Les assurances Sécuriplus
Étude de cas : Les assurances Sécuriplus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joannie Tremblay • 29 Février 2016 • Étude de cas • 2 464 Mots (10 Pages) • 939 Vues
Les assurances Sécuriplus
Question 1.
Division du travail :
L’entreprise Sécuriplus est séparée en trois divisions bien distinctes. Chaque division est gérée de façon administrative indépendante. La façon de fonctionner de Sécuriplus, c’est de vendre un produit et de facturer à l’acheteur, un prix pour les frais d’administration. Ces frais servent à payer les employés, la direction, les bureaux etc. Ils doivent donc être assez élevés pour défrayer toutes les dépenses. Celles-ci peuvent dépendre du taux de rendement des employés de l’entreprise.
En effet, si l’employeur doit payer plus d’heure qu’une entreprise concurrente à ses employés parce qu’ils sont moins productifs ou moins qualifiés et qu’ils mettre plus de temps que la compétition à gérer des dossiers similaires, les profits seront moins élevés et ils devront augmenter le taux des frais d’administrations. Pendant ce temps, la concurrence qui est plus productive peut se permettre de baisser son taux d’administration, ce qui apporte au client un meilleur prix donc une baisse des ventes chez Sécuriplus.
Dans le texte du chapitre 1 page 35, au deuxième paragraphe, on peut lire : << les théories formelles, axées sur la rationalité, ont le mérite de mettre l’accent sur les problèmes fondamentaux de l’administration des entreprises, soit la réalisation des buts et des objectifs ( l’atteinte d’une productivité) dans les conditions optimales, grâce à la mise en place de mécanismes formels comme la division des tâches, le contrôle et la hiérarchisation des fonctions >>.
Cela étant dit, je comprends à première vue que dans cette entreprise, la division des tâches est présente puisqu’elle est séparée en divisions bien distinctes, mais je crois que c’est dans chacune de celles-ci, qu’il y a une grande lacune dans la division des tâches de chacun des employés d’un département. On peut voir dans l’attitude de M. Blanchette dans son rapport que le contrôle et la hiérarchie sont des éléments très présents chez Sécuriplus.
Modèle de l’organisation scientifique du travail :
Dans l’entreprise Sécuriplus, on peut constater une similitude pour l’organisation scientifique puisqu’elle vise à favoriser la production de masse.
Après la lecture du rapport de M. Blanchette, j’ai constaté qu’il contribuait, malgré lui, à un travail artisanal. L’employé devient donc inefficace. Prenons le cas de Marie-Line Briens. Cette femme est appelée à rencontrer M. Blanchette dans son bureau. Celui-ci lui demande : << pourquoi est-ce que tu te plante aussi souvent >>?
L’employée lui explique que malgré ses efforts, elle ne comprend toujours pas bien le nouveau système. Selon M. Blanchette, les 10 heures de formations que les employés ont reçues devraient être suffisantes pour bien faire leur travail. Il lui a répondu : << Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs >>. On peut tout de suite constater dans cet extrait, que le patron ne s’inquiète pas de savoir qu’après tout ce temps, l’employé ne comprend pas, mais bien qu’il est furieux contre elle et qu’il la laisse s’arranger avec ses problèmes. Autrement dit, il la considère comme un simple numéro et non comme une ressource humaine avec des forces et des faiblesses.
Selon Taylor, il faut réconcilier les intérêts des patrons avec ceux des travailleurs, il faut, selon lui, repenser le management. Toujours selon lui, le travail devrait être dépouillé de toutes les activités inutiles, de façon à procurer des revenus élevés ou employés et aux dirigeants. Comme on peut le voir dans le cas que nous étudions, les employés ont beaucoup de classement à faire. La compétition offre un taux de rendement beaucoup plus élevé et des délais de traitements et d’envois des paiements plus raisonnables.
Une grande perte de temps au classement, des employés mal formés et un patron complètement fermé d’esprit avec une attitude nombriliste, peut aussi fortement contribuer à la baisse de productivité.
Dans le cas de Sécuriplus, on peut aussi constater qu’ils ont fait appel à des contrôleurs afin de vérifier les dossiers, pour ce qui est du recrutement du personnel, je pense qu’ils ne sont pas encore vus comme une RESSOURCE humaine, mais plutôt comme un numéro remplaçable à tout moment. Du côté de la formation, 10 heures n’étaient peut-être pas suffisantes pour comprendre la nouvelle méthode de travail, mais plutôt que d’investir encore quelque temps à la formation de ses employés, M. Blanchette les menaces de les congédier.
La séparation des tâches est quant à elle bien définie. La division médicale compte 66 employés et tous ont un poste bien défini.
En lisant bien les notes du cours, je suis en mesure de comprendre que, selon moi, chez Sécuriplus, l’organisation scientifique est présente. Une bonne chose pour cette compagnie qui souffre de grande lacune sur d’autres points et a pour conséquence un mauvais rendement et un mauvais climat de travail.
Question 2.
Selon Fayol, il est très important que les travailleurs soient spécialisés. La division du travail augmente la productivité lorsque les employés sont expérimentés. Toujours selon lui, plus les tâches seront bien divisées et établies, meilleures seront les employés à accomplir ses dites tâches. Chez Sécuriplus, on peut constater une grande lacune dans la division des tâches ainsi que dans la formation du personnel.
En se référant à ce cas, On peut constater que quand Olivier Le Scelleur va voir M. Blanchette pour lui faire part de ce qu’il avait entendu concernant les vérifications des réclamations en cours et qu’il aimerait avoir un contre rendu sur les erreurs trouvées ou simplement avoir des commentaires sur les choses qui n’étaient pas correctes afin de pouvoir s’améliorer et apprendre de ses erreurs, celui-ci lui fit comme réponse : << quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur la chaîne mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction >>. En se référant à la méthode Fayol, on peut ici constater qu’elle n’est pas du tout appliquée.
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