Les Femmes Et Le Leadership

Les femmes et le leadership

À la lecture du texte d’Isabelle Fortier, « Les femmes et le leadership », je ne peux que mettre ce texte en relation avec mon environnement de travail, les situations de mes amies, de ma mère ou de personnalités connues. Il est vrai qu’en 2014, il y a plus de femmes dans des postes de leadership, mais le nombre est toujours inférieur à celui que des hommes. Avant de tirer une conclusion personnelle de ma vision des femmes et du leadership, il importe de ressortir les points forts du texte à l’étude.

Les hommes sont depuis toujours à la tête des organisations, mais la femme prend davantage de place depuis plusieurs années. Ce qui semble justifier la moindre grande présence de celles-ci à des postes de leadership, c’est l’interprétation que les gens semblent donner aux actions des leaders et non les actions en tant que telles (Fortier, 2008 : 62). Il semble difficile d’imaginer une femme prendre la place de l’homme dans l’imaginaire de plusieurs, ce qui entraîne des comportements transactionnels (Fortier, 2008 : 62). La vision à long terme des dirigeants ne va pas dans le renouveau, mais plutôt dans l’assurance de résultats quotidiens. De plus, le niveau de féminité des leaders importe souvent sur leur notoriété : « trop féminines, elles ne sont pas prises au sérieux, et pas assez, elles sont méprisées autant par les hommes que par les femmes » (Fortier, 2008 : 62). Je ne peux m’empêcher de penser à Lise Watier qui était à la tête d’une grande entreprise de cosmétiques. Elle a su se tailler une place au sein du monde des affaires, sans jamais laisser de côté qui elle est. Ironie du sort, Lise Watier a été nommée « Homme du mois » par la revue Commerce à quelques reprises (Les Affaires, 2010).

Les femmes qui obtiennent des postes de gestion sont souvent placées dans des milieux masculins structurés de façon à défavoriser leur intégration (Fortier, 2008 : 62). La notion d’équité n’est pas encore encrée dans les mentalités puisque la notion contraire de plafond de verre existe toujours. Isabelle Fortier se questionne à savoir pourquoi on ferait plus de place au leadership féminin sur le marché du travail. Lorsque comparés sur leurs aptitudes ou connaissances, les femmes et les hommes ont beaucoup de similitudes. Cependant, un écart est toujours observé quant à la place qu’elles occupent dans les organisations (Fortier, 2008 : 63). Il est donc normal que les questions de discrimination refassent surface. Par contre, les différences entre hommes et femmes relèvent de l’expérience (Fortier 2008 : 64). Ces expériences forgent le caractère et peuvent amener à avoir des qualités de gestionnaire plus directif ou plus compréhensif.

Les valeurs en milieu organisationnel doivent changer. Isabelle Fortier parle de rééquilibrage du pouvoir et des possibilités d’avancement des femmes. Il est aussi question d’attitrer un type de personnalité à un secteur d’activité. Les affinités des femmes permettent plus de compréhension de certaines activités (Fortier, 2008 : 65). Cette remise en question de la place des femmes en milieu organisationnel doit aussi être l’occasion de remettre en question la place des minorités visibles, qui ont un combat similaire.

En portant ma réflexion sur mon propre milieu de travail, j’ai tendance à dire que les postes

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