Le partage de la valeur ajoutée se déforme-t-il?
TD : Le partage de la valeur ajoutée se déforme-t-il?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lstache • 2 Juillet 2020 • TD • 1 342 Mots (6 Pages) • 442 Vues
Pourquoi le partage primaire de la valeur ajoutée se déforme t-il?
Le partage de la valeur ajoutée est une thématique importante en économie. Les économistes tentent d’expliquer les tendances de la variation de celle ci, quels sont les facteurs qui rentrent en compte et ses tendances futures. Il est difficile de prévoir ou d’expliquer ces tendances sachant que l’économie est une science inexacte du notamment a la multitude de facteurs pouvant rentrer en compte.
La valeur ajoutée est un indicateur economique mesurant la richesse créée par une entreprise ou un agent économique a la fin de son processus de production, elle est prise en compte dans le calcule du PIB. Cette valeur ajoutée est d’autant plus importante que celle ci sert notamment a payer le capital et la main d’œuvre. On parle alors de partage de la valeur ajoutée. En effet le capital doit être présent des le début du processus de production, les entreprises ont alors un besoin de financement et rentre sur les marchés financier. La valeur ajoutée est alors divisée une partie sera distribuée aux salariés par le billet de salaire et de prime, une autre peut être conservée par l’entreprise pour s’autofinancer et une troisième sera versée aux investisseurs sous forme de dividendes.
Ce partage est différent selon la vision qu’a choisis d’adopter l’entreprise, même si ce partage est lié a la volonté de l’entreprise on retrouve une tendance qu’on tentera d’expliquer car Celle ci évolue et peut se révéler inégalitaire lorsqu’elle favorise une partie plutôt qu’une autre.
nous verrons si le partage de la valeur ajoutée a t’il tendance à créer de inégalités en la faveur de trois axes avec une diminution de la part de la main d’œuvre, expliqué par un capitalisme financiarisé dû à l’expansion de l’innovation et de la mondialisation.
on remarque au fil du temps une baisse de la part de la main d’œuvre. En effet l’évolution du partage de la valeur ajoutée a tendance à défavoriser les salariés. Comme nous le montre les document 1 et 2 dans les pays du Nord plus précisément ici la France et les États Unis la part du travail dans la valeur ajoutée diminue, le graphique du document 1 nous montre une forte baisse de 7% en France entre 81 et 89 suivit d’une phase de stagnation quant au graphique des États Unis la part du travail diminue elle de 10% a partir de 69. La baisse est d’autant plus flagrante sur le document 7 ou la part du travail diminue de 6% en moyenne a partir des années 2000
ces phénomènes sont le fruit d’un licenciement des entreprises ou d’une diminution des salaires, en effet le travail est régis par l’offre et la demande, on peut alors formuler l’hypothèse selon laquelle les entreprises ont un moyen de pression sur les salariés leur donnant le possibilité de réduire leur offre sur le marché du travail. Cela passe notamment par une substitution de la main d’œuvre lors du processus de production par du capital mais pas seulement.
Depuis maintenant plusieurs années et surtout depuis la fin de l’ère industrielle on remarque une baisse de la syndicalisation. Les travailleurs on perdu cette culture les défavorisant rendant difficile de porter leur faire valoir donc de se faire entendre. En parallèle de ça les entreprises sont de plus en plus puissantes notamment les GAFAM et bien d’autres qui ont le moyen de faire pression sur les gouvernements par le billais de lobby, cela leur permet d’imposer leur vision le plus souvent opposé a celle des travailleurs.
Cette baisse de la part des travailleurs dans la valeur ajoutée est aussi dû a une financiarisation de l’économie. Le marché de la bourse est d’une importance capitale pour les entreprises ayant un besoin de financement.
l’entrée en bourse d’une entreprise permet de financer sa production, ce mécanisme lui permet d’éviter de s’endetter elle même prenant le risque que le fruit de sa production ne recouvre pas l’entièreté de ses coûts. Ce sont alors des actionnaires qui achètent une partie de l’entreprise lui permette d’investir dans du capital et de financer sa production. Ce besoin de financement peut s’avérer vitale pour les entreprises. En effet certaines non pas la capacité de s’autofinancer. Des dividendes sont alors versés aux actionnaires, ces dividendes représentes une part de la valeur ajoutée.
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