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Science Politique

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Par   •  4 Juin 2015  •  1 565 Mots (7 Pages)  •  1 451 Vues

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PLAN D'ETUDE ET INTRODUCTION

1. INTRODUCTION A LA SCIENCE POLITIQUE

1.0 OBJET DE LA SCIENCE POLITIQUE

Une présentation de la science politique en tant qu'étude des relations de pouvoir entre les humains ou les Etats. La science politique n'est pas une science exacte, il faut prendre en compte des valeurs immatérielles. Mais néanmoins, on suit une méthodologie en expliquant des événements ponctuels. L'étude historique est aussi très importante, on choisit certaines explications en fonction des périodes, des écrits d'auteurs, ou des nombreuses théories, souvent contradictoires, qui furent créée pour expliquer la politique.

1.1 POLITIQUE ET SCIENCES HUMAINES

Nous verrons trois sujets dans ce chapitre:

Les auteurs; pourquoi sont-ils restés dans l'histoire.

Rétrospective de la politique.

Naissance et évolution de la politique.

2. LES APPROCHES

Un regard sur les démarches et les contrastes entre elles et leurs conclusions.

2.1 LES PRECURSEURS

Rétrospective des grandes figures préfigurant la science politique.

2.2 MARXISME, ELITISME ET PLURALISME

Etude des différences entre ces doctrines, qui traitent toutes du pouvoir, sur le plan de l'économie, des idéologies et des mouvements de valeurs et de masses.

2.3 LES APPROCHES "GLOBALISANTES"

Approche du fonctionnement de l'Etat comme un tout, un ensemble. On distingue deux courants principaux:

Le systémisme, qui voit l'Etat comme un ensemble interdépendant d'individus indépendants.

Le fonctionnalisme, pour qui l'Etat est un ensemble d'individus ou de groupe remplissant une fonction propre.

2.4 OPPOSITION DE L'EXPLIQUATION A LA COMPREHENSION

Nous abordons ici deux auteurs qui s'opposent:

Emile Durckheim et les règles de la méthode, recherche d'une imitation du modèle scientifique.

Max Weber et l’idéaltype, qui exprime la volonté de définir la science politique comme une discipline propre.

3. SOCIALISATION ET COMPORTEMENTS POLITIQUES

3.1 LA PSYCHOLOGIE

Une analyse des comportements humains et collectifs, ainsi que du rôle de la psychologie dans la science politique.

3.2 LA SOCIALISATION

Etude des processus de socialisation, nous abordons les deux thèmes suivants:

Le citoyen et son parcours.

La Communauté et son rôle.

3.3 LES COMPORTEMENTS POLITIQUE

Des votations, de l'influence et des raisons des choix que font les citoyens.

4. LES INSTITUTIONS POLITIQUES

C'est de loin le plus important sujet du cours.

4.1 INTRODUCTION

Regard sur le 18e siècle, sur les théories et les applications.

4.2 L'EXEMPLE DES ETATS-UNIS

Comment des idées européennes à l'origine purent trouver un terrain fertile pour se développer.

4.3 L'EXEMPLE DE LA COMMUNAUTE EUROPEENE

Montée d'un pôle de pouvoir en Europe, nouvelle influence du Vieux continent au niveau mondial.

5. LES PROTAGONISTES DE LA POLITIQUE

Quel rôle joue tout ce qui n'est pas institution.

5.1 L'ACTION COLLECTIVE

Pour comprendre les théories des actions collectives, il est nécessaire de voir quels sont les intérêts collectifs et individuels des acteurs de la politique.

5.2 LES PARTIS

Quels sont leur pouvoir, et par quelles méthodes arrivent-ils à leurs fins.

5.3 LES GROUPES

Nous abordons les mêmes aspects que pour les partis.

5.4 LA COMMUNICATION

Etude de son importance à travers les médias, la transmission d'information et les échanges d'information, ainsi que du rôle de l'image et de du texte.

