Les politiques de l'emploi
Cours : Les politiques de l'emploi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar babounette2109. • 1 Mai 2016 • Cours • 3 293 Mots (14 Pages) • 1 789 Vues
LES POLITIQUES DE L’EMPLOI |
REPERAGES EMPIRIQUES
- 29m population active = en âge de travailler ayant un emploi ou activement à la recherche d’un emploi
- Rythme de la création d’emploi a fléchit à partir des années 70 80 avec la hausse du chômage
- Taux d’emploi = 26,5m : tertiarisation 79% de l’emploi totale (résultat de la tertiarisation de l’économie ), explique en partie pourquoi les gains de productivité au niveau macro ont diminué
- Majorité des emplois aujourd’hui en terme de flux => CDD mais la part des emplois totaux 7% => le CDI reste la norme : 70% des jeunes sont en CDI 3 ans après leur 1ère embauche
DEFINITIONS
Définition conventionnelle du chômage
BIT
- Chômeur => sans emploi, à la recherche d’un emploi et immédiatement disponible pour occuper un emploi.
POLE EMPLOI
- Distingue les 5 catégories de chômeurs : A,B,C,D,E
LES POLITIQUES DE L’EMPLOI
- Celles qui ont pour but de compléter la politique macro éco
- Ont pour but d’infléchir indépendamment de la conjoncture les règles de fonctionnement du MDT afin de diminuer les écarts entre le niveau d’emploi et le niveau de population active
Les politiques de l'emploi désignent en général les politiques de lutte contre le chômage
l’OCDE distingue 2 grandes catégories : les politiques actives et les politiques passives.
- Les politiques de l'emploi actives
But :obtenir une croissance plus riche en emplois. Traitement économique du chômage
Moyens :
inciter les entreprises à embaucher (primes à l'embauche de jeunes par ex ou réduction du coût du travail par allégement ou exonération de cotisations sociales),créer des emplois dans le secteur public (embauche de nombreux fonctionnaires en 1981-82), · aider les chômeurs à créer leur propre entreprise,aider à la création d'emplois dans le secteur non marchand par un financement public (les Contrats Emplois Solidarité par ex),améliorer le fonctionnement du marché du travail par une meilleure communication entre les offres et les demandes d'emplois, par des conseils donnés aux chômeurs...,favoriser la formation professionnelle, afin que la main d'oeuvre puisse s'adapter aux changements technologiques (recyclage, stages, etc...),introduire une plus grande flexibilité sur le marché du travail (suppression de l'autorisation administrative de licenciements en France, lutte contre le pouvoir des syndicats en Grande Bretagne).
- Les politiques de l'emploi passives.
But : rendre le chômage supportable et réduire la population active occupée. => traitement social du chômage
Moyens :
indemniser les chômeurs (allocations chômage)
inciter au retrait d'activité (favoriser le temps partiel volontaire, financer les départs en pré-retraitele retour au pays des immigrés,abaisser l'âge de la retraite (de 65 à 60 ans en France en 1982),partager le travail par la réduction du temps de travail (loi Aubry en France avec les 35 heures).
Sur un plan théorique, on oppose notamment les politiques de l'emploi d'inspiration keynésienne et celles d'inspiration libérale : tout dépend du diagnostic que l'on fait à propos de la situation de l'emploi.
Les politiques de l'emploi d'inspiration keynésienne conviennent à un diagnostic de "chômage keynésien" : on pense que le chômage est plutôt conjoncturel, qu'il est dû à une insuffisance de la demande tandis que les capacités de production sont sous-employées, alors des politiques macro-économiques pourront viser à soutenir la croissance (politiques actives de relance). Mais les politiques de l'emploi keynésiennes peuvent inclure aussi les politiques dites passives en tant qu'actions structurelles de stabilisation durable de la demande. Ce sont donc essentiellement des "politiques de la demande".
Les politiques de l'emploi d'inspiration libérale conviennent à un diagnostic de "chômage classique" : on pense que le chômage est plutôt d'origine structurelle, (par exemple la structure des prix relatifs serait mauvaise pour la compétitivité des entreprises et les règles du jeu politique bloqueraient un peu cette situation). Il conviendrait alors de lutter contre ces rigidités par des politiques visant à alléger les contraintes autres que la concurrence qui pèsent sur l'entreprise (par exemple, en favorisant plus de flexibilité sur le marché du travail). Mais les politiques de l'emploi libérales peuvent inclure aussi les politiques visant à améliorer le "capital humain" comme autre source de compétitivité de l'appareil productif (politiques de meilleure formation ). Ce sont donc essentiellement des "politiques de l'offre".
Sur un plan géographique :
- USA/Japon : modèle anglo-saxon d’inspiration libérale qui prône la flexibilisation ( RU => faible indemnisation des revenus en cas de hausse du chômage )
- Pays continentaux : logique assurantielle de l’effet du chômage ( France à renforcé sa protection)
- UE : forte intervention sur le MDT, soutient au revenu, stabilisateurs automatiques plus importants
EUROSTAT =>comparaisons internationales => politiques du marché du travail => recouvrent dépenses ciblées en faveur du MDT en direction de certaines catégories spécifiques de travailleurs. Répertoriées au sein de 9 catégories.
Dépenses ciblées => touchent spécifiquement population au chômage
Dépenses générales => touchent le travail en général => tendance à évolué vers une réduction du cout du travail
Modes de politiques de l’emploi :
MODELE ANGLO SAXON | MODELE OCCIDENTALE |
Faibles dépenses dans le PIB pour politiques de l’emploi ( 1% usa, 2% GB) Prédominance des dépenses passives | Intermédiaire : entre dépenses actives et passives |
MODELE DANOIS DE FLEXICURITE : Emploi est plus flexible en contrepartie d’une sécurisation des parcours pros. Couteux => ne fonctionne que si génère création d’emplois | MODELE NORDIQUE part de la DPE (dépense publique de l’emploi) est forte (>3% du PIB) avec des dépenses réparties entre des dépenses actives en direction des contrats aidés et des dépenses passives, relativement généreuse en matière de maintien du Y tant s’agissant du niveau que de la durée. |
...