Les 2 types Flexibilité Du Travail

Il existe deux types de flexibilité du travail : interne et externe.

• La première se divise en deux, la flexibilité qualitative interne qui concerne le développement de la polyvalence des salariés à plusieurs postes au sein de l’entreprise pour avoir une plus grande souplesse d’organisation du travail.

La flexibilité quantitative interne concerne les salaires des salariés qui sont révisables sous conditions de performances. Dans ce cas-là le salaire brut peut être peu important mais des primes considérables peuvent y être ajoutées. Ainsi, lorsque l’entreprise va mal, elle peut supprimer les primes et donc ne payer que les salaires faibles de ses salariés.

• La seconde est la flexibilité externe et se caractérise par le recours aux licenciements, aux emplois temporaires comme les contrats à durées déterminées ou l’intérim et à la sous-traitance en fonction des besoins de l’entreprise. Ce qui permet à l’entreprise de gérer son personnel en fonction de la demande.

La flexibilité est donc un ensemble de moyens permettant à une entreprise d’adapter rapidement son organisation productive en fonction de la demande.

Je me suis donc interrogé si une plus grande flexibilité de l’organisation du travail pourrait stimuler la croissance économique, et s’il existait des limites à ce phénomène.

Dans une première partie, j’essayerais de démontrer qu’une organisation du travail plus flexible peut être source de croissance économique. Dans une seconde, les limites d’une telle relation seront exposées.

Les entreprises mettent en place le juste-à-temps appelée aussi flux tendu qui est une méthode d’organisation et de gestion de la production. Elle consiste à minimiser les stocks ainsi que les temps de passage des composants et des produits de la matière première à la livraison des produits finis. La production démarre donc à la commande du client ce qui permet d’éviter les stocks invendus. L’entreprise éloigne le taylorisme en rejetant les commandes standardisées et propose à ses salariés un travail plus enrichissant avec plus de responsabilités, l’élargissement des tâches, le travail en équipes autonomes .Les salariés deviennent donc plus polyvalents. Il est aussi nécessaire de remotiver les salariés par une réorganisation du travail avec de nouveaux objectifs par exemple ce qui a pour effet d’augmenter la productivité c’est-à-dire l’efficacité des travailleurs. Des profits sont tirés de cette augmentation de la productivité et sont en partie redistribués aux ménages sous forme de d’une hausse du salaire ce qui augmente leur pouvoir d’achat. L’entreprise aussi bénéficie des profits qui peuvent être utilisés en tant qu’autofinancement pour de nouveaux investissements mais sont aussi redistribués aux actionnaires.

Toutefois, la flexibilité ne comporte pas que des avantages. Non seulement, une organisation du travail plus flexible ne garantit pas une croissance économique dynamique et est parfois sources d’effets pervers c’est-à-dire qu’elle atteint des objectifs contraires à ceux visés.

La flexibilité externe qui fait varier les effectifs en fonction des besoins de la production est responsable de l’augmentation des emplois atypiques comme les contrats

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