Contexte économique 2012-2013

Contexte économique 2012-2013

L’économie mondiale connait une croissance modérée depuis l’été dernier puisque celle-ci est retardée par la hausse des prix des matières premières, les conséquences économique du tsunami au Japon, les tensions sur les dettes dans la zone euro ainsi que le durcissement des politiques budgétaires que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.

Néanmoins la croissance mondiale devrait repartir au cours du second semestre. Elle serait soutenue par un assouplissement des politiques monétaires et budgétaires dans les pays émergents.

L’année 2012-2013 se caractériserait économiquement parlant par un redressement de l’investissement des entreprises. Plus mature en Asie ou encore t Etats-Unis qu’en Europe ou Japon.

En effet, l’économie mondiale connaitra un changement important de physionomie dans le sens où les régions de croissance s’essoufflent et se transforment en foyer de crise pendant que de nouvelles régions dynamique tel que la Chine ou l’Inde deviennent moteurs de croissance et d’innovation.

Comme exemple, le Japon qui connait une croissance d’activité grâce au soutien public à la reconstruction ou le Royaume-Uni qui est en récession. Les pays émergents quand à eux se trouvent dans une situation intermédiaire puisqu’ils sont en croissance mais à un rythme inférieur à celui qu’ils avaient avant la crise.

Toutefois, au sein même de l’union européenne, les divergences entre pays et zones devraient persister. Même si la zone euro resterait à la traîne de l’économie mondiale, il y a néanmoins des pays comme l’Allemagne qui restent en croissance tandis que d’autres comme l’Espagne ou l’Italie qui resteraient en récession.

Cependant, cette croissance est régulièrement menacée par les instabilités que connait la Zone Euro et sur les matières premières.

En effet, la crise de la dette dans la zone euro demeure la plus grave menace pour l’économie mondiale. Les Nations Unies affirment dans leur rapport « situation et perspectives de l’économie mondiale 2012 » qu’une évolution de la crise pourrait causer de graves remous sur les marchés financiers ainsi qu’une forte poussée de l’aversion pour le risque, ce qui entrainerait à un nouvel affaiblissement de la croissance mondiale.

Néanmoins, ces perturbations ne feront pas dévier la croissance mondiale : elle atteindrait 3,8% en 2013 même si certains rapports affirment qu’à cause du ralentissement marqué en 2011, la croissance économique mondiale restera faible en 2012. En effet, la plupart des régions progressent à un rythme inférieur à leur potentiel. Le produit mondial brut devrait atteindre 3,1% en 2013.

Il faut souligner que cette phase d’expansion de l’économie mondiale se fait d’une façon très hétérogène selon les régions.

En ce qui concerne l’Asie et l’Amérique latine, la croissance se modérerait en 2012 en restant dynamique. Par contre, en Europe émergente l’activité dépend des évolutions en zone euro.

Aux Etats-Unis, la reprise est hésitante mais la rehaussé de 2011 devrait se prolonger grâce à l’évolution des comptes des agents privés. Enfin, l’Europe et le Japon sont confrontés à une phase de guérison agitée.

En effet, au Japon, le retour à une croissance parait possible dès fin 2012, croissance soutenue par les efforts de reconstructions. Finalement, il est à souligner que la zone euro pourrait bénéficier de l’effet d’entraînement de la croissance américaine.

Aussi, dans les pays émergents, la baisse du prix des matières premières réduit les pressions inflationnistes ce qui permet aux autorités de ces pays des marge de manœuvre monétaires et budgétaires afin de faire face au manque de dynamique relatif de leurs économies. Ces politiques expansionnistes permettraient à la demande des pays émergents de se redresser au second semestre de 2012.

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