L'origine de la droite
Cours : L'origine de la droite. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Mars 2013 • Cours • 9 711 Mots (39 Pages) • 817 Vues
INTRODUCTION
L'origine de la droite puise ses racines dans la Révolution française. Il s'agissait de la position occupée par les partis politiques dans l'hémicycle : les députés royalistes et conservateurs , favorable au maintien du veto se rangèrent à la droite du président de séance, et ceux hostiles et plutôt progressistes se rangèrent à Gauche. La pratique est restée et s'est ensuite largement étendue au reste de l'Europe. Ce clivage Droite-Gauche rythme la vie politique de la plupart des démocraties . La droite est réputée plus conservatrice et la gauche plus réformatrice , voire révolutionnaire. Dans cette optique , cela pourrait laisser croire, à priori , que la Gauche est la seule favorable à la construction européenne , notamment avec la volonté de François Mitterand ou encore celle Willy Brand . Mais la Droite a elle aussi jouée un rôle crucial dans le processus. A vrai dire , il n'y a pas " la Droite" mais "les Droites" car ce n'est pas un corps homogène. En effet, au sein même de la droite il y a un clivage sur la destination à suivre quant à la construction européenne .
Il y a également une autre opposition à relever , entre deux conceptions de l'Europe : d'un côté il y a le , qui ménagerait les souverainetés étatiques existantes , et de l'autre un conception espérant un dépassement des souverainetés par un processus d'unification , d"intégration". La deuxième conception est franchement fédéraliste , exposé par exemple par Coudenhove-Kalergi dans son manifeste Paneurope : "La question de l'Europe , écrit-il se résume deux mots : unification ou écroulement" . Cependant , au niveau gouvernemental , au sein de la classe politique européenne , la seule conception exprimée est celle d'une prudente coopération entre les états.
Au sortir du second conflit mondial , il y a une volonté de prospérité et de préserver la paix. Si à la suite de la Première guerre mondiale , il y avait encore dans une ère de gentille coopération , l'heure est , après 1945 , à l'intégration et aux premiers projets concrets ... mais c'est sans compter sur une opposition obstinée des différents courants de droites.
Face au projet européens , les forces politiques occupent une place essentielle dans la mesure où elles font le lien entre le " penser" et le " construire" . Qu'il s'agisse des partis politiques ou des syndicats , ils sont amenés à se positionner sur le champ européen chaque fois qu'il devient un thème de l'actualité . Il participent donc au débat de l'Europe dans le sens où ils sont , dans le système des démocraties représentatives , les intermédiaires décisif entre les " producteurs d'idéologie" et les Citoyens. Dès lors la question s'impose de s'intérogger sur la perception de penser et de construire l'Europe par les partis politique de droite en Europe ?
Nous avons d'un côté des familles politiques de droites plus engagées ( I) que d'autres , voire carrément hostile ( II)
I )La démocratie chrétienne et les partis libéraux , les familles les plus engagée dans la construction européenne.
Ds un 1er tps, les projets et les 1 ères réalisations européennes ne prévoient que la mise en place d’1 coopération entre les états européens. Il s’agissait de coordonner l’action des différents gouvernements ds 1 traité et d’essayer de les faire participer, dc coopérer, à un projet commun. A partir du début des années 1950, les « pères » de l’Europe (Jean Monnet et Robert Schuman) adoptent 1 stratégie d’intégration, nouvelle stratégie qui vise à édifier 1 union européenne au moyen d’1 transfert de compétence des états souverains vers des instances supranationales fonctionnant selon la règle de la majorité soit une démarche beaucoup + ambitieuse. Mais ils savent que cela ne pourra être fait que petit à petit, secteur par secteur. C’est le fonctionnalisme ou l’ « Europe des petits pas ».
Un objectif d’ intégration européenne.
Les parties démocrates/les partis libéraux sont donc animés par 1 volonté d’intégration européenne de + en + poussée. Il faut organiser l’Europe ds 1 structure propre avec un gouvernement européen doté de véritables pouvoirs forts .
La démocratie chrétienne est + favorable à la construction européenne car ils en sont les précurseurs, notamment avec des personnages (Alcide de Gasperi, Konrad Adenauer, Robert Schuman) .
Veulent mettre en place une Europe Vaticane inspirée des préceptes chrétiens, pour remettre en place une Europe Chrétienne unie , à l’instar de l’Empire Romain autrefois . « L’universalisme chrétien » L’Europe des chrétiens-démocrates c’est donc :
une Europe chrétienne
une Europe pacifique
une Europe démocratique
Les partis démocrates –chrétiens qui se retrouvent dans la quasi-totalité des démocraties libérales européennes APRES 1945 globalement en favorable à l’idée d’Europe .
Ainsi, en Allemagne, Konrad Adenauer a milité depuis les années d’entre-deux guerre dans les courants pro-européens, pour en faire à l’époque où il était chancelier un point fort de la reconstruction de la RFA. Plus récemment, dans les années 1980-1990, Helmut Kohl, tout en réaffirmant que la réunification allemande était la priorité de sa politique, a toujours soutenu les impulsions de relances européenne.
L'Italie de Gasperi est acquise à l'idée européenne. La démocratie chrétienne a fait parti depuis 1945 des partis qui ont largement contribué à l’émergence du projet européen depuis la CECA et jusqu’au traité de Maastricht (1992)
En France, si la démocratie chrétienne n’a pas d’existence sur la longue durée, le succès bref du MRP sous la IV ème république a certainement facilité la mise en œuvre du chantier européen.
Ils ont le soutient des libéraux pour le processus européen : Ils n’ont pas d’existence durable dans les divers pays européens. Ils existent sous forme diverses : Au Royaume-Unis dans les années de l’entre-deux-guerres puis jusqu’au années 70 . Aussi en Allemagne sous République de Weimar, puis en RFA jusqu’au années 80 , En France , à travers des mouvements le + souvent privé de militants , mais très présent dans les joutes parlementaires , notamment avec l’Alliance démocratique dans
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