Le bilan du RSA

Le bilan du RSA

1. Présentez les différentes catégories de bénéficiaires du RSA

On distingue trois types de bénéficiaires du Revenu de solidarité Active.

[pic 1] Bénéficiaires du RSA Socle :

Il s'agit des foyers bénéficiaires du RSA socle seul qui n’ont pas de revenu d’activité, ou bien, dont les membres ayant un emploi sont en période de cumul intégral.

[pic 2] Bénéficiaires du RSA Socle et Activité

Les bénéficiaires du RSA socle et activité ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources est inférieur à un montant forfaitaire (intervenant dans le calcul du montant de la prestation et dépendant de la composition du foyer)

[pic 3] Bénéficiaires du RSA Activité Seul

Les foyers bénéficiaires du RSA activité seul qui ont de faibles revenus d’activité et dont l’ensemble des ressources est supérieur au montant forfaitaire.

On constate que les bénéficiaires du RSA Socle seul sont majoritaires en étant 1 383 000  en juin 2012, contre 480 000 pour ceux du RSA Activité seul et 223 000 pour les bénéficiaires du RSA Socle et Activité.

1. Le RSA est-il pour les jeunes un facteur de désincitation au travail ?

Le RSA n’est pas un facteur de désincitation au travail pour les jeunes. En effet, l’Insee a comparé le taux d’emploi des jeunes de moins de 25 ans qui ne sont pas éligibles au RSA et le taux d’emploi de ces jeunes âgés de 25 ans. Aucune différence sauf pour les moins diplômés, dont entre 1,7 % et 2,9 % ont été incités à se contenter du RMI (ancêtre du RSA) sur la période 2004-2009.

1. Pourquoi certains bénéficiaires potentiels ne touchent-ils par le RSA ?

Certains bénéficiaires potentiels ne touchent pas le RSA par méconnaissance ou mauvaise connaissance des conditions d’attribution : beaucoup pensent que le RSA est réservé aux demandeurs d’emploi seulement. D’autres (surtout les couples et les personnes les plus diplômées) pensent être dans une situation temporaire, ou refusent de dépendre de l’aide sociale.

1. Après avoir défini les termes « trappe à pauvreté », « trappe à bas salaires », indiquez les limites du RSA.

On appelle « trappe à pauvreté » le risque de voir certaines personnes s’enfermer dans une situation de pauvreté car travailler signifie renoncer à leur temps libre, perdre des allocations et des droits (ex. : le droit à la CMU) et devoir faire face à de nouvelles dépenses (ex. : transport en commun, nourrisse). Elles peuvent ainsi, paradoxalement, avoir un niveau de vie plus faible en travaillant qu’en vivant de l’assistance. Elles sont maintenues dans un état de pauvreté et de dépendance dont il leur est difficile de sortir. Les minima sociaux constituent alors une désincitation au travail.

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