La Crise Des Subprimes
Rapports de Stage : La Crise Des Subprimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar antoinoueee • 9 Décembre 2012 • 1 299 Mots (6 Pages) • 1 222 Vues
Analyser l’enchaînement des mécanismes à l’origine de la crise financière de 2008-2009 et de l’instabilité financière mondiale actuelle. (Vous caractériserez ces mécanismes et insisterez sur les différences entre la crise de 1929 et la crise actuelle).
La crise financière qui a eu lieu en 2008-2009 est une crise d’une gravité rarement atteinte jusqu’alors. On peut d’ailleurs parler de crise bancaire et même de crise boursière, puis de crise économique. Cette crise se traduit par un manque de liquidités de la part des banques qui par conséquent ne peuvent plus rembourser leurs créanciers.
Cette crise a débuté aux Etats-Unis, sur un marché, puis a touché les banques et s’est propagée sur les différents marchés mondiaux.
Le premier mécanisme est la crise des subprimes, conséquence de la chute du marché immobilier américain. Les subprimes sont des prêts immobiliers qui ont été accordés à des ménages aux revenus modestes pour accéder à la propriété.. Mais ces prêts étaient à taux variables et intérêts élevés. Les ménages se sont donc endettés ; de plus, en cas d’impossibilité de remboursement, le bien immobilier était hypothéqué : ces prêts étaient donc, en théorie, sans risquespour les banques.
Les prêts étaient octroyés par des courtiers et non des banquiers, qui recherchaient au maximum le profit. Ces agences étaient les SIV. Ils empruntaient à CT et finançaient des produits sur le long terme.
Mais la hausse des taux d’intérêts de ces prêts à entraîner la hausse des endettements des ménages qui, pour la plupart, ne pouvaient plus rembourser. Les banques ne parvenaient pas à vendre les biens hypothéqués, tant la demande était faible ou à un prix tellement bas que cela accentuait encore plus la crise immobilière. Ces SIV ont ainsi perdu des sommes importantes et sans liquidités ; entraînant leur faillite.
Les Etats-Unis, et notamment la Réserve fédérale américaine (Fed) ont adopté une politique monétaire trop accommodante : depuis la crise financière, la Fed avait baissé son taux directeur à 1%, provoquant une création monétaire trop forte et une bulle sur le marché de l’immobilier et des matières premières. Le gouvernement américain a également encouragé l’accord de prêts à des ménages en réalité non solvables.
En 2006, le Fed, pour éviter une inflation trop forte, a augmenté son taux directeur de 1% à 5%. Cette mesure a provoqué un dégonflement de la bulle sur le marché de l’immobilier et surtout augmenté le coût des crédits « subprimes » pour les particuliers les rendant ainsi dans l’incapacité de faire face à leurs mensualités.
Mais comment se fait-il que cette crise, pourtant localisée à un marché, celui de l’immobilier et des crédits immobiliers, soit parvenue à impacter l’économie mondiale ?
Ces crédits « subprimes » à risque ont été associés à des crédits sains grâce au système de la titrisation et négociés sur les marchés financiers. La chute de la Bourse a mis en difficulté tous les établissements qui avaient investi dans ces produits financiers et a touché tous les établissements financiers. Une crise de confiance s’est alors instaurée au sein même du système bancaire, les banques ayant un excédant de capitaux refusant de prêter de l’argent à celles qui en manquaient.
De nombreuses banques se sont alors retrouvées, comme aux Etats-Unis, dans une situation de manque de liquidités, dans l’incapacité à financer leurs activités et ont été contrainteS de vendre leurs actions et obligations. La vente massive de ces produits financiers dans un cours laps de temps a donc provoqué la chute brutale des valeurs boursières européennes puis asiatiques.
C’est alors que, afin d’enrayer la crise, les banques centrales américaine (la Fed) et européenne (la BCE) ont injecté massivement des liquidités dans le système. Mais ce sauvetage n’est pas sans conséquences sur l’économie. En effet, cette monnaie injectée n’existe pas car elle est créée de toute pièce par les banques centrales. Il y a donc un risque fort d’inflation si l’augmentation n’est pas faible et continue. La crise économique qui a commencé début 2008, est en partie due à la hausse du prix des matières premières
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