ECO DROIT N°1
Analyse sectorielle : ECO DROIT N°1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloecerise • 29 Novembre 2016 • Analyse sectorielle • 2 058 Mots (9 Pages) • 813 Vues
Économie Générale
Le marché du cacao est un marché qui pourrait connaître des difficultés d'ici 2020. Pour tenter d'expliquer cela, nous allons tout d'abord étudier les caractéristiques du cacao et expliquer pourquoi une telle évolution des prix en utilisant la notion d’élasticité qui mesure la variation de la demande en réaction à une variation de prix. Tout en expliquant cela, nous pourrons montrer qu'une hausse de prix est susceptible d’entraîner une hausse de l'offre. Dans un deuxième temps, nous constaterons un dysfonctionnement du marché au Cameroun, et nous allons voir les moyens mis en œuvre pour améliorer ce fonctionnement. Et enfin, nous allons identifier l'externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l'Ouest, en évoquant la notion de défaillance de marché et de bien commun, et nous montrerons pourquoi l'intervention de l’État est nécessaire.
Les caractéristiques du cacao sont diverses et peuvent expliquer l’évolution des prix.
Tout d'abord, il faut noter que depuis les années 2000 le cacao connaît une forte progression des prix. L'arrivée de nouveaux consommateurs qui sont les pays émergents comme la Chine, ou encore l'Inde, créés des difficultés de production pour les pays producteurs d'Afrique de l'Ouest ( Ghana, Cameroun, Cote d'Ivoire) qui peinent à répondre à cette augmentation de la demande. En effet, il faut savoir que les cycles de production de cacao sont longs, il faut environ 8 ans pour qu'un cacaoyers atteigne maturité. De là, les producteurs ne sont pas équipés, et n'ont pas les moyens pour s’équiper des machines nécessaire pour augmenter la production. De plus, ils doivent faire face au réchauffement climatique. De ce fait, les producteurs peinent à répondre à la hausse de la demande. Tout cela, peut entraîner ces petits producteurs à se tourner vers d'autres cultures comme celle de l'huile de palme ou de l'hévéa , car le cacao est une culture de plus en plus contraignante, et trop coûteuse.
Suite à cela, nous pouvons constater une forte évolution des prix depuis les années 2000. En effet, en 2013, nous remarquons qu'en l'espace d'environ 7 mois, le cours de la tonne de cacao est passé de 2104 dollars US à 2564 dollars US à New York. Le cacao devenant donc de plus en plus rare, les producteurs le vendent de plus en plus cher. Cependant, cette hausse de prix, n’empêche pas une hausse de la demande, à laquelle il sera difficile de répondre à court terme. Nous avons donc à faire à une élasticité positive, car l'augmentation de prix provoque une hausse de la demande, alors que l' élasticité est négative ( plus courante ) lors de la hausse du prix, provoque une diminution de la demande. Dans le cas présent l’élasticité est faible, car la hausse du prix n'a qu'un faible impact sur le demande, puisque nous pouvons constater que la demande de cacao progresse de 1,5% chaque année. Enfin, grâce à cette augmentation, les petits producteurs pourraient saisir l'opportunité de se voir émerger sur le marché du cacao. Si le prix augmente, l'offre augmente elle aussi. C' est donc pour cela que les producteurs doivent protéger leurs exploitations, pour assurer un meilleur rendement, en utilisant les moyens chimiques.
Le marché du cacao connaît un dysfonctionnement, cependant des moyens sont mis en œuvre pour améliorer ce fonctionnement.
Un dysfonctionnement de marché, représente un marché ne correspondant pas au concept de la concurrence parfaite, c'est à dire que le prix d'équilibre ne serait pas respecter. Le prix d'équilibre est celui qui égalise les quantités offertes et demandés. Nous pouvons constater que les producteurs du Cameroun ne reçoivent qu'entre 15% et 8% du prix international moyen pour chaque kilo de cacao vendu. De plus, d'une ville à une autre les revenues des producteur peuvent être différents. L'écart de ces revenus d'une ville à une autre, peut atteindre les 50%. Ce dysfonctionnement, résulte d'un manque d'informations nécessaires des producteurs pour négocier les conditions de ventes de leurs produits, tandis que, les acheteurs et exportateurs sont bien mieux informés sur le cours international de référence au jour le jour.
Pour venir à bout de ce dysfonctionnement, des moyens ont été mis en place. En effet, les petits producteurs pauvres, n'ont pas accès aux moyens qui leur permettraient de connaître un prix équitables pour leurs produits. Grâce à internet, par la biais de stratagèmes comme INFOSHARE, les producteurs se voit accéder aux derniers nouvelles du marché. Cependant, certains villageois ne peuvent se fournir l’accès à internet. Pour résoudre ce problème, on utilise les émissions de radios, qui deux fois par jours diffuseront ces dernières nouvelles, qui permettront aux producteurs de fixer leurs prix.
La production de cacao engendre une externalités, qui nécessite l'intervention de l’État.
Une externalité représente les retombées collatérales ( négatives ou positives) sur des acteurs, engendrés par d'autres acteurs économiques recherchant leurs propre intérêt. Ici, l'externalité négative est représentée par la déforestation, et la préservation de la biodiversité. En effet, la culture du cacao, entraîne un mouvement de déforestation, qui accentue encore plus le réchauffement climatique. Pour la protection de ce bien commun qu'est la foret, l’État doit intervenir pour réguler l'exploitation du cacao et en conséquent de la déforestation. Cette défaillance du marché, dégrade un bien collectifs, et l’État se doit donc intervenir. Lorsqu'une externalité est négative, et engendre des dégradations, l’État peut intervenir en utilisant le mode de taxation, qui a pour effet de dissuader, ou en créant un marché spécifique. Dans le cas présent, l’État africains intervient en menant une réforme ambitieuse, afin de renforcer la transparence dans la gestion des ressources et la bonne gouvernance, et de développer une économie cacaoyère durable.
Droit
Dossier 1 :
1)
Monsieur ROYLE est actionnaire majoritaire et le Directeur Général de la S.A. LYSAV. Il souhaite embaucher Monsieur Pierre BESRO pour un durée déterminé, pour remplacer un de ses salarié faisant l'objet d'un arrêt de travail de deux mois. Monsieur BESRO, serait
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