Commentaire portalis
Commentaire de texte : Commentaire portalis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar u21907161 • 18 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 517 Mots (3 Pages) • 917 Vues
INTRODUCTION DU COMMENTAIRE
Phrase d’accroche
« Voulons-nous tuer le fanatisme, maintenons la liberté de conscience ; il n’est
plus temps de détruire, mais de gouverner » avait déjà déclaré Portalis au
Conseil des Anciens en 1796. Très certainement Portalis avait attaché le plus
grand soin à la rédaction de cette partie du Discours préliminaire touchant au
divorce.
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Présentation du texte et de l’auteur
Au nom de la commission de rédaction nommée par le gouvernement, le 20
janvier 1801, il avait été chargé de présenter au Conseil d’Etat ce long exposé
des motifs, véritable préambule du futur Code civil. Portalis (1745-1807),
avocat au Parlement d’Aix-en-Provence sous l’Ancien régime, administrateur
de son département (Bouches-du-Rhône) au début de la Révolution avant
d’être élu à la seconde assemblée sous le Directoire, était devenu membre du
Conseil des prises et conseiller d’Etat sous le Consulat et serait bientôt
sénateur sous l’Empire. Rédacteur du Code civil avec Tronchet, Maleville et
Bigot-Préameneu, il inspira le Discours préliminaire sur le projet de code civil
(1800). Non seulement Portalis se souvenait que la discussion sur les articles
du divorce avait provoqué l’échec du troisième projet de Cambacérès (1796),
mais encore, tout au long de sa carrière, Portalis avait manifesté et
manifesterait encore une attention et un intérêt particulier aux rapports du
Spirituel et du Temporel. Dès 1770, séduit par l’esprit de tolérance des
Lumières, il s’était signalé par sa Consultation sur la validité du mariage des
protestants ; cet ouvrage avait fait l’objet de plusieurs éditions à La Haye et à
Genève. Sous le Directoire, avant d’être “fructidorisé” (1797), il s’était opposé
aux mesures anti-religieuses du régime. Sous le Consulat, il fut chargé des
affaires religieuses avant d’être nommé ministre des cultes (1804).
Milieu historique
En 1800, le gouvernement consulaire menait une politique d’apaisement et de
ralliement à destination des royalistes résignés et des révolutionnaires assagis.
Il s’employait également à éteindre le conflit entre l’Etat français et l’Eglise
catholique. Les dissensions religieuses engendrées par la Constitution civile
du
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