Rapport De Stage
Documents Gratuits : Rapport De Stage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abichoute • 27 Décembre 2012 • 2 672 Mots (11 Pages) • 1 431 Vues
INTRODUCTION
Aujourd’hui, les technologies de l’information et de la communication (TIC) jouent de plus en plus un rôle important dans tous les secteurs d’activités, que ça soit dans les pays développés ou ceux en voies de développement, même si dans ces derniers leur impact est moindre.
C’est dans cette optique que l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications de Dakar a décidé de délocaliser au centre de Formation Professionnelle de BENIN TELECOM SA (CFP) à Cotonou la formation pour l’obtention du Diplôme de technicien supérieur de Télécommunications afin de participer sur place à la formation des cadres nationaux et internationaux.
Au terme de deux (02) années de formation dans cette institution universitaire, nous avons été astreint à un stage pratique de deux (02) mois en entreprise afin de confronter la pratique à la théorie et de produire un rapport de stage qui fera l’objet d’une soutenance publique.
Au cours de ce stage qui s’est dérouler au Centre de Plateformes IP (CPIP) de BENIN TELECOMS SA pour une durée d’un (01) mois puis au service BENINPAC pour une durée d’un (01)mois ; les activités menées sous la direction de notre maître de stage nous ont permis de concrétiser les acquis qui nous ont été transmis par les soins de nos formateurs , puis de prendre connaissance des réalités du travail en entreprise et enfin d’aiguiser notre esprit critique.
Le but du présent travail est de retracer le déroulement de notre stage au sein de l’entreprise, à travers son historique et son organisation structurelle puis d’expliquer les tâches réalisées lors de notre séjour aux deux centres et enfin de donner nos impressions.
Ainsi nous avons structuré le document en trois chapitres à savoir :
1- Présentation de BENIN TELECOM SA ;
2- Présentation de la structure d’accueil et déroulement du stage ;
3- Impression au cours du stage.
SECTION 1 : HISTORIQUE ET MISSION DE BENIN TELECOM S.A
Les faits et événements qui sous-tendent la création et l’évolution de BENIN TELECOM S.A sont édifiants. Il convient donc de faire l’historique de cette structure en vue de mieux cerner sa mission.
Paragraphe 1 : HISTORIQUE de BENIN TELECOM S.A
La communication a toujours été un besoin nécessaire pour les hommes, où qu’ils soient de par le monde. C’est ainsi que le téléphone a été conçu au départ par Graham BELL pour transmettre la voix humaine entre deux lieu distants l’un de l’autre. Il faudra attendre le 10 Mars 1876 pour que BELL réussisse à transmettre une phrase devenue célèbre : << M. Watson, veuillez venir dans mon bureau, je vous prie >> qui marqua réellement le début de l’essor des Télécommunications. C’est au cours de cette même année que le téléphone a été exploité commercialement aux Etats-Unis. Il a été exploité en France à partir de 1879.
Il a fallu attendre quatorze ans, c'est-à-dire le 1er Juillet 1890 pour voir naitre le premier bureau des << Postes Téléphones et Télégraphes (PTT) >> actuelle Recette Principale de Cotonou créée par Victor BALLOT. Puis ensuite ceux d’Agoué (1893) de Grand –Popo (1893) et de porto Novo (1894) virent le jour.
Une des périodes les plus animées de PTT du Dahomey fut celle de 1897 à 1904. Elle correspondait à la mise en place des liaisons postales et télégraphiques entre les établissements installés et à la création de quatorze nouveaux bureaux de postes qui étaient en relation avec Marseille, Dakar, Lomé et Lagos, à partir de Cotonou. Le service télégraphique international était également fonctionnel avec l’ouverture de tronçons, Cotonou - Brazzaville, Cotonou - Grand Bassam, Cotonou – Libreville, Cotonou – Conakry, Cotonou – Lagos, Cotonou – Accra, etc.
L’éclatement de l’Afrique Occidentale Française (AOF) le 30 juin 1950 a favorisé la réalisation du transfert de propriété des PTT à l’état Dahoméen par le décret du 30 juin 1959. C’est ainsi que le service a été érigé en OPT (Office des Postes et Télécommunications) par la loi N°59-32 du 19 décembre 1959.
Les investissements réalisés en ce moment ne portaient que sur quelques centaines de millions de francs CFA et l’OPT se résumait à 35 bureaux de postes et quelques liaisons télégraphiques. Cette situation a évoluée timidement jusqu’en 1978 où l’Etat, s’étant rendu compte de la nécessité de développer les télécommunications et la poste a procédé a la dotation en capital autorisé la signature des conventions de prêts et de subvention avec les bailleurs de fonds. C’est ainsi que l’OPT a réalisé 3 centraux à Cotonou en 1981 (Cotonou – Jéricho, Cotonou – Akpakpa, Cotonou – Patte d’Oie), en 1983 les 34 centraux de district, en 1984 la station terrienne d’Abomey – Calavi et le centre de Transit International.
La grande crise qui a secoué notre pays de 1986 à 1989 a amené en 1989 l’Etat à doter l’OPT s’un nouveau statut lui permettant de fonctionner comme une société de type privé, lui donnant ainsi les moyens de sa propre émancipation. Ce qui a entrainé la suppression du compte de liaison avec le trésor public et la mise en place d’un système budgétaire plus rigoureux basé sur les seules recettes prévisionnelles de l’institution.
Malgré l’essor qu’elle a connu en 1988, le redressement souhaité était loin d’être atteint. Des reformes ont été mises en œuvres pour réduire les problèmes que rencontrait l’ex-OPT sur divers plans :
- Administratif : la lourdeur administrative dans le traitement des dossiers ;
- Financier : ses bilans négatifs ne facilitaient pas non seulement le paiement des fournisseurs mais aussi la mise à disposition des dépôts aux usagers de la caisse nationale d’épargne ;
- Infrastructurel : la vétusté et la saturation des réseaux de Télécommunications ;
- Commercial : la mauvaise qualité des services a entraîné l’insatisfaction des clients qui, du coup, ont perdu confiance ;
- Relationnel : (OPT-Etat) : l’ex-OPT étant une entreprise publique, l’Etat s’ingérait dans sa gestion et était son plus gros débiteur.
En 1991, le souci permanent de l’OPT était de relever le taux de pénétration du téléphone d’une part et de moderniser le secteur
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