Les Grandes écoles De Pensées De Management D'entreprise
Note de Recherches : Les Grandes écoles De Pensées De Management D'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pvincent27 • 9 Décembre 2014 • 1 266 Mots (6 Pages) • 968 Vues
Devoir Maison N°1 – Economie d’entreprise
Denis CLERC, « Alternatives économiques »
QUESTION N°1 :
Dans le texte « Alternatives économiques » de Denis CLERC, nous pouvons remarquer que l’auteur met en évidence plusieurs grandes écoles de pensées de management d’entreprise.
En effet, depuis la fin du XIX ème siècle, le management, qui est l’art de diriger et d’organiser une entreprise pour assurer sa réussite, a fait l’objet de nombreuses recherches et analyses de la part de plusieurs théoriciens. Ainsi, nous allons exposés ces différentes théories.
Tout d’abord, le texte explique la théorie Taylorienne qui tient son nom de son inventeur, Frederick Winslow Taylor (1856-1915), qui était un ingénieur américain. Son but fut de trouver une solution afin d’obtenir le meilleur rendement possible au sein d’une entreprise.
Il a constaté que les salariés étaient partisans du moindre effort, qu’ils fuyaient les responsabilités, que travailler pour eux était une obligation et non un plaisir, qu’ils étaient motivés uniquement par leurs salaires. Il nomme cette constatation la « flânerie ouvrière ».
C’est pourquoi, il décide de mieux encadrer les salariés en créant la DST (Direction Scientifique du Travail), qui, grâce à une analyse détaillée des modes et techniques de production (gestes, rythmes, cadences…) permet d’obtenir la meilleure façon de produire et de rémunérer, donc un meilleur rendement.
Ainsi, la DST sépare les tâches d’exécution du contrôle et de la conception, organise le travail de façon méthodique et chronométré, et décompose les tâches en gestes simples et répétitifs avec un salaire au rendement pour motiver les salariés.
Cependant, cette théorie fait part de quelques limites et inconvénients :
- Les syndicats dénoncent cette approche qui rend le travail abrutissant et transforme les salariés en automates.
- A partir des années 60, le taylorisme s’affaiblit : les salariés acceptent de moins en moins la pénibilité du travail, l’absence de reconnaissance sociale, et le manque de perspectives professionnelles. Et ainsi des grèves apparaissent.
En 1928, Elton Mayo, psychologue et sociologue australien, décrit que les salariés sont plus efficaces lorsqu’ils se sentent valorisés et reconnus dans leur travail.
Elton Mayo est à l’origine de l’effet Hawthorne. Il s’agit d’expériences qu’il a réalisées auprès des employés de la Western Electric Company à Hawthorne, entre 1927 et 1932.
Le principe de l’étude était d’observer les impacts de l’environnement du travail sur la productivité. Les employés choisis pour l’expérience étaient au courant de l’étude, et Elton Mayo les a fait évoluaient dans des conditions de travail diverses, en passant de très bonnes conditions (de nombreuses pauses...) aux conditions initiales.
Les résultats furent assez surprenants. Lorsque, les conditions de travail furent améliorées, la productivité augmenta. En les dégradant, Elton Mayo n’observa pas une baisse de productivité, mais une hausse continue. De ce fait, les augmentations du rendement ne s’expliquaient pas par les conditions expérimentales.
Il en a déduit que c’est principalement l’effet psychologique d’avoir conscience de faire partie d’une expérience et d’être observé qui influe sur la productivité, de manière positive.
Ainsi, cette analyse sociologique du monde du travail révèle l’importance de l’intérêt accordé aux salariés dans la réussite de l’entreprise.
Dans les années 60, la théorie d’Abraham Harold Maslow est développée. Maslow est un psychologue américain, surtout connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des besoins. Cette hiérarchisation des besoins est souvent représentée par une pyramide.
Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins. Il considère que le consommateur passe à un besoin supérieur quand le besoin du niveau inférieur est satisfait.
Voici les besoins humains selon Maslow :
- Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont des besoins concrets tels que la faim, la soif…
- Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous
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