Introduction à l'économie
Cours : Introduction à l'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Andrea Cignacco • 8 Avril 2018 • Cours • 1 080 Mots (5 Pages) • 444 Vues
INTRODUCTION A L'ECONOMIE
→ Relation UE/RU post-Brexit :
Les 7 alternatives à une appartenance à l'UE. L'option privilégiée par les partisans du Brexit, tels Boris Johson, était celle d'un statut spécial par le RU :
- Il resterait à moitié membre de l'UE, participant seulement aux politiques et à la réglementation du marché unique ;
- continuant à avoir accès à ce dernier ;
Mais les textes actuels n'autorisent pas un tel statut. Cette opinion ouvrirait la boîte de Pandore d'une Europe à la carte, et donnerait sans doute des idées aux eurosceptiques.
Il reste ainsi au RU 7 alternatives pour définir sa relation avec l'UE, dont aucune d'est vraiment satisfaisante :
1. Le RU négocie une coopérative « la carte »
2.L'option « norvégienne » : le RU rejoint l'Espace Economique Européen (EEE).
3. Le RU signe l'Accord européen de libre-échange, sans être membre de l'EEE.
4. « L'option suisse » : le RU négocie des accords bilatéraux.
5. Le RU négocie un accord de libre-échange sur mesure avec EU.
6. L'option « turque » : une union douanière.
7. Le RU ne conclut aucun accord avec l'UE et laisse les règles de l'OMC régir le commerce entre les 2 blocs.
→ Le RU négocie une coopérative « la carte »
Dans le cadre des négociations du retrait, correspondant à l'Article 50 du Traité du l'UE, le RU pourrait négocier un traité de coopération « customisé » qui lui permettrait de choisir les politiques auxquelles il adhère. Il pourrait ainsi accepter d'être lié par les règles du marché unique pour en conserver l'accès tout en rejetant la PAC : la politique agricole commune...
Cela ouvrirait la voie d'une Europe à la carte, qui serait sûrement rejeté par les partenaires du RU, insistant sur le fait que la liberté de circulation des biens, des personnes, des services, et des capitaux est une et indivisible.
De plus le RU ne participerait pas à l'élaboration des règles du marché unique. Il devrait verser une contribution financière importante et il ne bénéficierait plus de Traité de Libre Échange conclus par l'UE. Une perte de souveraineté difficile...
→ L'option norvégienne : le RU rejoint l'EEE
Comme l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, le RU pourrait devenir membre de l'EEE et serait aussi contraint de singer l'Accord Européen de libre-échange).
Les pays sont liés par les règles de marché unique, les 4 libertés et les régions concernant la concurrence et les aides de l’État, sans avoir leur mot à dire sur l'élaboration de cette législation et tout en étant exclus des autres politiques.
Mais le RU devrait accepter le fait que tous les pays de l'EEE, parlent d'une seule voix au sein du comité conjoint qui gère l'accord européen de libre-échange et les relations de l'UE.
Les pays de l'EEE sont en dehors de l'union douanière, ce qui signifie que pour certains produits, ils doivent payer des droits de douane élevées.
La RU devrait payer à l'UE une participation financière comparable à celle d'un État membre.
→ Le RU signe l'Accord européen de libre-échange, sans être membre de l'EEE.
Le RU pourrait redevenir signature de l'Accord européen de libre-échange qu'il a dénoncé en 1973, lorsqu'il est devenu membre de l'UE. Cela procurerait peu d'avantages économiques.
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