6. COMMENTAIRES

La connaissance de la science politique est une connaissance avant tout encyclopédique du fait de sa complexité et de ses sources nombreuses. Du fait qu'elle a été formée par nombre de personnalités au cours de l'histoire, il est difficile d'échapper à sa dimension de savoir.

Néanmoins, cette science est une science vivante, toujours en changement, qui nécessite donc une attention continue.

Finalement, le but d'étudier la science politique n'est pas seulement d'apprendre son fonctionnement ainsi que celui du gouvernement, mais également d'acquérir un certain regard critique sur sa propre vie civique et la vie politique plus généralement.

1. INTRODUCTION A LA SCIENCE POLITIQUE

1.1 L'OBJET DE LA SCIENCE POLITIQUE

Le politique, n.m. = tout ce qui relève du domaine politique, par opposition au social.

La politique, n.f. = la pratique politique, avec parfois une connotation négative.

Par comparaison avec l'anglais:

Policy: produit des actions et décisions politiques.

Politics: stratégies liées au pouvoir, avec la même connotation qu'en français.

SCIENCE POLITIQUE

ETAT POUVOIR ORGANISATION DE LA VIE COLLECTIVE

L'identité de la science politique s'est formée au travers de ces trois facettes au cours du temps:

Tout d'abord l'ETAT, la première et la plus ancienne des trois n'a pas toujours existé. L'Etat tel que nous le concevons aujourd'hui est apparu à la Renaissance, c'est-à-dire comme un territoire propre relativement étendu gouverné par un peuple donné et indépendant. L'Etat est surtout le plus visible et le plus tangible aspect de la science politique, c'est pourquoi il est considéré par beaucoup comme le plus important.

Les premières notions d'états sont énoncées notamment par Hobbes, Locke, etc. qui associent l'Etat à la création d'institutions politiques

Ensuite, une autre facette est apparue: le POUVOIR. La différence entre Etat et Pouvoir est importante car on voit bien que l'Etat ne suffit pas à bien décrire les phénomènes qui ont lieu à l'intérieur d'un état-nation. Le Pouvoir, en bref, est la capacité à faire agir les autres à sa place. Il n'est pas l'Etat et pourtant il y est lié intimement. Il est difficile de définir le pouvoir dans l'absolu, c'est pourquoi certaines expressions vont faire leur apparition pour essayer de le saisir verbalement (flux de pouvoir, etc.). La principale difficulté pour décrire le pouvoir est qu'il est non seulement vaste et sans limites claires, comme l'Etat, mais il est aussi en perpétuel mouvement.

(cf. Pareto, Mosca, Weber, Dahl, Mills, Aron,…)

Plus récemment, il a fallu confiner la science politique par un troisième aspect, car les relations sociales ne sont généralement pas perçues comme étant du domaine politique. Certains auteurs préféreront alors limiter la politique à l'ORGANISATION DE LA VIE PUBLIQUE. C'est néanmoins cet aspect de la science politique qui est le plus immatériel.

(cf. Easton, Deutsch, Habermas,…)

De plus, deux notions se rattachent à ce dernier:

Les systèmes politiques (après la 2e guerre mondiale): on essaie de définir comment certains systèmes sont liés entre eux - et avec l'extérieur - suite à l'érosion des état-nations, ainsi qu'à la globalisation de la démocratie.

La communication.

Pour conclure, il ne peut y avoir de classement de ces aspects par ordre d'importance car ce serait mal comprendre la relation d'interaction qu'il existe entre eux.

1.2 POLITIQUE ET SCIENCE HUMAINES

Nous allons tenter de définir quelque peu la science politique par opposition à d'autres domaines. Tout part du mouvement de sécularisation amorcé à la Renaissance et qui donnera son élan à l'avènement des Sciences naturelles et humaines.

