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ADM 2015 Travail # 1

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Par   •  2 Octobre 2019  •  Cours  •  3 019 Mots (13 Pages)  •  828 Vues

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Dans ce travail, nous allons parler de la consommation de cannabis qui est une consommation très controversée depuis sa légalisation en automne 2018. Celui-ci vous donnera des informations pertinentes sur l’avant et l’après légalisation afin de pouvoir bien comprendre les raisons qui ont poussé nos gouvernements à poser ce geste. De plus, cela et donnera une meilleure compréhension des articles de journaux sélectionnés et de arguments si rattachant.

Au Canada, avant la légalisation du cannabis, le fait de posséder, de cultiver ou de vendre était considéré comme illégal, sauf dans le cas d’une permission spéciale de Santé Canada. Or, des millions de consommateurs étaient prêts à débourser beaucoup d’argent et à prendre des risques considérables afin de satisfaire leur envie de consommer ce produit, ou d’investir pour en vendre à ceux qui en veulent. À ce moment, acheter ou vendre de l’herbe pouvait avoir des conséquences judiciaires importantes pour un individu qui se faisait prendre.

Malgré des lois strictes qui s’appliquaient autant aux producteurs, vendeurs et consommateurs de cannabis, malgré le nombre élevé de kilos saisis par les autorités policières chaque année, la culture et la consommation de cannabis ne diminuaient pas. Selon, les données de Santé Canada pour l’année 2012, près de la moitié des Canadiens en auraient ainsi consommé, un chiffre presque identique à celui de 2004. Ces statistiques démontrent clairement que l’approche prohibitive était inefficace. De plus, le fait de légaliser et commercialiser le cannabis a fait en sorte de créer de nouvelles entreprises et celles-ci ont besoin de main-d’œuvre, de fournisseurs et paieront des impôts. Légaliser le cannabis permet le développement d’un nouveau secteur économique et entrepreneurial. Plutôt que de dépenser des sommes colossales pour empêcher les gens de faire quelque chose qu’ils vont bien souvent faire de toute façon, on laisse maintenant apparaître un nouveau secteur économique qui créera de la richesse plutôt que de la dilapider et de la laisser partir en fumée.

De plus, avant la légalisation de ce produit, ceux qui voulaient de la drogue réussissaient à en trouver. Par contre, comme le cannabis était illégal, ils devaient entrer être en contact avec le crime organisé et c’est surtout le celui-ci qui profitait de la vente de cette drogue. Pour lutter contre le crime, la meilleure arme est de lui retirer une grosse partie de ses revenus. Avant la légalisation, au Canada, les gouvernements se privaient de revenus liés à un marché du cannabis et dépensaient beaucoup pour lutter contre cette drogue. Le nombre d’arrestations liées à la possession de cannabis étaient très élevées et plusieurs milliers de policiers et autres intervenants étaient appelés à passer du temps sur ces dossiers, ce qui coûtait une petite fortune. Un rapport du Sénat estime le coût annuel de la prohibition du cannabis, pour ce qui est de l’application de la loi et du système judiciaire, entre 300 et 500 millions de dollars, dont 10% correspondent à des poursuites pour infractions à cause de possession de cannabis.

CONTRE

Dans cet article, il est mis en doute que même si l’âge minimal légal pour acheter du cannabis est de 21 ans, il y a de meilleure stratégie à adopter. En plus d’avoir fait passer de 18 ans à 21 ans l’âge légal, celle-ci interdit la consommation du cannabis dans les lieux publics et pas de point de vente à proximité d’un cégep ou d’une université. À quoi va servir cette loi si les jeunes de moins de 21 ans restent aux mains du marché illégal. Comment cette loi va-t-elle mieux les protéger, les aider à les informer sur les conséquences néfastes de la consommation de cannabis? Avec cette loi, on interdit à ceux-ci la possibilité de faire l’achat d’un produit de qualité, ce qui signifie qu’on les laisse dans un milieu illégal en sachant très bien qu’ils vont consommer quand même. De plus, ne pas donner la possibilité d’ouvrir d’une succursale près d’un cégep ou d’une université n’empêchera pas des jeunes de résister à l’envie de goûter au pot et de s’en procurer. Laisser les jeunes aux mains des pushers et de leur marchandise douteuse est une bien étrange façon de veiller sur eux. Il faut aussi prendre en considération que la consommation de cannabis a des impacts sur le développement du cerveau d’une personne de moins de 25 ans. Même si l’âge légal pour consommer est fixé à 21 ans, cela n’empêchera pas les jeunes de 18-19 ou 20 ans d’acheter du de cannabis. La prohibition de ce produit et l’approche répressive n’empêche pas le Canada d’être le pays comptant le plus grand nombre de jeunes consommateurs au monde.

Avec cette loi, il ne faut pas que celle-ci sert à banaliser et à faire preuve de laisser-faire. Il faut que le gouvernement ait la santé et la sécurité publique à cœur. La prévention, la sensibilisation et l’éducation aux comportements responsables, ainsi que la recherche doivent être prioritaires, et non seulement durant les premières années mais pour toujours. Le gros du travail sera le suivi de la légalisation afin de bonifier celle-ci est améliorer le tout et pour cela, il doit s’appuyer sur des données fiables, sur des faits, sur l’avis d’experts pour comprendre ce que cette loi a pour effet et de faire des ajustements, s’il y a lieu. Les revenus tirés de la vente du cannabis ne doivent jamais faire oublier au gouvernement ses responsabilités à l’égard de la santé et de la sécurité de la population. Surtout, il ne faut pas que la Société québécoise du cannabis fasse comme Loto-Québec, qui avec les années a créé des joueurs compulsifs et pathologiques.

POUR

Dans cet article, avec une consommation et une possession légales pour les gens de plus de 21 ans, il est possible d'acheter du cannabis à des fins de consommation personnelle dans un commerce spécialisé et de son côté, le gouvernement récolte les taxes et impôts des producteurs et vendeurs, qui sont désormais légaux. Si on regarde le «modèle du Colorado», celui-ci ne vise pas à interdire ou décourager la consommation, mais bien à la réguler et la taxer, comme on le fait avec l'alcool.  Depuis l'entrée en vigueur de la loi perçue comme la «plus ambitieuse expérimentation sociale du XXIe siècle», Denver et le Colorado sont en plein boom économique. En 2015, c'est 996 millions $ qui ont été perçus en taxes sur la vente de cannabis, soit près 50% de plus que l'année antérieure. Selon le FBI, la criminalité a baissé de 10%. Le nombre d'accidents de la route aussi. La légalisation du cannabis a eu comme résultat la construction d'écoles, une baisse de la criminalité, la création de près de 20 000 emplois, une augmentation considérable du prix des maisons; et un boom dans le milieu du tourisme.

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