Plan Maroc Vert
Compte rendu : Plan Maroc Vert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar imaneenami • 11 Septembre 2021 • Compte rendu • 2 415 Mots (10 Pages) • 423 Vues
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Introduction :
L’agriculture est un secteur économique très important du Maroc qui génère 14% du PIB.
Les performances de ce secteur conditionnent celles de toute l’économie du pays. En effet, le taux de croissance du pays est fortement corrélé à celui de la production agricole.
Cependant ce pourcentage généré par ce secteur est soumis à des variations importantes selon les années en fonction des conditions climatiques.
L’agriculture est largement tributaire de la pluviométrie.
Il est évident, que pour un secteur aussi important pour le Maroc, il est hors de question de prendre le risque ni de jouer au hasard.
L’agriculture étant un pilier de l’économie il est nécessaire de trouver une solution à sa sensibilité aux changements climatiques.
De plus, 40% de la population active vit de l’agriculture.
C’est donc le premier secteur pourvoyeur d’emplois au Maroc devant les autres secteurs de l’économie nationale.
Ceci dit, le gouvernement marocain a compris qu’il faut vraiment replacer l’agriculture au rang des premières priorités du pays.
L’agriculture sous les conditions normales sans plan n’était pas idéalement apte à être un moteur de l’économie toute entière.
C’est à partir de ce stade que le plan Maroc Vert a été lancé sous l’impulsion du ministre de l’Agriculture. Dans ce qui suit, on essayera de décrire ce plan, de suivre sa logique et de comprendre ses objectifs, puis analyser ses réalisations et ses limites.
Les circonstances dans lesquelles le plan a été lancé :
Zoom sur la période avant 2008
Avant de commencer, il faut souligner qu’il y a approximativement 13 millions citoyens marocains qui vivent dans monde rural et qui ont une relation directe ou indirecte à l’agriculture.
Cette dernière, étant un pilier fondamental de l’économie du Maroc, elle a connu divers obstacles notamment à cause des changements nationaux et internationaux.
En effet l’agriculture marocaine a connu une baisse de productivité et un faible investissement dans la valeur ajoutée.
Faisons le point sur les problèmes qu’a connu l’agriculture marocaine avant 2008 :
- Les changements climatiques et la gestion des ressources de l’eau : En guise d’exemple, notons que durant les années où le pays connaît des faibles précipitations de pluie, l’agriculteur est directement affectée, et doit attendre plusieurs années avant de compenser les dommages d’une année de (sécheresse). L’agriculture est largement tributaire de la pluviométrie.
- Faible diversité d’activités : L’agriculture marocaine était majoritairement dominée par la culture des céréales.
- Utilisation non idéale du potentiel de la terre ainsi que les outils modernes …
Ceci dit, le revenu de l’agriculteur était limité et l’agriculture en général n’était pas focalisée sur des activités à grandes valeurs ajoutées.
De surcroît, le contexte mondial qui également a été marqué par la sécurité alimentaire, le changement climatique, la lutte contre la pauvreté et la hausse des prix des produits agricoles, a imposé au Maroc de revoir ses stratégies agricoles dans un sens de remise à niveau, de restructuration et de redéfinition des missions.
C’est dans cette perspective alors, que le Plan Maroc Vert a été élaboré et a été lancé en 2008 par le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch dans le but de placer l’agriculture au cœur de l’économie nationale ainsi que de lutter contre la pauvreté et favoriser le maintien d’une certaine densité de population en milieu rural.
Étude des aspects de l’agriculture marocaine avant le PMV :
Description par les chiffres
Grâce à l’agriculture, 65 milliards de dirhams ont été promu en 2008. Cependant, l’état n’investissait que 1,7 milliards de dirhams dans ce secteur. Ce budget était faible relativement à la contribution du secteur agricole au PIB et à la création de l’emploi, ce qui a perpétué la fragilité et la faiblesse du secteur.
En ce qui concernait la productivité du secteur agricole, on distinguait 64 millions de quintaux de céréales entre 2003 et 2007.
En 2008, la productivité était également limitée.
Avec 64 millions de quintaux de céréales, 6.9 millions de tonnes de fruits et légumes, 375 milliers de tonnes de viande rouge, 490 milliers de tonnes de viande blanche, 3.7 milliards œufs, 1.8 milliards de litres de lait, 661 milliers de tonnes d’olives, 1.2 millions de tonnes d’agrumes et 69 milliers de tonnes de dattes.
🡪 Pour sortir de cette situation pas du tout satisfaisante pour un secteur aussi important du pays, il a fallu travailler sur trois points essentiels :
- Le facteur humain :
L’agriculteur devait être conscient des difficultés du secteur et chercher à les surmonter par commencer à comprendre que la terre a du potentiel qu’il ne faut pas gâcher et qu’il faut plutôt l’utiliser de la manière la plus idéale possible pour pouvoir en profiter au maximum et d’une manière durable.
- Diversifier l’agriculture :
En effet, toutes les terres ne sont pas valables pour la culture du blé par exemple. Et de plus, on a bien plus de besoins à couvrir.
- Utilisation des méthodes modernes :
Comme vu précédemment, la sécheresse étant un problème qui menace la progression efficace et sereine de l’agriculture, il vaut mieux prendre ses précautions pour pouvoir résister en cas de retards des précipitations de pluies. Ainsi, il serait plus judicieux de penser à utiliser les méthodes modernes efficaces pour économiser l’eau, en guise d’exemple : le goutte à goutte
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