A. SCIENCES HUMAINES VS. SCIENCES NATURELLES

A la Renaissance, toutes les sciences naturelles progressent considérablement, portées par la volonté de comprendre le monde autrement. Les sciences humaines vont profiter de cette sécularisation, car quelques intellectuels, souvent issu des sciences naturelles, réfléchiront au fonctionnement de la société et essaieront de l'adapter aux concepts scientifiques (Hobbes,…). Cette démarche bénéficiera aux sciences humaines, mais à un certain point, il apparaîtra très clairement qu'il est un élément impossible à mettre en équation: l'homme. Il faudra alors que l'on trouve de nouveaux outils pour continuer à progresser, et petit à petit, les sciences humaines vont atteindre une différenciation radicale de leur cousines naturelles.

B. SCIENCES SOCIALES VS. SCIENCES PSYCHOLOGIQUES

Bien qu'elles traitent toutes deux du même sujet - l'homme -, ces deux domaines vont très vite suivre deux orientations différentes. L'une se concentre sur l'individu, alors que l'autre ne s'occupe que des groupements d'individus. Elles peuvent traiter du même sujet, mais sous deux approches différentes:

Exemple: Le mariage est un choix, il est donc du ressort individuel, il appartient ainsi au domaine des sciences psychologiques. Il est une institution sociale car il maintient la hiérarchie sociale, il est donc aussi du ressort des sciences sociales.

Max Weber montrera que certains courants idéologiques comme le protestantisme, qui induit un choix personnel, auront une influence sociale à long terme. Dans le cas du protestantisme, c'est au capitalisme qu'il donnera naissance.

C. SCIENCE POLITIQUE VS. SCIENCE SOCIALE

Même si dans l'antiquité déjà, certaines personnalités ont écrit sur la politique (Platon, Aristote, etc.), on considère la science politique comme une science jeune. La discipline ne prendra son élan qu'aux alentours de la Renaissance. Elle atteindra peu à peu son identité et acquerra son autonomie face aux autres sciences sociales. Sa spécialisation se dessine peu à peu et on se plaît à penser à "l'autonomie du politique", qui est cependant une aspiration asymptotique. Certains systèmes ne laisse de place ni à la politique, ni à la réflexion. C'est le cas notamment du libéralisme ou du marxisme. C'est d'ailleurs en réponse à ces discours que la science politique s'affirme comme objet d'étude.

Plus récemment, on a essayé de rétablir l'interdisciplinarité pour faire reculer la spécialisation à outrance, qui deviens nuisible à l'unification des différents aspects de la vie communautaire.

La science politique est avant tout une science, car elle consiste en l'observation et l'établissement des relations entre les phénomènes d'un même monde.

C'est Machiavel, qui, le premier, remettra la science politique dans son contexte propre, c'est-à-dire les relations de pouvoir entre humains et/ou états, sans chercher à normaliser ces dernières.

REMARQUE: Il existe trois pièges auxquels il faut être attentif, si l'on veut laisser à la science politique son droit d'être une science:

Le sens commun, qui est le préjugé de notre connaissance. Il nous propose une vision préétablie de la réalité. On ne peut l'éliminer, mais il ne faudrait pas qu'il soit un frein à une compréhension objective et large de notre sujet.

Les valeurs et l'ethnocentrisme. Les valeurs nous empêchent de saisir objectivement, de peser et d'analyser impartialement les situations.

La polysémie. L’utilisation des mots en science politique est parfois source de confusion. Alors qu’en sciences naturelles, les mots sont le plus souvent univoque, en sciences sociales les mots peuvent avoir plusieurs sens ; ils peuvent tout dire (et surtout son contraire).

Deux exemples :

Humaniser :

= Rendre doux, établir un caractère humaniste.

= Recentrer sur l’homme, rationaliser par rapport à l’homme.

Libéral :

= Lié à la liberté des marchés, sans considération pour l’homme, en Europe.

= Défense de l’environnement contre les marchés, dans le monde anglo-saxon.

...

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