Les Femmes Au Travl
Rapports de Stage : Les Femmes Au Travl. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bazooka123 • 12 Octobre 2014 • 3 441 Mots (14 Pages) • 664 Vues
La situation des femmes sur le marché du travail au Québec
Les 40 dernières années ont été des années de grand changements sur le positionnement de la femme dans la société québécoise. Le cheminement de la femme a terriblement évolué face à différentes situations comme : l’équité salariale, la conciliation travail-famille, le taux d’emploi des femmes sur le marché du travail ; à temps complet et à temps partiel, à la diversification des catégories d’emplois, aux conditions de travail, sur le harcèlement,à la mise en place de lois favorisant la place des femmes…
Bien qu’il y ait eu des progrès importants depuis les dernières décennies, des écarts persistent encore entre la situation des femmes et des hommes sur le marché du travail.Depuis les années 1980, les femmes occupent une part grandissante sur le marché de l’emploi au Québec. Au Québec, en 2005, la population est composée de près de 4 millions de femmes et de presque autant d’hommes. Comme dans les autres sociétés industrialisées, la population est en voie de vieillissement. Les personnes âgées de 40 à 54 ans forment le groupe le plus nombreux, alors qu’en 1991, c’était celui des 25 à 39 ans.
L’évolution et le taux de présence des femmes dans la population active n’ont cessé de croître d’année en année. Ce taux est d’ailleurs passé de 44.8 % en 1998 à 46,6 % en 2006 en moins de 10 ans, tandis que la présence des hommes est passée de 55,2 % en 1998 à 53,4 % en 2006. Pour ce qui est du taux d’emploi des femmes, il a lui aussi fait un bon considérable. Le taux d’emploi au Québec chez la femme est passé de 49,4 % en 1998, pour ensuite atteindre 55,6 % en 2006. Contrairement à celui des femmes, le taux d’emploi des hommes demeure stable à environ 65 %. Le taux d'emploi des femmes ayant des enfants a connu une progression constante au cours des trois dernières décennies. En 2009, au Canada, 72,9 % des femmes ayant des enfants de moins de 16 ans à la maison occupaient un emploi, ce qui est près de deux fois le taux de 39,1 % enregistré en 1976.Les mères demeurent cependant moins susceptibles que les femmes sans enfant d'occuper un emploi. En 2009, près des trois quarts des femmes occupant un emploi travaillaient à temps plein. Elles sont cependant plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel.
Il est stimulant de savoir que la femme se taille une place de plus en plus présente sur le marché de l’emploi. Au-delà du nombre de femmes, il y a d’autres facettes qui devront être prises en considération pour donner une image juste de la place de la femme. Parce que la femme a su se tailler une place sur le marché du travail, cela ne veut pas dire pour autant qu’elle est dans une situation dite idéale ou qu’elle ait amélioré considérablement son niveau de vie. Encore aujourd’hui la femme est plus susceptible que l’homme de se retrouver dans des emplois considérés comme précaires ou atypiques (emploi temporaire, à temps partiel ou autonome). Un des facteurs majeurs de cette situation est le changement dans les modes de vie des familles québécoises et du travail, ce qui demande une plus grande flexibilité des horaires de travail pour réussir à concilier la famille et le travail. En 2006 on pouvait voir que 40,3 % des travailleuses occupent un emploi atypique. Chez les hommes, c’est seulement 33,4 %.
Alors que le taux d’emploi des femmes augmente au fil des ans. La majorité des femmes au travail
continuent d'occuper des emplois à prédominance féminine, bien que ce phénomène se soit légèrement estompé au cours des deux dernières décennies. On remarque que les femmes optent toujours pour des emplois traditionnellement féminins. La préférence des femmes découle souvent de son rôle de mère soit : de s’occuper des enfants, de servir, de cuisiner, nettoyer, d’éduquer, planifier, voir au bon fonctionnement de la famille et assurer le roulement. Les diplômées, notamment celles du secondaire et du collégial, se concentrent dans un nombre plus restreint de choix de formation. L’ensemble des femmes se concentre dans les secteurs de l’enseignement, de la santé, des finances et des services. Les femmes vont en général s’orienter sur des carrières qui ressemble à leur rôle de mère. Les professions les plus populaires chez la femme sont : infirmières, secrétaires, comptabilités, serveuses, institutrices, éducatrices en garderie, caissières, vendeuses... Les avancées des femmes dans les sphères plus traditionnellement masculines sont plus importantes au collégial et à l’université qu’au secondaire. Quel que soit leur succès scolaire aux niveaux secondaire, collégial ou universitaire, la rémunération des femmes reste inférieure à celle de leurs collègues masculins, et ce, dans tous les domaines, y compris les secteurs où elles sont fortement représentées.
Le taux de présence des femmes dans un même domaine d’activité entraîne des conséquences directes sur la rémunération de ces emplois. La lutte québécoise des différents syndicats, du gouvernement, des associations féminines… pour l’équité salariale a porté fruit dans différentes professions, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité entre l’homme et la femme. La syndicalisation représente souvent le meilleur moyen pour les femmes de contrer certaines formes de discrimination. Donnons comme exemple les professionnelles de la santé, les institutrices et les éducatrices en garderie qui ont réussi à avoir de meilleures conditions et de meilleurs salaires grâce au syndicat. Il est donc juste de croire que le taux de femmes syndiquées est correspondant au taux de femmes ayant de meilleures conditions de travail. Ceci nous permet de croire que le fait d’être syndiquées constitue un avantage extrêmement important pour les femmes puisque la syndicalisation affecte positivement leur salaire. Ailleurs au Canada, l’écart salarial entre femmes et homme est le même 2004 qu’il était en 1998. Les femmes en 2004 ne gagnaient que 83,4 % du salaire des hommes. On observe que cet écart est plus important chez les non-syndiquées soit de 78,2 % des hommes en 2002. Au Québec l’écart entre la femme et l’homme était de 5,9 % chez les syndiquées comparativement à 19,1 % chez les non-syndiquées en 2004. Enfin les femmes continuent de recevoir un revenu inférieur à celui des hommes. En 2003, le revenu annuel moyen des femmes était de 24 400 $ et celui des hommes de 39 300 $, donc les femmes reçoivent un salaire inférieur de 36 % de celui des hommes. Au Canada le portrait est semblable.
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