D'Antigone de Sophocle

Commentaire du texte

d'Antigone de Sophocle

        Le Vème siècle avant Jésus-Christ est le siècle du miracle grec. En effet, c'est au Vème siècle avant Jésus-Christ que se rencontre de nombreux écrivains, penseurs, poète ou encore philosophes qui ont donné a beaucoup de disciples de l’esprit leurs fondations premières. Socrate qui est considéré comme le fondateur de la philosophie occidentale fait partie de ce siècle tout comme Sophocle, Euripide et Eschyle qui sont considérés comme les grands auteurs de la tragédie grec. En effet, Sophocle est cité comme paradigme de la tragédie par Aristote, notamment pour l'usage qu'il fait du chœur et pour sa pièce Œdipe roi. Son théâtre rompt avec la trilogie « liée » et approfondit les aspects psychologiques des personnages qui sont souvent rejeté tout comme nous allons le voir avec le personnage d'Antigone.

La tragédie met souvent en scène un dilemme, une contradiction insurmontable qui conduit généralement à la mort. Ainsi, la tragédie d'Antigone écrit en 440 avant JC par Sophocle met en scène une tragédie grec qui se passe à Thèbes. Au cours de la guerre des 7 chefs, les freres d'Antigone, Eteocle et Polynice s'entre-tuèrent. Le roi Créon, l'oncle d'Antigone fit alors donner à Etéocle une sépulture décente, mais ordonna que le corps de Polynice le traite reste sans sépulture. Antigone convaincue que la loi divine devait l'emporter sur les decrets humains decida de rendre les honneurs funèbres à son frère. L'extrait étudié de la pièce est donc le moment où Antigone avoue à Créon avoir violé son décret. Nous allons étudié dans un premier temps le nomos comme un droit humain dicté par le pouvoir étatique puis nous étudierons l'argumentation d'Antigone pour dénoncer les limites du nomos.

        I- Le nomos, un droit humain dicté le roi.

        Nous verrons tout d'abord que le nomos est un droit obligatoire mais que toutefois il peut être enfreint par la désobéissance.

         A) Le caractère obligatoire du droit écrit

        L'extrait commencepar le fait qu'Antigone avoue à Créon que c'est bien elle qui a enterrer son frère Polynice dans la nuit en qu'un des gardes de Créon l'a surpris. Comme elle le dit d'elle même « Je l'avoue, je ne nie pas l'avoir fait », en aucun cas elle n'assume pas ce qu'elle a fait, elle défend ses idées à n'importe quel prix. En effet, elle n'a pas peur des conséquences ce qui surprend Créon qui lui demande si elle était au courant du décret qui l’empêchait formellement d'enterrer son frère Polynice considéré comme un traître par Créon, alors cette dernière lui répond « Je le connaissais. Comment l'aurais-je ignoré ? Il est connu de tous. » Ce qui signifie que la loi est est connu de tous, en effet la loi est générale et elle s'applique à tous. Ainsi, une personne ne doit pas ignorait l’existence d’un texte. Pour cela, il est important de faire connaître les textes législatifs et réglementaires aux particuliers. En effet, Nul n’est censé ignorait la loi. Le fait que la loi est générale et que tout le monde est au courant renforce le fait qu'elle soit bligatoire pour tout ceux qui la connaissent.

Le droit est obligatoire et il se fait respecté grâce à ces sanctions. En effet, on peut voir que Antigone n'a pas respecté la règle de Créon qui refusait d’enterrer le frère d'Antigone, et elle en ai sanctionné à la peine de mort.

        B) Un droit cependant limité par la possibilité de désobéissance

        Bien que la règle de droit écrit a un caractère obligatoire, elle peut aussi être désobéit pas ses citoyens. En effet, bien qu'Antigone ai eu connaissance de la règle de droit qui l’empêchait d'enterrer son frère elle a pourtant tout de même décider de le faire. Elle ne nie pas l'avoir fait car elle assume complètement son acte et explique le pourquoi de ce qu'elle a fait. On peut donc dire que malgré le fait que le droit écrit sois obligatoire il n'est pas parfait et ne correspond pas à tout le monde c'est pour cela que Antigone ne arrive à enfreindre la loi car pour elle la selon laquelle son fere ne pouvait as etre enterré est injustifié et dépasse le compétence du législateur.

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