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Pouvoirs des fournisseurs

Analyse sectorielle : Pouvoirs des fournisseurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  800 Mots (4 Pages)  •  2 995 Vues

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Pouvoir de négociation des fournisseurs

Les fournisseurs de matières premières (laboratoires spécialisés dans la recherche cosmétique, parfumeurs…) ont un pouvoir réduit du fait de la concentration du secteur et de l’effet de taille des groupes de cosmétiques. Ces derniers réalisent, en effet, de nombreuses commandes et peuvent bénéficier de tarifs préférentiels ou faire pression sur les fournisseurs, en terme de qualité, délais, innovation…

Citons l’exemple de Florame, fournisseur de cosmétiques bio, qui a élargi son réseau de distribution en faisant référencer ses produits sur des sites de vente par internet, avant de créer son site de vente en propre. Les responsables de certains sites revendeurs n’ont pas été sérieux vis-à-vis de la politique de prix de Florame, et ont eu tendance à « brader » les produits. Ce non-respect de la politique tarifaire du groupe a eu pour conséquence une sélection drastique parmi ses sites distributeurs, pour ne garder que les plus sérieux d’entre eux. Ce qui a été le cas du site Cosma Terra, forte de son engagement éthique envers Florame, et qui figure maintenant parmi les sites revendeurs uniques.

Pouvoir de négociation des clients

Les principaux clients des Groupes cosmétiques sont les distributeurs (magasins bio et diététiques, grands magasins, chaînes de parfumerie, pharmacies et parapharmacies, hypermarchés) et les consommateurs finaux, via les réseaux de distribution, les boutiques en propre et Internet. On peut remarquer que les distributeurs tels que les grands magasins ou les grandes chaînes de parfumeries ont un pouvoir de négociation de plus en plus considérable car ils représentent une véritable vitrine pour les marques (publicité sur le lieu de vente, événementiel…). Ils référencent de plus en plus de marques différentes. Ainsi, les distributeurs peuvent profiter de leur pouvoir pour obtenir des marges plus avantageuses.

Les consommateurs finaux, qui ne peuvent exercer de réel pouvoir face aux fabricants de cosmétiques classiques, font leur choix selon les nouveautés produits et les actions marketing et communication lancées par les marques et les distributeurs. Toutefois dans le domaine des cosmétiques bio, le consommateur a conscience que ses achats contribuent non seulement à sa bonne santé mais également à la protection de l’environnement. Il s’agit de consommation socialement responsable ; « celui-ci utilise ses achats pour signaler à la société les causes qu’il soutient » (1). Ce mode de consommation représente donc un fort pouvoir de négociation, dont les entreprises doivent tenir compte afin de proposer aux consommateurs « militants » des produits adaptés à leurs aspirations éthiques.

Rivalités entre concurrents directs

La rivalité est très forte dans la mesure où le marché des cosmétiques bio est prometteur et la croissance du secteur élevée ces dernières années. D’une part, les grands groupes de cosmétique classique ont marqué leur territoire sur le marché des cosmétiques bio en rachetant des sociétés ou en entrant dans leur capital. D’autre part, les fabricants qui sont de plus en plus nombreux, sont confrontés au nombre de producteurs qui lui n’augmente pas. Afin de pallier à cet inconvénient, Florame

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