La crise financière de 2007/2008, dite « des subprimes »
Étude de cas : La crise financière de 2007/2008, dite « des subprimes ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jude33 • 22 Janvier 2018 • Étude de cas • 4 309 Mots (18 Pages) • 705 Vues
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Économie
La crise financière de 2007/2008, dite « des subprimes », a eu un impact majeur sur le système financier mondial. Le financement des entreprises a été ébranlé et peine à se remettre de cette crise.
Le financement est une opération par laquelle un agent économique se procure les ressources nécessaires à son activité. Il est le fondement même d'une entreprise, elle ne peut pas exister sans financement.
Depuis la crise, les institutions financières ont dû modifier leur conditions d’accès, il est devenu moins aisé de faire appel à elles. D'autres formes de financements se sont développées ou ont été crées pour faire face à la crise afin d'aider les entreprises a démarrer, conserver ou développer leur activité.
Les disparités entre les différents types d'entreprises génère des modes de financement différents.
Nous allons dans un premier temps étudier les différents modes de financements et leur limites pour les TPE, en faisant référence au cas de Monsieur Placide, puis nous montrerons l’écart entre les petites et grandes entreprises en soulignant les avantages de ces dernières. Et nous terminerons en évoquant l'impact du tarissement des financements de l'économie.
- Les différents modes de financement et leur limites pour les TPE :
La crise économique a eu pour conséquence de fragiliser les systèmes de financements. En effet, même si les PME de tailles importantes sont privilégiées par rapport aux autres en voyant notamment leur moyen de financement se diversifier par exemple avec les modes de financement désintermédier que constituent les titrisations, les émissions obligataires et les financements participatifs. La plupart des directeurs de PME s'accordent pour souligner les difficultés à obtenir des financements.
Les accords de Bâle III ont entraîné un durcissement des conditions d’accès des crédits par les banques : garanties supplémentaires, projet fiable et rentable,etc...
Les premiers touchés par ces nouvelles mesures sont les très petites entreprises (<10 salariés). La marge trop faible sur la valeur ajoutée de ce type d'entreprises ne leur permet pas de s'autofinancer. Nous avons vu ,par le graphique publié par la Banque de France, qu'un taux de marges plus ou moins important est caractérisé par la taille de l'entreprise.
Les TPE n'ont pas la possibilité de recourir au marché financier qui nécessite des opérations importantes et une taille critique.
Les possibilités pour le besoins de fond des TPE est donc principalement tourné vers les intermédiaires financiers qui assurent la demande entre offreurs et demandeurs de capitaux. On parle alors de « financement indirect ».
Voici les différents intermédiaires financiers pour les TPE, ainsi que leur limites :
_ Les banques : elles accordent les fonds nécessaires au financement et se payent par les intérêts bancaires. Les intérêts bancaires des toutes petites entreprises ont un coût élevé : le graphique de la banque de France, relève des taux d'intérêts beaucoup plus important pour les micro-entreprise que pour les grandes entreprises. Même si ce taux a chuté après la crise de 2008, il n'en reste pas moins deux fois plus élevés (3%) que pour les GE (1,5%) en 2014.
Nous soulignons aussi que les demandes de micro-crédit (moins de 15 000 euro) sont déboutés dans 40% des cas selon le syndicat des indépendants et des PME. Comme nous l'avons vu précédemment les conditions d’accès sont très restreintes.
Par ailleurs, cette solution ne convient pas au projet actuel de Mr Placide car elles ne financent pas les création d'entreprises. Elles ne soutiennent donc pas l’innovation.
_ La médiation du crédit : mise en place à la suite de la crise par l’État, elle aide les entreprises en difficultés à résoudre leur situation en intervenant auprès des banques et des assurances-crédits. La médiation insiste les banques à réviser leur conditions d’obtention des crédits. Après la crise cette solution a beaucoup été utilisé surtout pour les crédit inférieurs à 50 000 euro.
C'est une solution qui peut convenir parfaitement à Mr Placide pour le démarrage de son activité.
_ Le crédit-bail : c'est un contrat par lequel une entreprise loue un bien (machine ; local, camionnette,etc...),pour une durée déterminée, à une société qui s'engage à une promesse de vente à l'issue du contrat. L'utilisateur n'est pas propriétaire mais cela lui évite d'avoir à sortir les fonds qui auraient été nécessaire à l'achat.
Cela semble également une solution qui peut servir au démarrage de l'activité de Mr Placide.
_ Les business angels : c'est une personne physique qui décide d'investir une partie de son patrimoine financier dans des entreprises innovantes et à fort potentiel. Ils investissent principalement lors de la création d'entreprises. Si le projet de Mr Placide revêt un caractère novateur il pourra demander l'appui d'un business angels.
_ Le crowfunding : c'est un mode de financement participatif entre des particuliers et une entreprises par le don, le prêt ou échange (actions). Limité dans le montant par prêteur 1000 euro, il n'est pas cependant limité dans le nombre de prêteurs.
_ BPI France : c'est une banque publique d'investissement qui est chargé de soutenir les petites et moyennes entreprise. Elle peut accorder des prêts, se porter garante, servir d'assurance et accompagner les entreprises dans leur démarches. Elle s'adresse aux entreprises innovantes mais aussi au créateur de TPE.
Mr Placide a désormais toutes les cartes en main pour choisir le mode de financement adapté à se situation, selon le montant de la trésorerie dont il a besoin pour sa création d'entreprise.
- Les avantages des grandes entreprises dans le financement :
Les grandes entreprises n'éprouvent pas les mêmes difficultés de financement que les PME et les TPE.
Elles disposent de deux modes de financement : le financement interne et le financement externe.
Le financement interne est un autofinancement de l'entreprise par ses propres moyens (apports de capitaux, réserves, etc...). Le taux de marges des grandes entreprises est relativement plus élevé que celui des PME, elles ont un meilleur rendement et donc un bénéfice plus confortable pour pouvoir s'autofinancer. En 2012, la trésorerie des entreprises françaises étaient en hausse de 6% par rapport à l’année précédente.
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