La globalisation financière et l’efficacité du financement international des activités économiques
Cours : La globalisation financière et l’efficacité du financement international des activités économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mbacké diouf • 28 Mars 2019 • Cours • 3 596 Mots (15 Pages) • 596 Vues
Sommaire
SÉquence 03
La globalisation financière et l’efficacité du financement international des activités économiques 2
I G lobalisation financière et efficacité du financement des activités économiques 2
A Une meilleure allocation des ressources 2 B La croissance économique 3 C De nouveaux instruments de gestion des risques 3
D Les faits en contradiction avec la théorie 3
II Un accroissement des risques 4
A Les différents types de risques 4
B L es risques liés aux nouvelles technologies
et aux nouveaux produits 4 C Le mimétisme comportemental des agents5
D Les effets d’une crise financière sur l’économie « réelle » 5
SÉquence 03
La globalisation financière et l’efficacité
du financement international des activités économiques
OBJECTIFS DE LA SÉQUENCE | – caractériser et repérer les principaux flux financiers internationaux financement interne, financement externe, financement direct, financement indirect, marché monétaire, marché financier, marché primaire, marché secondaire, Bourse des valeurs mobilières, capitalisation, marché efficient, allocation optimale des ressources, asymétrie de l’information, investisseurs institutionnels, comportement mimétique, anticipations, bulle spéculative. |
Sens et portée de l’étude :
Durée conseillée : 8 heures |
Depuis les années 1980, les marchés financiers ont connu un essor impressionnant. Cet essor est aussi un essor spatial au point que l’on parle aujourd’hui de « globalisation financière ». La globalisation financière est un processus de transformation institutions, des techniques, et des pratiques financières conduisant à l’interconnexion des marchés de capitaux au niveau international, pour aboutir à un marché unifié de l’argent à l’échelle planétaire
I Globalisation financière et efficacité du financement des activités économiques
On attend de la globalisation financière une meilleure allocation des ressources (A) et, par là-même, une croissance plus soutenue de l’activité économique (B). Cette amélioration est d’autant plus attendue que l’innovation financière, corollaire de la libéralisation et de la globalisation des marchés, a permis de créer de nouveaux mécanismes et instruments de couverture des risques (C).
A Une meilleure allocation des ressources
L’allocation des ressources, par définition rares, est au cœur du problème économique. Ainsi, si les marchés étaient parfaits, les ressources seraient utilisées dans les projets les plus rentables et seuls ces projets trouveraient le financement nécessaire.
On considère que la globalisation peut conduire non pas à une allocation optimale mais à une allocation efficiente. La libéralisation des marchés de capitaux facilite les échanges entre agents à capacité et les agents à besoin de financement. Elle favorise l’innovation financière. Elle accélère la mobilité des capitaux. L’augmentation de l’offre de placement et de financement qui en résulte est censée aboutir à l’efficience allocative par un mécanisme de sélection des projets d’investissement.
Cette allocation des ressources, dont le champ est désormais mondial, ne serait pas possible sans moyens de communication performants. Les NTIC (Nouvelles Technologies d’Information et de Communication) ont largement contribué au processus de globalisation des marchés et à leur efficacité : multiplication des données et des logiciels de gestion financière, accélération de la circulation des informations à l’échelle mondiale, cotation électronique en temps réel et en continu, mise en réseau des entreprises, interconnexion des places financières, développement de l’économie virtuelle sans localisation géographique. Les capitaux peuvent ainsi circuler instantanément, sans obstacles et sans frontières.
B La croissance économique
Les pays occidentaux sont parvenus à un niveau de développement désormais difficile à améliorer. Par conséquent, la croissance est ralentie : 1,7 % en 2011 en France-proche de zéro en 2012.
Par contre, les pays en développement ont un potentiel de croissance plus important. En effet, les techniques sont aujourd’hui existantes, disponibles car possibles à acquérir. Les pays émergents sont en phase de rattrapage accéléré. Les opportunités d’investissements sont immenses. Les gains de productivité potentiels sont élevés et favorables à la hausse des revenus, que ce soient les revenus du travail ou les revenus du capital (cf. cours de 1re année). La main d’œuvre des pays émergents étant abondante, la croissance des revenus du travail y est faible ; la répartition des revenus de la production est donc favorable au capital. La libéralisation financière pourrait alors apporter un surcroît de croissance aux pays émergents par l’apport de financements extérieurs des investissements dont les rendements sont supérieurs à ceux des pays occidentaux.
C De nouveaux instruments de gestion des risques
La concurrence entre places et institutions financières a abouti à la création d’instruments financiers destinés à atténuer les risques. En premier lieu, les apporteurs de capitaux peuvent limiter le risque en diversifiant leurs placements. La variété permise par la libéralisation et la globalisation est un facteur de limitation des risques.
Ensuite, le risque peut être transmis sur un plus grand nombre d’agents par la titrisation des créances. Elle consiste à revendre, un peu plus cher qu’elles n’ont coûté, les créances détenues par la banque. Celle-ci ne finance le crédit que de manière transitoire et se débarrasse du risque associé. L’autre avantage de la titrisation est d’élargir les sources de financement : les marchés étant libéralisés et globalisés, un titre peut être acquis par un agent de n’importe quelle nationalité.
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