Définition et émergence de l’analyse économique
Cours : Définition et émergence de l’analyse économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pnakX57 • 30 Septembre 2018 • Cours • 1 838 Mots (8 Pages) • 685 Vues
Economie
Définition et émergence de l’analyse économique :
-Une approche historique : les économistes ont orienté leurs recherches vers un domaine concret :
-La production ou la consommation
-Les échanges commerciaux
-Le chômage, l’inflation, …
Mais « l’objet » de l’analyse économique ne peut être résumé à une liste de sujets concrets
-Les phénomènes purement économiques n’existent pas (ex facteur sociologique)
-C’est plus la méthode d’analyse et les conclusions diffèrent
Pour expliquer un mot polysémique (=plusieurs sens) :
-La réalité économique (« l’économie française »)
-Un système économique (« économie capitaliste »)
-L’analyse économique dans son ensemble
-Une théorie économique (« économie keynésienne »)
-Un comportement (« réaliser des économies d’échelle » (= concerne les entreprises, c’est le fait d’augmenter la production pour réduire le cout unitaire)
Et aboutir à une définition basée sur 2 concepts fondamentaux.
Définition :
On peut considérer que l’économie étudie la façon dont les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares en vue de satisfaire au mieux leurs besoins
Deux concepts fondamentaux qui définissent l’économie :
-C’est une « façon particulière de considérer les comportements humains »
-L’analyse combine à la fois des éléments « macroéconomiques » et « microéconomiques ».
Qui conduisent aux questions de base de tout économiste :
-Qui sont les décideurs ?
-Quels sont leurs objectifs ?
-Quels sont les moyens disponibles ?
-Quelle est la solution optimale compte-tenu des ressources ?
En économie, une personne va être analyser par son comportement, on dit que nous sommes des êtres de calculs qui agissent de façon rationnelle.
« Économie » est formé par 2 mots grecs :
- « OIKOS » : la maison
- « NOMOS » : les règles
Administration du patrimoine (comment le faire fructifier)
Notion de rareté et de choix, au cœur de l’analyse économique.
La disproportion entre besoins et ressources
On considère qu’une partie des actions humaines étudiées par l’économiste répondent au problème de la rareté car c’est un phénomène fondamental et permanentent
Fondamentale : parce que l’activité humaine lutte contre la rareté
Permanent : car aucune société, aucune époque, n’ont échapper et ne pourront échapper par les besoins face à des ressources rares.
Besoins humaines illimités, mais l’on a toujours de nouveaux besoins, avec des ressources limitées. C’est la rareté qui va conditionner la science économique. Si tout était illimité, l’économie n’existerait peut-être pas.
On va distinguer différentes catégories de bien
Bien économiques ou biens libres ?
Définition :
-Résulte-t-il du travail humain ?
-A-t-il un coût d’acquisition ?
Si la réponse est oui aux 2 questions, alors on considère que c’est un bien économique. Seul sont considéré comme des biens économiques, ceux qui sont rare par rapport aux besoins des gens.
-Gratuité du bien ?
Si le produit est disponible dans la nature sans effort, c’est un bien dit « libre »
Ex : air est libre, ainsi que l’eau.
La frontière entre bien économique / biens libres, est mince.
L’ensemble des biens nous entourant sont des biens économiques nécessitant un coût d’acquisition.
Ex : On a surestimé l’eau et l’air, de sorte qu’aujourd’hui pour en avoir des « propre » on doit les payer par exemple en Asie où l’air est très saturé en CO2.
Classification des biens économiques
-De la nature du besoin
*biens de consommation : permet de satisfaire directement les besoins des consommateurs (=biens directs, bien final)
*biens de production : permet de produire d’autres biens (= matières premières), ce sont des biens intermédiaires, indirects lié à la consommation.
Certains biens peuvent être les 2 à la fois comme l’électricité, l’énergie utilisée par un ménage et devient un bien de production pour faire tourner les machines de l’industrie par exemple.
-De leur durée d’existence
*Biens non durables : sera immédiatement détruit lors de la consommation (ex : nourriture)
*Biens semi-durables : leur usage s’étale sur une période plus longue, mais sera nécessaire de les remplacer de façon périodique (ex : pc)
*Biens durables : dont l’existence se prolonge, de nombreuses années
-De leur nature (pb de la séparation entre biens et services)
*Biens tangibles : (ou matériels) : palpables
*Services intangibles : (ou immatériels) : non palpables
-De leur degré d’interchangeabilité
*Biens fongibles : bien interchangeable avec un autre. (Ex : sucre d’une marque ou d’une autre)
*Biens non fongibles : Ont un caractère unique réel ou perçu par le client.
-Du degré d’exclusion (bien publiques/privé)
*Biens publics avec 2 sous catégories : on considère les biens publics comme ceux qui visent à satisfaire des besoins publics collectifs (ex : bus, tram, …), mais aussi des besoins considérés comme privilégiés par la puissance publique.
...