Crise économique mondiale

La crise économique mondiale est aujourd’hui la plus sérieuse menace que le monde ait connu au cours du dernier demi-siècle. Dans sa mise à jour le mois de juillet 2009, le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une réduction de la croissance mondiale de 1,4 %, indiquant une dégradation rapide et significative de l’économie mondiale comparée de sa prévision de croissance de 0,5 % en janvier 2009, et des croissances de 5,1 et 3,1 % enregistrés respectivement en 2007 et 2008

Bien qu’une reprise progressive de la croissance mondiale soit attendue en 2010 grâce aux divers programmes monétaires et fiscaux de stimulation des pays avancés, les analystes s’accordent sur le fait qu’elle sera inhabituellement plus lente. L’ampleur et la durabilité de la crise économique dépendraient, entre autres, de la confiance des acteurs au système financier international et de l’efficacité des plans de relance économique mis en place dans la1 plupart des pays industrialisés et émergeants.

La crise économique mondiale a pour origine la crise hypothécaire de 2006 aux Etats-Unis (EU). Elle a été alimentée par la politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine ou (Fed) et des pratiques inadéquates des institutions et intermédiaires financiers. L’origine lointaine de la crise remonte à la politique expansionniste des EU au début de la décennie 2000 basées sur des taux d’intérêt de plus en plus bas. Cette pratique qui a fort contribué à la croissance économique des EU au cours des dernières années, a également été à l’origine d’un niveau d’endettement sans précédent des ménages américains. Il s’est suivi des pratiques bancaires risquées de la part d’institutions financières par l’octroi de prêts hypothécaires à des ménages peu solvables (faible revenu, ratio d’endettement élevé, etc..) et à des taux d’intérêt plus élevés ou « subprime ».Finalement , la transformation des « subprime » en produits financiers complexes ( entre autres, les titres de type papier commercial adossé à des actifs) via le marché de la titrisation et l’afflux de liquidités à la recherche d’investissements attractifs ont ainsi internationalisé les mauvaises créances (subprime) des ménages américains

En 2010, de beaucoup croient en un apaisement et une sortie de crise, par nécessité de s’orienter vers une nouvelle croissance alimentée par des politiques de relance qu’il faut engager sans plus tarder.

Malheureusement, ces politiques, non sans penser qu’elles sont superflues, n’ont sûrement pas été menées avec le plus grand discernement au regard des capacités financières des Etats qui les prévoyaient. De cette précipitation découla une nouvelle crise : celle de la dette souveraine donnant, ainsi, raison aux marchés

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