Les crises économiques mondiales
Dissertation : Les crises économiques mondiales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar empreurV1 • 29 Mars 2020 • Dissertation • 3 943 Mots (16 Pages) • 619 Vues
Gabriel Castiello
CASG78030104
RELATIONS ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES
383-925-AG
TRAVAIL DE SESSION
Les anciennes et prochaines crise économiques et leurs impacts sur l’économie mondiale.
Travail présenté à
M. Christian Rodrigue
COLLÈGE ANDRÉ-GRASSET
06 décembre 2019
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 3
DÉVELOPPEMENT 4
Idée principale 1 4-6
Idée principale 2 7-9
Idée principale 3 10-13
CONCLUSION 14
MÉDIAGRAPHIE 15-16
Introduction
Problématique :
Dans le dernier siècle, l’humanité a connu trois grands krachs boursiers dont deux s’étant transformés en crise économique majeure, soient le krach de 1929 et la crise immobilière de 2008-2009. Dans le cas de du krach de 1929, il aura fallu 25 ans à l’indice Dow Jones pour retourner à son niveau pré-krach, celui de 2008, une année seulement. L’inter connectivité des marchés dans le monde moderne est à son plus haut, le taux de pauvreté à son plus bas et le taux de chômage aussi. Sachant cela et considérant les agents économiques tels que le taux directeur, le taux obligataire, le marché de l’immobilier et la dette d’un pays : La prochaine crise économique est-elle imminente et sera-t-elle plus désastreuse que la dernière, soit celle de 2008 ? En étudiant aussi la santé de l’économie mondiale, le taux de croissance du commerce et les dettes extérieurs des pays industrialisés tels que les États-Unis et le Japon, j’étudierai la possibilité d’une crise future et son impact sur l’économie mondiale.
Hypothèse : En considérant les nombreux agents économiques sujet à mon étude, je crois que la prochaine crise économique est imminente et qu’elle aura des effets et une durée de retour à la normale similaire à celle de 1929.
Sujet divisé :
Pour commencer, je démontrerai que les indices économiques indiquent vers une nouvelle crise, en analysant divers indices et outils économiques. Ensuite, je parlerai de la fragilité mondiale en cas de crise dû à la facilité potentiel de propagation qu’une crise pourrait avoir dans ce monde grandement globalisé. Finalement, je mesurerai la sévérité potentielle de la prochaine crise en analysant plusieurs outils et indices économiques tel que la dette des États-Unis pour n’en mentionner qu’un.
DÉVELOPPEMENT
Pour commencer, les indices économiques indiquent vers une nouvelle crise économique de grande ampleur.
En effet, le taux obligataire des États-Unis est devenu négatif d’abord en mars 2019 puis en aout 2019.
Outil économique majeur
Graphique du taux obligataire des États-Unis pour démontrer le risque d’une imminente récession
Emprunté à : Franck. T. (21 août 2019). Yield curve briefly inverts again with 2-year Treasury yield topping 10-year rate. CNBC. Repéré à https://www.cnbc.com/2019/08/21/us-bonds-fed-meeting-minutes-in-focus-ahead-of-g7-summit.html[pic 1]
La courbe du taux obligataire est significative dans la détermination d’une nouvelle crise économique. En effet, durant les 60 dernières années, chaque fois qu’elle s’inversait, c’est-à-dire que le taux obligataire pour les obligations de 2 ans devenait supérieur au taux des obligations de 10 ans, une récession se manifestait dans les deux années suivantes. Comme on peut le voir, cet outil économique majeur a connu une double inversion cette année. Après la première inversion, les économistes demeuraient sceptiques quant à la possibilité d’une prochaine crise économique. Lorsque la deuxième se produisit le 21 aout 2019, il était alors clair que le compte à rebours d’ici la prochaine récession s’était entamée.
De plus, le taux de croissance du PIB mondial, c’est-à-dire la moyenne de la croissance du PIB de chaque pays, est en baisse. En effet, la Banque du Canada baissa ses prédictions pour la croissance de l’économie mondiale en 2019 à la baisse, passant de 3% à 2,9% (Fillion. G). Elle en fit de même pour l’année 2020 passant d’un taux de croissance de 3,2% à 3,1% (Fillion. G), pour ensuite possiblement remonter en 2021 grâce à l’essor de certaines économies émergentes. Cette prévision à la baisse démontre un ralentissement de l’économie mondiale généralisé, car si le taux de croissance du PIB mondial baisse, c’est forcément car un grand nombre de pays connait un taux de croissance en régression. L’économie mondiale est donc possiblement en contraction, signe d’un ralentissement économique.
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