Le groupe les Galeries Lafayette
Compte Rendu : Le groupe les Galeries Lafayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lea133 • 16 Novembre 2012 • 1 116 Mots (5 Pages) • 1 123 Vues
La création des Galeries Lafayette est due à Théophile Bader, fils de petits commerçants né en 1864 à Dambach-la-ville en Alsace. A 14 ans, le jeune homme est envoyé à Paris pour travailler chez son cousin, dans une petite entreprise de confection textile. Il aime le métier, e familiarise avec les produits, la mode, les goûts de la clientèle et se décide à monter sa propre maison en 1893, avec l'aide de son cousin, Alphonse Kahn, en voyant au 1, rue Lafayette, une Boutique dont le bail est à céder. L'affaire est conclue le 25 septembre 1893 et les deux associés créent une société en nom collectif au capital de 80 000 F. Au début de janvier 1894, un nouveau magasin est né sous l'enseigne " aux Galeries Lafayette " . Sur une petite surface de 70 m2, on y fait commerce de rubans et dentelles, voilettes et menus objets de toilette féminine.
Galeries Lafayette : La planète mode
11/05/2001 - Le grand magasin centenaire, figure du patrimoine français, ne fait que depuis peu l'objet d'une communication institutionnelle. Histoire d'une image qui varie avec l'air du temps.
On n'a jamais approché d'aussi près l'esprit Galeries»,s'enthousiasme Brigitte Bost, directrice de la publicité des Galeries Lafayette, à propos de la toute dernière campagne du grand magasin. Le mannequin Laetitia Casta y crève littéralement l'affiche, sublimée par la touche impertinente du photographe Jean-Paul Goude. Mais réellement, qu'est-ce que l'esprit Galeries?«C'est une femme chaleureuse, qui profite de la vie avec humour»,lance Natacha Dzikowski, directrice chez Publicis Conseil. La publicitaire oppose cette personnalité conviviale à l'image de celle du concurrent Le Printemps,«plus froide et distante, exprimée par des visuels minimalistes».Depuis que Publicis a récupéré le budget en 1998, l'agence a tenté d'incarner, par trois campagnes institutionnelles, «l'esprit» de l'enseigne. Ces dernières années, l'objectif du plus jeune des grands magasins, comme celui de ses homologues, a été de se créer un véritable discours de marque, au-delà des campagnes événementielles. L'enjeu est de survivre aux enseignes style Gap ou H?, qui maîtrisent leur circuit de distribution et possèdent une véritable stratégie de marque.
La patte Goude-Casta
En 1998, l'année où Publicis, agence de l'enseigne au début des années quatre-vingt, reprend le budget à BETC Euro RSCG, c'est une femme changeante et dotée d'une touche d'humour qui incarne la marque dans le spot pour le cinéma «Recette d'une femme à la mode». Un mannequin russe, mis en scène par Bruno Aveillan, saupoudre son teint blanc de paprika. Le film qui lui succède, signé Paolo Roversi, est plus classique. Il inaugure la signature «La planète désir» d'une réalisation toujours très esthétique. Mais la marque perd, du coup, de son impertinence. Avec cette nouvelle image du couple, le grand magasin s'oriente vers une représentation du désir jugé a posteriori «trop exclusivement amoureux». La stratégie du désir s'affine en 2001 avec la nouvelle signature, «J'ai toujours envie d'aller aux Galeries», personnifiée par Laetitia Casta.«Nous cherchions une patte photographique ainsi qu'une femme emblématique, à la fois latine et sensuelle, pour exprimer visuellement la consistance de la marque»,explique Natacha Dzikowski. La communication des Galeries Lafayette a toujours été riche en personnalités. Estelle Hallyday a incarné une jolie Mère Noël en 1994, du temps de l'agence Colorado, et Inès de la Fressange a joué, en 1983, les égéries de la marque au cinéma lors des premières armes de Publicis. Chaque automne, un créateur est mis à l'honneur (Christian Lacroix, Karl Lagerfeld...) et, en octobre, le Festival de la mode met
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