Les PME Bilan

Au cours d’une crise économique sans précèdent les PME tentent de tirer leur épingle du jeu mais délaissées par l’Etat et heurtées de plein fouet par les mesures d’austérité prises par le gouvernement, rencontre avec trois gérants de PME du quartier de Vaise.

Première destination, la pharmacie de Valmy située 35 rue Marietton, nous découvrons que le fait que les français se soignent moins en ces temps difficiles est une réalité, en effet les produit n’étant pas considéré comme de première nécessité ont vu leur TVA passé de 5,5 à 7% pour un taux de remboursement de la sécurité sociale nulle. Or le pharmacien nous explique que ces médicaments dont le prix explose sont les plus vendus ce qui amène les ménages les plus modestes à s’en priver. «Hormis cela nous ne rencontrons aucun problème de fournisseurs et notre affaire se porte plutôt bien» déclare-t-il, il refusera cependant de révéler son chiffre d’affaire annuelle. Et quand la question de sa situation à cour terme lui est posé il esquisse un sourire et nous annonce qu’il ne se soucie pas de cela et qu’il s’estime chanceux par rapport à des PME spécialisée dans certains domaines qui selon lui n’apporte pas la sécurité dont lui profite, il se montre cependant retissant à embaucher un ou plusieurs employés car l’Etat a selon lui délaissé les PME depuis longtemps, « Nous sommes les premières victimes du plan d’austérité compte tenu que nos revenus sont dépendant de la politique mené par la sécurité sociale, si elle restreint la gratuité de l’accès au soins, certains préfèrent ne pas se soigner et cela peut nous mettre rapidement en péril j’espère seulement ne pas avoir à licencier l’un de mes quatre employés», finit il. Une première rencontre plutôt positive d’un pharmacien réaliste qui reste cependant méfiant à propos de l’avenir.

Nous nous rendons ensuite au forum de Vaise, un buraliste nous reçoit, il travaille seul et son bureau de tabac est consideré comme une trés petite entreprise. Lui, la crise il ne connait pas, «La demande de tabac ne baisse jamais nous explique-il et malgré la hausse des taxes sur les produit de l’industrie tabagière renouvelée régulièrement par le gouvernement sous forme d’une augmentation de son prix de 30%, cette demande ne déperit pas elle augmente même c’est une bonne chose» commence il. « En revanche la demande de presse écrite est en chute libre, les journaux intéresse de moins en moins» ajoute il. Malgré cela la vente de tabac compense largement ce manque à gagner d’autant plus que l’emprunt qu’il avait contracté il y a de cela 5 ans pour la création de sa TPE touche à sa fin dans 3 mois. Par conséquent sa situation va considérablement s’améliorer grâce au fait qu’il n’aura plus de mensualités à verser la banque, dans un an il se voit «plus tranquille financièrement» mais craint à l’image du pharmacien que la situation économique n’empire encore et qu’une autre hausse des taxes mises en place par l’Etat sur l’alcool et le tabac n’apparaisse et parvienne à faire baisser la demande en tabac pourtant pratiquement inflexible. « A force de voir cette taxe augmenter régulièrement, cela va peut-être en décourager certains d’acheter des cigarettes qui seront perçus comme un bien hors de prix» ajoute il. Quand on lui demande si

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