CNED BTS COMMUNICATION PRÉPARER E1 DEVOIR 1
Dissertation : CNED BTS COMMUNICATION PRÉPARER E1 DEVOIR 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Patrick Fraise • 8 Mars 2019 • Dissertation • 911 Mots (4 Pages) • 1 546 Vues
Exercice 1
1) L’auteur de ce texte, Tzevtan Todorov, est un penseur contemporain d’origine bulgare, naturalisé français. Il est chercheur de renommée internationale au Centre Nationale de la Recherche Scientifique.
2) Le texte provient des Cahiers français, une revue économique publiée par la Documentation française.
3) « Les vocations de la mémoire » est un texte publié les Cahiers français, datant des mois juillet/août 2001.
4) Le texte commence par une allusion à l’époque de publication. « En ce moment qui marque le passage du temps, fin d’un siècle et début d’un autre […] » (Cf. l. 1)
Cette phrase exprime le passage aux années 2000.
Exercice 2
Irrévocablement : De manière définitive. Que l’on ne peut révoquer.
Reliques : Objet témoin du passé auquel l’individu témoigne d’une grande importance. Il peut disposer de caractère religieux.
Ferveur : Témoigne d’une vive émotion. Synonyme : « avec enthousiasme ».
Compulsive : Action à laquelle on ne peut résister.
Commémoration rituelle : Action de rappeler solennellement un souvenir, de manière traditionnelle.
Droits imprescriptibles : Des droits immuables, qui ne changent pas.
Recouvrement : Récupérer. Reprendre possession de.
Sécrète : Ici, donne lieu.
Exercice 3
1) Dans le premier paragraphe, Todorov prend de la distance avec le culte de la mémoire par l’utilisation d’un vocabulaire spécifique.
L’usage du verbe « sembler » (Cf. l. 2 : « semblent obsédés ») témoigne de sa non-implication dans le culte. Ce verbe traduit une incertitude de sa part, qu’il n’éprouverait pas s’il prenait part au culte.
L’emploi du verbe « paraître » (Cf. l. 4 : « paraît-il ») soutient son souhait de se détacher du culte. Ce choix de vocabulaire à la nature incertaine permet à Todorov de venir questionner la véracité de ses propos, soulignant son manque de connaissance vis à vis de cette pratique.
2) Todorov affirme qu’il faut connaître la vérité sur le passé. Il estime superflu le simple fait d’en questionner la nécessité dans le contexte du culte de la mémoire.
(Cf. l. 10-11 : « [..] la réponse, ici, est toujours affirmative. »)
Il remarque cependant que l’utilisation de ces souvenirs est souvent biaisée. Les jugements les concernant sont d’avantages basés sur des choix de valeurs plutôt qu’à une fidélité du souvenir. (Cf. l. 11-12 : « [..] provient d’un choix de valeurs, non de la fidélité du souvenir. »)
Les personnes utilisant ces souvenirs pour commémorer certains évènements auraient ainsi une tendance à s’approprier le passé, voire à l’embellir.
3) Todorov considère que la commémoration rituelle cantonne les individus
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