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La politique économique conjoncturelle cas

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Par   •  27 Janvier 2016  •  Cours  •  1 445 Mots (6 Pages)  •  1 044 Vues

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        Chapitre 6 : La politique économique conjoncturelle        

  1. Les objectifs de la politique conjoncturelle
  1. Le carré magique de Kaldor

La politique économique conjoncturelle cherche à atteindre 4 grands objectifs, objectifs décrit par le carré magique de Kaldor. Se sont : le plein emploi, une croissance élevé et durable, la stabilité des prix et l’équilibre des échanges extérieurs (balance commerciale équilibré). Ce carré est dit magique car aucun pays ne peut l’atteindre. Il correspond à la situation idéale. Il est impossible d’atteindre les 4 objectifs en même temps. Car certains sont contradictoires. Les pouvoirs publics fixent des priorités et vont hiérarchiser ses différents objectifs.

  1. Les objectifs de la politique conjoncturelle : la relance ou la rigueur

La politique conjoncturelle regroupe 2 types de politique :  de relance (d’inspiration Keynésienne qui vise à soutenir la croissance économique et à lutter contre le chômage) ;  de rigueur vise à assainir les comptes public (diminution du déficit et de la dette public) et réduire le déficit commerciale. Les 2 instruments de la politique conjoncturelle sont : la politique budgétaire et la politique monétaire.

  1. La politique de relance

Les économistes sont inspirés par Keynes. C’est la faiblesse de la demande qui est à l’origine de la faiblesse de la production et du niveau de l’emploi. En période de sous-emploi et de faible croissance économique, l’Etat doit intervenir pour soutenir ou relancer la demande. L’Etat soutien la consommation des ménages en distribuant des revenus supplémentaires (augmentation des minima sociaux, des aides sociales...). Ensuite l’Etat soutien l’investissement en investissant lui-même (travaux public, hôpitaux), il peut favoriser également l’investissement privé des entreprises en baissant les taux d’intérêts. L’augmentation de la consommation des ménages et l’augmentation des investissements (ménages, entreprises, de l’Etat) conduit à l’augmentation de la demande globale. Les entreprises vont à leurs tours augmenter leur production se qui favorise la croissance économique et baisse du chômage.
Les limites de politique de relance :
 si les entreprises n’augmentent pas leur production face à l’augmentation de la demande, seul les prix vont augmenter. On aura une l’inflation élevé ;  l’augmentation de la demande peut profiter aussi aux pays étrangers. En économie ouverte on peut voir une augmentation des importations. Cela va détériorer les comptes extérieurs.

  1. La politique de rigueur

En période d’inflation ou de surchauffe économique (forte croissance mais beaucoup d’importation, une augmentation des prix …) l’Etat va mettre en place des politiques de rigueur. Ces politiques visent à faire baisser l’inflation et à réduire les importations pour améliorer le sol de la balance commerciale. Les pouvoirs publics peuvent augmenter les taux d’intérêts. Cela entraine une baisse de l’investissement des entreprises et des ménages. Les entreprises baissent leurs productions car il y a moins de demande, ce qui entraine un ralentissement de la croissance économique.
Les pouvoirs publics peuvent également diminuer les dépenses publiques. Cela entraine une diminution des revenus distribués (salaire des fonctionnaires). Les ménages vont baisser leurs demandes et leurs consommations. Ainsi on aura une baisse des prix.
Les limites des politiques de rigueur permettent de lutter contre l’inflation et de réduire le déficit du compte extérieur. Mais elles entrainent une augmentation du chômage (car on a une faible croissance).

  1. La politique budgétaire
  1. Principes

C’est la loi de finance qui définit chaque année le montant des recettes et des dépenses de l’Etat. Il y a déficit budgétaire quand les dépenses sont supérieures aux recettes. On parle de dettes publiques lorsqu’on peut en compte les déficits cumulé de l’Etat. L’Etat doit financier son déficit public (soit par l’augmentation des impôts, soit pour emprunter). La politique budgétaire peut prendre 2 formes :  de relance (on utilise les dépenses publics et la fiscalité pour relancer la croissance) ;  de rigueur (on veut assainir les comptes publics). Pour les pays de la zone euro, les politiques budgétaires sont soumises aux contraintes du pacte de stabilité de croissance. Leur déficit ne doit pas dépasser 3% du PIB et les dettes publiques ne doivent pas dépasser 60% du PIIB. L’augmentation des dépenses publiques favorisent la croissance économique. En période de croissance économique la recette fiscale de l’Etat augmente. En principe les comptes publics se stabilisent. En période de crise, les recettes fiscales de l’Etat baissent, alors que certaine dépense de l’Etat augmente (indemnisation des chômeurs). Ainsi le déficit de l’Etat augmente.

  1. Les objectifs de la politique budgétaire de relance

Le multiplicateur keynésien : l’augmentation des dépenses public permet d’augmenter la demande (car on a une augmentation des revenus distribué). Les entreprises augmentent leurs productions pour répondre à l’augmentation de la demande. Elles vont embaucher du personnel et investir dans de nouveau équipement. Ainsi on favorise la croissance économique, c’est un cercle vertueux qui est mis en place. Mais les effets bénéfiques (du multiplicateur) s’estompent au fil du temps.
Les limites de cette politique :
 elle n’encourage pas les agents économiques à travailler (trop d’aides) ;  elle peut entrainer une fuite des capitaux vers l’étranger (pays où il y moins d’impôt à payer) ;  elle entraine un effet d’éviction sur le secteur privés (l’Etat doit financer son déficit en empruntant) les établissements financiers prête plus facilement aux Etats, qu’aux entreprises. Il y a moins d’argent disponibles pour les entreprises.

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