La certification au service de l'environnement
Dissertation : La certification au service de l'environnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mehdi SNOUSSI • 2 Novembre 2015 • Dissertation • 605 Mots (3 Pages) • 715 Vues
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Le souci de l’environnement de nos jours, n’est plus une mode mais une obligation pour chaque personne. De ce fait, et par extension, c’est un devoir pour les firmes de prendre en compte dans leurs politiques le côté écologique. A cet effet, les entreprises, commencent à se pencher de plus en plus vers la certification environnementale.
Mais alors, qu’est-ce la certification environnementale et quels en sont les apports? Quels sont les secteurs concernés ? Et quels sont les moyens mobilisés pour sa mise en place ?
Pour nous aider à éclaircir tous ces points, nous nous baserons essentiellement sur les dires de Mr. Said MOULINE, directeur général de l’Agence de développement des énergies renouvelables (ADEREE).
Dans cette perspective, il serait pertinent d’éclaircir dans un premier temps la notion de certification environnementale, pour ensuite en définir les secteurs ciblés et enfin s’attarder sur les efforts à fournir pour concrétiser cette initiative.
Tout d’abord, une définition du management environnemental s’impose : Il s’agit des méthodes de gestion d'une entité (entreprise, service) visant à prendre en compte l'impact environnemental de ses activités, à évaluer cet impact et à le réduire. Il s’inscrit dans une perspective de développement durable. Les motivations de l'entreprise peuvent être de plusieurs types : respect des réglementations, améliorer l'image de l'entreprise, améliorer les relations avec les riverains (pour les entreprises polluantes), faire des économies, obtenir une certification environnementale réclamée par les clients de l'entreprise ou un écolabel. En effet, Mr. Said MOULINE mentionne « qu’il s’agit en fait d’adopter une stratégie de croissance et de développement qui englobe tous les aspects possibles : culturel, social, économique et environnemental. »
Par ailleurs, comme mentionné plus haut, ce type de management permet d’obtenir une certification environnementale qui désigne la vérification par un organisme extérieur accrédité du respect par une entreprise des exigences contenues dans le référentiel utilisé pour la mise en place d'un système de management environnemental (exemples : ISO 14001, EMAS ...). En outre, bénéficier d’une certification environnementale est un privilège, puisqu’ « elle permet […] de mieux vendre, car les entreprises qui bénéficient d’une certification peuvent accéder dans de meilleures conditions au marché ». S’ajoutent à cela d’autres avantages et apports qui touchent différents domaines écologiques. D’ailleurs, comme le stipule Mr. MOULINE dans cet article, « la charte environnementale permettra la sauvegarde des espaces, des sites naturels, des sites historiques… », mais elle permettra aussi d’ « encourager une prise de conscience collective des enjeux environnementaux ».
Cependant, cette certification s’étend à d’autres secteurs que nous allons définir derechef.
Selon le directeur de l’ADEREE, tous les secteurs seraient concernées par la certification environnementale, néanmoins le type de ladite certification ou écolabel diffère d’un domaine à un autre (industrie, alimentation, santé…). Pourtant « la norme ISO 14001 reste la plus indiquée pour le management environnemental » et concerne toute entreprise désirant s’impliquer dans la gestion environnementale.
Par ailleurs, afin de mener à bien les différentes actions que permet la certification environnementale et d’assurer leur pérennité, plusieurs organismes, notamment l’ADEREE, ont participé à la mise en place de moyens adéquats et ce, depuis 1996. Parmi les procédés mobilisés, on compte : l’instauration d’ « un système d’agrément d’installateurs photovoltaïque et thermique », mais aussi d’ « une labélisation des chauffe-eau et capteurs solaires thermiques et photovoltaïques », sans oublier les campagnes de sensibilisation destinées au grand public et aux écoliers.
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