Une épargne préalable est-elle indispensable à une croissance économique ?

Une épargne préalable est-elle indispensable à une croissance économique ?

Introduction : Même si aujourd’hui épargner devient plus difficile qu’avant avec un taux d’épargne au plus bas, cela demeure toujours une préoccupation pour les ménages. De plus on sait qu’elle représente la part du revenu disponible qui n’est pas consommé.

On se demandera si la croissance économique peut se faire sans une épargne préalable.

Tout d’abord on montrera que l’épargne est le moteur d’une croissance économique puis on étudiera le fait qu’elle peut aussi être un frein à l’économie.

Partie 1 : L’épargne comme moteur de l’économie

 Pour commencer il faut savoir que la croissance mesure la variation du revenu national d’une année à l’autre.

Les classiques considèrent l'épargne comme élément premier avant l'investissement. Et ce depuis le début car pour Adam Smith l’épargne permet l’accumulation de capital et donc une future croissance économique. De plus JB Say à crée la loi des débouchés qui dit que les produits s’échangent contre les produits et donc qu’il y autorégulation des marchés, suivant ainsi la théorie de la main invisible d’Adam Smith, l’offre correspond à la demande et l’épargne n’est que meilleure pour l’économie. L'épargne donne lieu à des investissements qui donnent lieu à des effets d’entraînements. Ces investissements vont augmenter la capacité de production des entreprises et  entraîner une augmentation des embauches , ainsi qu'une hausse des revenus , qui va à son tour entraîner une augmentation de la demande et une hausse de la consommation. Cela représente donc le cercle vertueux de la croissance économique. L'épargne est donc origine de la croissance pour les classiques. Or lorsque les revenus des individus augmentent, leur propension à consommer augmente. Ils vont donc épargner la partie de revenu qu'ils n'ont pas consommé. L'épargne va donc croître fortement, entraînant à son tour la croissance.

De plus on sait qu’il existe deux types d’épargne l’une dite financière, l’autre dite non financière. L’épargne financière est soit lorsque les agents garde leur revenu sous forme de billet on parle alors de thésaurisation ou soit lorsqu’elle est placée sous forme de placement financier. Dans ce deuxième cas l’épargne est remise dans l’économie et rapporte aux ménages, ce qui augmente la croissance économique. Enfin il existe l’épargne non financière qui correspond à un achat immobilier donc un remboursement de prêt dans ce cas l’épargne n’est pas bonne pour la croissance économique car elle ne rapporte rien aux consommateurs donc ils consommeront moins.

conclu partiel :

 Ainsi, pour les classiques, l'épargne crée l'offre, donc la demande, cela entraîne la croissance qui à sont tour augmente le taux d'épargne. Sachant que le taux d’épargne est le rapport entre l’épargne et le revenu disponible des ménages.

Partie 2 : L’épargne comme frein de l’économie

Depuis la crise de 1929, les agents économiques qui sont dit rationnels n’ayant pas confiance en la conjoncture de l’économie, anticipent et préfèrent épargner d’avantages plutôt que prendre des risques en investissant. De ce point de vue on voit les Keynésiens pour qui l’épargne empêche la consommation et donc devient un frein pour l’économie.

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