plus juste que je puisse trouver au

sein de l 'équipe et en regard des résidents, j 'ai ainsi de moins en moins besoin de solliciter au

quotidien l'équipe sur des notions d 'ordre pratique. Je gagne en autonomie .

Pour ce faire j 'établis une petite feuille de route avec un plan de l 'unité, les noms et prénoms de

chaque résidents ou se situe leur chambre dans l 'unité, je prends connaissance des spécificités de

leur alimentation ainsi que des intolérances possibles afin de ne pas me tromper pendant le service

des repas, je prends conscience que je peux avoir des actes qui ne sont pas appropriés et mettre

ainsi en danger la sécurité des patients en proposant à un résident une alimentation qui ne serait pas

appropriée. Je participe et veillerais très rapidement à la mise en place du matériel pour le service

du repas de manière à centraliser tous ce dont nous avons besoin, avant que les plats n 'arrivent et

que je puisse ainsi rester attentive aux besoins des résidents, sans être perturbée par un oubli

éventuel et en assurerais le service. Je prends beaucoup de plaisir à initier cela, car je suis

rapidement à l 'aise dans mes actes.

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