La théorie des jeux

L’entreprise Marocaine en générale et les PME en particulier sont-elles capable de relever le défi de l’ouverture ?

Introduction :

    Le système productif national est indiscutablement confronté à une contrainte majeure: celle de l'ouverture économique impulsée par la dynamique de la mondialisation. En effet, la plupart des secteurs seront touchés par la mondialisation des produits et des services. Le comportement des consommateurs va être de moins en moins sensible à la préférence nationale.

   Qui dit, ouverture commercial dit automatiquement, concurrence exacerbé. En effet, l’ouverture commerciale sur de nouveaux espaces économiques, suppose la présence d’une économie globalement compétitive. C’est vrai que le commerce international n’est pas toujours un jeu « gagnant-gagnant », des secteurs vont profiter de l’ouverture d’autres vont perdre des parts de marché à court terme et à long terme peut être disparaître.  

   De ce fait, l'intégration de l'économie marocaine à l'économie mondiale, et surtout avec la signature des accords du GATT pour la libéralisation du commerce international et de l'accord d'association avec l'union européenne prévoyant une zone de libre-échange Euro-méditerranéenne, a placé les entreprises Marocaines dans un environnement fortement concurrentiel. Alors la problématique qui nous interpelle est la suivante : L’entreprise Marocaine en générale et les PME en particulier est-elle capable de relever le défi de l’ouverture ?

І : ouverture commercial : apports théoriques et conceptuelles

     1 : l’ouverture commerciale : les principaux modèles théoriques

    1 : La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith :

     ADAM SMITH  a fondé son analyse sur les avantages absolus de coût qu’un pays peut possède sur un autre pays : ADAM S disait :

     Un pays a interdit à se spécialise dans la production des biens pour lesquelles ses coûts de fabrication sont plus faible qu’à l’étranger et à importer ceux pour lesquels ses coûts sont plus élève. Cette spécialisation permet la réalisation d’une production mondiale optimale puisque les biens sont produits là où les coûts sont les plus bas, et met en place une division internationale du travail (DIT) entre les différentes nations.

        2 : La théorie de l’avantage comparatif de David Ricardo :

    D’AVID RICARDO  a complété la théorie d’Adam Smith. Pour lui :

Un pays a toujours intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il possède un avantage relative. C'est-à-dire, un avantage le plus élève en termes de cout ou un désavantage le moins élève. La spécialisation et le commerce internationale sont expliqué par des coûts et donc des techniques de production différentes. Selon RICARDO Les nations obtiennent grâce à l’échange international une quantité de bien plus importante que celle dont ils disposent sans échange. Ils bénéficient ainsi un gain d’un bien être.        

        3 : Les théories des dotations de facteurs (Hechscher et Ohlin) th. Néoclassique.

    Pour ces deux auteurs : Hechscher et Ohlin, les avantages comparatives ne proviennent pas uniquement de la productivité du travail mais, l’ensemble des facteurs de production (capital, travail, terre, ressources minérales) dont dispose un pays.

   Pour eux, à partir du moment où deux pays ont des dotations relative en facteur de production différents (par exemple : travail, capital), chaque pays trouve un avantage à produire et à exporter le bien qu’il dispose en grande quantité.

Et par conséquent, cette théorie est à la base de l’équilibre commercial et de la spécialisation internationale.

         2 : la libéralisation progressive de l’économie marocaine

1. L’adoption du Programme d’Ajustement Structurel

    Depuis 1983, le Maroc a adopté un PAS qui visait une réduction substantielle des déficits macro-économiques tant intérieurs qu’extérieurs. Cette politique d’ajustement s’est traduite, par un certain nombre de mesures importantes telles l’ouverture sur l’extérieur, la simplification des procédures du commerce extérieur, la privatisation... La libéralisation de l’économie offre de nouvelles opportunités, l’accès à un marché d’exportation plus vaste ce qui permettra une stimulation du secteur privé, qui est appelé à relever le défi et à prendre la relève de l’action étatique dans une logique de compétitivité, afin de mener l’économie vers une croissance soutenue et durable.

1. L’adhésion du Maroc au Gatt et à l’OMC

  Les efforts déployés par le Maroc dans la voie de l’ouverture de son économie ont été couronnés à son l’adhésion à l’accord du GATT en mai 1987 et la signature du traité portant création de l’OMC en avril 1994.

La conclusion des accords GATT-OMC n’est que la résultante de l’adoption des réformes en matière de libéralisation du commerce extérieur dans les grandes axes reposent sur :

La suppression des mesures non tarifaires au profit d’une protection basée sur les droits de douane, la réduction progressive des droits de douane et l’assouplissement des procédures en matière d’importation, d’exportation et de change

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