Présentation de PASCAL
Étude de cas : Présentation de PASCAL. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Mars 2014 • Étude de cas • 1 673 Mots (7 Pages) • 692 Vues
Exposé PASCAL
Quel est le genre des Pensées ?
INTRODUCTION :
Les Pensées sont une œuvre "écrite" par Pascal et publiée en 1670, huit ans après sa mort. Son écrit précédent, les Provinciales fut un immense succès dont il n'a pas réellement profité, puisqu'il se met à travailler sur un vaste projet, celui de rédiger une apologie du christianisme. Il mène alors une vie de piété et de dévotion. Malheureusement, la maladie gagne ce savant-théologien encore jeune. Pascal s'éteint à l'âge de 39 ans, laissant son projet sous forme de notes et de brouillons désordonnés. Il n'a donc pas choisi le titre ni l'ordre de son œuvre. On peut alors se demander à quel genre littéraire Les Pensées appartiennent-elles ?
Nous verrons en premier lieu, un ouvrage de littérature religieuse, puis une oeuvre de littérature morale et enfin un essai anthropologique et philosophique.
I. Ouvrage de littérature religieuse.
1) Apologie de la religion Chrétienne
L’apologie est avant tout la pour une défense publique de quelqu’un ou de quelque chose. Elle est aussi la afin de faire l’éloge d’une personnalité ou d’une cause contre les attaques publiques.
Quand à l’apologétique, présente également dans la religion chrétienne, elle était une discipline de la théologie qui visait à montrer la pertinence des croyances à des rites religieux.
A la base Pascal parlait de son projet comme d’une Apologie de la religion Chrétienne, son but étant de ramener à la religion tous les mondains ainsi que les sceptiques qui s’en étaient éloignés, devenant des libertins. On le constate effectivement dans le fragment 4, ou Pascal nous explique ce qu’il voulait faire des son œuvre en nous exposant les travers de l’Homme sans la félicité de Dieu. Grâce à cela Pascal pouvait ainsi faire par des parallèles de l’Homme avec Dieu et de l’Homme sans Dieu. Il dit ainsi dans le fragment 434 « Il n’y a rien sur la terre qui ne montre ou la misère de l’homme ou la miséricorde de Dieu, ou l’impuissance de l’homme sans Dieu ou la puissance de l’homme avec Dieu.
Dieu a fait servir l’aveuglement de ce peuple au bien des élus »
C’est ainsi que l’on arrive à la purification de soi prêchée essentiellement par François de Sales consistant en la disparition de l’amour propre par Dieu. Ce dépouillement de soi-même est la caractéristique commune de toute la pensée chrétienne du XVIIe siècle, dans la mesure où la vie mondaine constitue une permanente mise en valeur du moi. C’est grâce à cela que le Cardinal de Bérulle, fondateur de la congrégation de l’oratoire met en valeur « l’anéantissement » du moi pour aller vers Dieu, car la nature humaine est fondée sur ses oppositions. Toutes ces idées sont très proches des thèses que défend Pascal des les Pensées.
2) L’influence des Jansénistes
Rappel sur le Jansénisme :
-Fondé par Cornélius Jansen plus connu sous le nom de Jansénius.
-Incapacités des Hommes à maîtriser leurs désirs et leurs passions à cause de pêché originel.
-Se libérer du malheur et des souffrances par la croyance en Dieu à in d’obtenir sa grâce.
-Le fondateur met par écrit toutes ses réflexions dans l’ouvrage Augustinus inspiré des pensées de Saint Augustin.
-L’homme de par la grâce doit préférer la délectation céleste à la délectation terrestre.
-L’ouvrage est interdit, c’est ainsi que Pascal écrit les Provinciales
-Trop influent, ce qui entraîne la signature d’un formulaire de tout les religieux et religieuses contre la pensée Janséniste.
-Refus de Port-Royal, car c’est le refuge de cette pensée. Cela entraîne l’excommunication des sœurs de l’abbaye de P-R.
-Destruction de monastère.
-1713 condamnation de cette pensée en France, fin de celle-ci officiellement mais en réalité la pensée Janséniste a perduré a travers les siècles.
Malgré tout, cette influence sur la vision du monde et de la philosophie des Jansénistes dura plus que le monastère lui-même. En effet, de grands esprits fût formés par cette pensée tels que Pascal en tant que moraliste, La Rochefoucauld, La bruyère, Mme de La Fayette et Racine.
Le Classicisme fut extrêmement influencé par l’abbaye de Port-Royal et sa pensée janséniste.
Cette influence nous ramène à nous intéresser à l’horreur du moi se rattachant aux Jansénistes sur la pensée religieuse de ce siècle. Ils insistent sur la nécessité de se retirer du monde pour accéder à la connaissance de soi et à la mise en œuvre de la grâce.
II. Une œuvre de littérature morale.
1) Les préoccupations majeures
Tout d'abord, nous allons rappeler ce qu'est un moraliste. Un moraliste est un auteur de réflexions sur les mœurs, sur la nature et sur la condition humaine. Les moralistes les plus connus du XVIIe siècle étaient, par exemple, La Bruyère, La Fontaine, ou encore La Rochefoucauld.
Les moralistes du XVIIe siècle sont chrétiens. Leur réflexion morale s’exerce dans le cadre du christianisme, à côté d’une littérature de dévotion et de piété très importante. Comme les auteurs de spiritualité, les moralistes ne renoncent jamais à l’idée d’édifier le lecteur : il ne s’agit jamais de se contenter de plaire,
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