Un recul de la faim dans le monde

Selon le dernier rapport de l’ONU publié le 16 septembre, la famine recule dans le monde. Il convient ainsi de s’interroger sur le problème de la faim à travers une dissertation publiée sur le site Dacodoc. La faim dans le monde est-elle un phénomène inéluctable ?

Un recul de la faim dans le monde

Le dernier rapport de l’ONU pour la FAO, le FIDA et le PAM publié le 16 septembre (The State of Food Insecurity in the World) montre un recul de la faim dans le monde. Depuis 1990, la proportion de personnes en sous-alimentation passe de 18,7% à 11,3% de la population dans le monde. Dans les pays en développement, celle-ci passe de 23,4% à 13,5%. L’on note une baisse entre les périodes 2012-2014 et 2009-2011 : 805 millions de personnes ont été victimes de faim chronique pour la première période contre 840 millions durant la seconde période.

1 personne sur 9 est toujours sous-alimentée dans le monde

Selon les 3 organisations de l’ONU, malgré les progrès dans la lutte contre ce fléau mondial, 1 personne sur 9 est toujours sous-alimentée et il existe des inégalités selon les régions.

Alors que l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est ont atteint l’OMD (Objectif du millénaire) qui consiste à réduire la proportion de personnes victime de la faim de 50%, l’Asie du Sud, elle, n’affiche pas une baisse satisfaisante. L’on remarque toutefois une amélioration de l’insécurité alimentaire sur l’ensemble du continent. Depuis 1990, 217 millions d’habitants ne sont plus sous-alimentés.

Les progrès les plus remarquables ont été observés en Amérique latine et dans les Caraïbes ; la priorité accordée à la lutte contre l’insécurité alimentaire a permis de faire reculer le nombre de victimes de malnutrition de deux tiers depuis 1990. En revanche, les progrès sont insuffisants en Afrique subsaharienne qui détient le record du taux de malnutrition le plus important. L’on note malgré tout une amélioration du taux de personnes souffrant de sous-alimentation : de 33,3% à 23,8%. D’après la porte-parole du PAM, ces pays souffrent de problèmes politiques et météorologiques et ne parviennent pas à se défaire de ce fléau. (Le Monde, Le Figaro)

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