Étude du groupe France Boisson
Commentaire de texte : Étude du groupe France Boisson. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Juin 2013 • Commentaire de texte • 4 900 Mots (20 Pages) • 935 Vues
le rachète France Boisson en 1987, créant ainsi un réseau de distribution pour la consommation hors domicile. Elle devient leader du marché français de la bière en 2008 et leader mondial en 2009 (passant devant le groupe Kronenbourg).
En France, ce groupe se compose actuellement, entre autres, de: Heineken, 33 Export, Adelscott, Affligem, George Killian’s, Pelforth, Amstel, Desperados, Fischer…
Ces quelques chiffres permettent de situer son niveau d’activité dans l’hexagone :
Distributeur : Brasseur :
[pic] [pic]
De plus, le groupe possède en France deux réseaux de distribution :
- Heineken Entreprise : en charge
de la production de bière mais
aussi de la vente aux circuits
de grande distribution.
- France Boisson : distribution aux
professionnels de la consommation
hors domicile.
I. Analyse stratégique
La seconde partie de notre étude, vise à réaliser une analyse stratégique d’Heineken. Cette analyse nous permettra d’avoir une vision relativement large de l’environnement dans lequel évolue cette entreprise.
Cette seconde partie s’articulera autour de deux analyses complémentaires. D’abord, nous analyserons l’environnement d’Heineken puis nous nous focaliserons uniquement sur cette firme.
Analyse de l’environnement
Au cours de l’analyse de l’environnement d’Heineken, nous avons cherché à comprendre quels sont les éléments qui « gravitent » et qui influent directement ou indirectement sur cette entreprise. Pour clarifier cette étude, nous avons utilisé divers outils, présentés ci-après. Par ailleurs, nous nous sommes restreints à la France pour analyser plus précisément cet environnement.
Le premier outil utilisé est l’outil PESTEL. A travers ce-dernier, nous avons identifié les influences majeures qui prévalent dans l’environnement d’Heineken.
|Politique |Le risque politique est minime (Situation politique stable) |
|Economique |- Baisse de la consommation de bière de 25% en 25 ans[1] |
| |- Baisse de 22% de la consommation en 7 ans dans les bars et cafés |
| |- En 2008, les magasins de proximité ont vu leurs ventes de bières reculer de 5,9% ; celles des hyper et des |
| |supermarchés diminuent de 1,8% ; celles des hard discounts progressent de 2,6%[2] |
| |- PIB France 2010 : +1,5%[3] |
|Socioculturel[4] |- Baisse de la consommation d’alcool : 20,4 L en 1961 vs. 12,3 L en 2008 |
| |- Les femmes consomment plus de bières |
|Technologique |- Nouveaux concepts : le fût domestique de 5L ; les tireuses « domestiques » (ex : BeerTender[5]) |
| |- Création de nouvelles saveurs (Bière Edelweiss) |
| |- Modernisation des infrastructures de production |
|Ecologique |- Nécessité de retraiter efficacement les déchets (bouteilles, cannettes, fûts) |
|Législatif[6] |- Vente de boissons alcoolisées réglementée (ex : Licence IV) |
| |- Volume d’alcool légiféré par type de bière (Luxe, Spéciales, etc.) |
| |- Loi EVIN sur la communication concernant les boissons alcoolisées |
| |- Politique de santé publique (campagne de sensibilisation sur l’alcool au volant, mentions restrictives sur |
| |les emballages, etc.) |
Cette première analyse fait ressortir certains faits majeurs comme par exemple l’impressionnante chute de consommation de bières depuis 25 ans.
Dans le but de comprendre le marché sur lequel Heineken est présent, nous avons construit l’hexagonal sectoriel suivant :
[pic]
L’intensité concurrentielle est très forte. En France, trois grands groupes européens se disputent les parts de marché : Heineken (19,8% de PDM) ; Carlsberg (17,3% de PDM) et Anheuser Bush InBev (15,3% de PDM). Ces trois acteurs proposent une large gamme de produits (qualité et prix).
La menace des entrants potentiels est faible. Le plus souvent, il s’agit d’entreprises de « microbrasseries » (elles affichent des prix plus élevés en raison de leurs investissements de départ). De plus, il existe plusieurs barrières à l’entrée comme : d’important besoins d’investissement (infrastructure de production) ou une réglementation stricte.
Le pouvoir de négociation des fournisseurs est jugé moyen. Les producteurs de céréales (orge, houblon) peuvent exercer une influence en destinant leur production à une autre industrie, exemple : l’industrie agricole pour nourrir les animaux.
Le pouvoir de négociation des acheteurs est lui fort. En effet, les centrales d’achat négocient des conditions très avantageuses en raison des quantités achetées.
La menace des produits de substitutions est fort car les vins et spiritueux sont de plus en plus en adéquation avec les modes consommation (rappel : baisse de la consommation de bière depuis 25 ans).
Le pouvoir de l’Etat est relativement fort car la réglementation est stricte. Les entreprises de ce secteur doivent « se plier » à la législation sous peine de sanctions (ex : loi EVIN ou licences).
Les deux analyses précédentes nous ont permit d’identifier les Facteurs Clés de Succès (FCS) correspondant à ce marché :
- Innover perpétuellement afin de séduire les consommateurs (homme comme femme)
- Maîtriser ses
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