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Théories économiques comparées

TD : Théories économiques comparées. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2017  •  TD  •  745 Mots (3 Pages)  •  690 Vues

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PHAN VAN HO Cathy,  TD2203

Théories économiques comparées, dossier 5

Question 1 : Qu'est ce qu'un crédit subprime ?

        La crise s’annonça en 2007 et fut facilitée par la titrisation. Ces crédit subprime étaient sujettes à ce processus et représentés une grande partie des crédits hypothécaires (MBS). Ils avaient pour cible des ménages modestes mais au vue de la diminution de demande de crédit les banques se sont orientées vers une clientèle de moins en moins solvable.  Ainsi les crédit subprime sont des prêts (immobiliers) attrayants avec un taux d'emprunt fixe la première année (puis variable) accordés aux ménages américains avec des revenues modestes.

Cependant avec des prêteurs qui négligent de plus en plus le risque et les banques qui ne contrôlent pas les capacités de remboursement des emprunteurs, on a observé l'augmentation du taux de défauts sur les prêts subprime avec la hausse du taux de propriétaires a partir de 1995. Une hausse du taux de défaut due à la hausse du remboursement des ménages et la baisse de leur patrimoine.

        D’où la conclusion que ce genre de prêts n'aurait jamais du être à porter des ménages fragiles et qui ne représentaient aucune assurance de remboursement.  De plus, avant la crise les défauts se sont présentés comme des risques indépendants alors que si un choc ou un ralentissement se déclenche il y aurait eu une augmentation globale de ces défauts. On pourra souligner le rôle des agences de notation qui ont donné une mauvaise évaluation des crédits subprime, avec une note équivalente à des placements sans risques. Le problème flagrant de ces agences est leur manque de partialité car elles sont payé par les banques pour noter ces crédits.

Question 3 : Qu'est ce que le processus de titrisation ? Comment a-t-il été justifié ?

        La titrisation permet un transfert de risques, dans cette situation on devait voir un affaiblissement de la vulnérabilité du système, notamment du fait que ce ne sont plus les banques qui supportent le risque de défaut mais les investisseurs. Ce processus passe par la conversion d'une créance en titre de dettes qui feront par la suite l'objet d'une transaction. On voit l'apparition de sociétés telles que les SPV (special prupose vehicules)qui étaient le lieu où se déroulait le processus de titrisation. Il existe plusieurs titres issus de la titrisation tels que ceux  adossés à des actifs (ABS), ceux adossés à des hypothèques (MBS), ceux garantis par des créances (CDO) et les dérivés de crédit (CDS). L'utilisation de la titrisation était justifiée car on pensait que cette technique n'apporterais que des bénéfices tels que la possibilité d'économiser du capital pour les banques et d'accorder plus de crédits.

        Soit, la titrisation tel qu'un processus qui transforme des créances par le passage dans une société SPV en actifs financiers qui seront transférés à des investisseurs. On a une transformation d'actif illiquides en actif liquides échangeable sur le marché financier. Prenons par exemple un crédit qui est pour la banque qui la détient est un actif illiquide car elle ne peut pas la récupérer du jour au lendemain. Ce crédit passe par un société (SPV) qui émet ensuite à partir de ce crédit des obligations. Ce sont alors les investisseurs qui achètent ces titres de dette qui supportent le défaut de paiement et plus les banques. Les investisseurs qui détiennent ces titres reçoivent un rendement dès que la personne rembourse son crédit, sachant qu'en fonction de la qualité de l'emprunteur les risque peuvent différer (AAA, AAB …)

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