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Commentaire linéaire constitution Tanta

TD : Commentaire linéaire constitution Tanta. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2018  •  TD  •  369 Mots (2 Pages)  •  570 Vues

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Issu d'une famille de robe anoblie au XVIe siècle, René Nicolas Charles Augustin de Maupeou (1714-1792) est le fils aîné de René Charles de Maupeou (1688-1775), premier président du Parlement de Paris de 1743 à 1757. Maupeou débute sa carrière en étant le bras droit de son père puis devient à son tour premier président de 1763 à 1768. Lorsque le chancelier Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil démissionne de ses fonctions le 14 septembre 1768, il est convenu que René Charles de Maupeou lui succède tout en renonçant aussitôt à son office au profit de son fils. Le voilà chancelier mais d’un jour, puisque le 16 septembre 1768 son fils prend ses fonctions. Il devient à son tour chancelier, sans savoir qu’il serait le dernier chancelier de la monarchie. Le passage à commenter ici est issu du discours du chancelier Maupeou sur le droit de remontrances des cours souveraines (décembre 1770).

 
Quelle que soit leur perspective concernant l’histoire du Parlement de Paris, les historiens du règne de Louis XV portent tous une attention particulière à deux événements : la séance de la flagellation (mars 1766) et le lit de justice  du 12 avril 1771. En 1766, le roi se rendit au Parlement, sans avoir prévenu les magistrats à l’avance, pour infliger une cuisante réponse aux nombreuses remontrances de la cour au sujet de « l’affaire de Bretagne » et réaffirmer le principe essentiel de l’indivisibilité de la souveraineté royale. Par contraste, en 1771, Louis XV présida le lit de justice au cours duquel le chancelier René-Nicolas-Augustin de Maupeou impose une série d’édits qui remodelaient le système judiciaire. À l’issue de la cérémonie, le roi prend la parole pour dire « Je ne changerai jamais », une brève déclaration tout à fait typique du monarque mais dont la violence surprit son audience. Ces deux événements, qui provoquent en leur temps de nombreux commentaires, ont été depuis lors envisagés comme des étapes importantes dans la crise des relations entre le roi et ses parlements aboutissant à la révolution de 1771.

I. Les prétentieuses revendications du parlement 
A) La revendication de nouvelles fonctions 
B) La prétention d'un puissant statut 

II. La riposte du roi souverain
A) L'attestation de ses attributions exclusives
B) L'avertissement aux parlementaires

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