La division et l’organisation scientifique du travail
Dissertations Gratuits : La division et l’organisation scientifique du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maneli01 • 14 Février 2015 • 1 799 Mots (8 Pages) • 1 125 Vues
Question 1
La division et l’organisation scientifique du travail font parti intégrante de la stucture de l’entreprise. Ainsi, la division du travail est illustrée par toutes les catégories et sous-catégories d’employés qui amène une spécialisation des tâches et de l’atteinte un taux de productivité optimal. Tandis que l’analyse et le contrôle excercés par l’entreprise auprès des employés témoignent de l’organisation scientifique au sein de cette entreprise. De plus, on peut même y voir un aspect négatif soit l’alienation des employés.
Les Assurances Sécuriplus avaient un organigramme où « chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. » Ainsi, « chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. » Par conséquent, en séparant chacun des services au sein de l’entreprise, les services se spécialisent dans leur domaine respectif. Les employés voient donc leurs connaissances et leurs habiletés augmenter. Ainsi, « 60 % des réclamations simples étaient traitées en 5 jours. » Cependant, comme chaque employé de la division médicale et de la division dentaire ne connaît que leur domaine respectif, lorsqu’une demande de remboursement comprenait des réclamations tant auprès des services médicaux que dentaires, ces demandes étaient considérées complexes. Il fallait donc maintenant impliquer les connaissances des deux services pour y répondre ou simplement refuser la réclamation pour que le bénéficiaire fournisse une demande conforme. Cette organisation respecte donc l’optique de la division du travail, car chaque employé a des tâches précises à effectuer dans une division précise de l’entreprise.
De plus, dans cette compagnie, le niveau de production est en déclin, car « chaque employé traitait 125 réclamations par jour chez Sécuriplus, ce qui est en deçà de la moyenne de 155 réclamations par employé et par jour chez trois de ses concurrents. » Par conséquent, la compagnie doit maintenant remédier à cette situation en mettant en place de nouvelles méthodes de travail afin de retrouver un niveau de productivité compétitif. L’entreprise a déjà procédé à une analyse approfondie de la problématique et ainsi qu’à la décomposition systématique de toutes les tâches des commis. Cette microanalyse établie que « les frais d’administration trop élevés, un taux de productivité trop faible […] [et] le trop grand nombre d’heures de travail consacrées à des tâches improductives comme le déplacement ou le classement des dossiers [...] [sont] responsables de la perte de productivité de l’entreprise. » Grâce à des calculs de temps d’exécution, cette organisation tend à retrouver le chemin de la prospérité. De plus, l’entreprise procède aussi à un contrôle de ses employés. Ainsi, des « vérifications des réclamations » sont effectuées pour examiner la conformité des remboursements ce qui insatisfait un employé qui propose à son patron que les employés vérifiés doivent « être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et de suggérer des façons d’améliorer les choses. » Le patron n’est pas réceptif à cette proposition et compare même son employé à un chien. Il aliène donc la capacité à l’initiative de son employé au point de ne même pas lui accorder une attention décente. Ainsi, on peut constater que l’employé est traité plutôt comme un agent économique et qu’il est voué à répondre à des stimulus de la direction et non pas l’inverse.
L’organisation scientifique du travail découle principalement de la division du travail. En séparant les diverses tâches pour arriver à un produit fini et la recherche ultime de rendement par de diverses méthodes scientifiques nous font constater que les Assurances Sécuriplus sont grandement influencées par ces deux mouvements.
Question 2
L’objectif de l’élaboration des quatorze principes généraux d’Henri Fayol, est « d’élaborer des structures génériques assurant une efficacité maximale, compte tenu des buts établis par la direction […] [et] de repérer les principales fonctions du processus d’administration. » Comme ces principes ne sont pas immuables et ils aident plutôt une organisation à se définir, ces principes sont donc présents, mais en diverses mesures. Ainsi, le degré de centralisation, la division du travail sont bien représentés au sein de cette compagnie. Tandis que la stabilité du personnel et l’initiative ne font pas partie de la réalité de l’entreprise.
La centralisation de l’entreprise est significative. Pour un total de « 66 employés répartis […] [entre] sept cadres supérieurs » sous la direction de la division médicale. Ainsi, une personne est responsable des décisions majeures pour toute la section médicale et sept autres doivent plus s’assurer de son application. On constate donc que le degré de centralisation pour une compagnie de cette envergure est très grand. Selon Henri Fayol, le degré de centralisation qu’il soit grand ou non là n’est pas l’importance. « Le degré de centralisation va de pair avec le type d’activité et le profil des personnes. » Ainsi, la culture autoritaire et l’ampleur de l’entreprise sont sûrement la source de sa grande centralisation.
De plus, la division du travail est aussi un important facteur déterminant de cette organisation. Ainsi, « les réclamations soumises au service des réclamations médicaments, suivaient un cheminement séquentiel spécifique qui commençait au service du courrier de la division médicale. » Par conséquent, dans le but d’atteinte une plus grande rentabilité et un meilleur service à la clientèle l’organisation a établi un processus de travail strict
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