Equilibre, croissance et crises économiques
Cours : Equilibre, croissance et crises économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elhazim Anouar • 30 Janvier 2016 • Cours • 1 246 Mots (5 Pages) • 1 102 Vues
I- La croissance économique : enjeux et mesure
1- Les effets bénéfiques de la croissance
- L’amélioration du niveau de vie
- La création d’emploi
- L’augmentation des finances publiques
2- Les effets négatifs de la croissance
- Les effets sociaux : l’exclusion sociale, la polarisation régional, la dégradation de l’environnement, et le développement des inégalités.
- Le transfert du système de valeurs, individualisation→ délinquance→fracture de la société.
- Les effets sur l’environnement notamment la dégradation des écosystèmes.
3- Les indicateurs de mesure de la croissance
+ Des indicateurs de dimension : PIB réel corrigé de l’inflation (déflaté) ;
+ Des indicateurs de structure : analyse en termes de répartition sectorielle (primaire, secondaire, tertiaire), ou répartition géographique (urbain/ rural) ;
+ Des indicateurs de progrès économique : calcul du PIB/tête, PIB/population, IDH.
II- Les différents aspects de la croissance économique
1- La croissance démographique
si le taux de croissance démographique est supérieur au taux de croissance économique, on assiste à un appauvrissement, une hausse du chômage, plus un certain fatalisme !), qui sont préjudiciables à la croissance économique.
2-Capital et progrès technique
+ Capital et accumulation : Plus le taux d’investissement s’accroît, plus les capacités de production augmentent et plus l’innovation se diffuse dans l’économie.
+ L’intensité capitalistique : elle se calcule en faisant le rapport K/L et permet de mesurer l’évolution de la substitution capital/travail.
+ Le progrès technique : Il faut un nécessaire équilibre ainsi que des liens forts entre recherche et entreprise, d’où l’intérêt des pôles de croissance proches des entreprises (Silicon Valley, Sophia-Antipolis...).
3- Les facteurs socioculturels et institutionnels
+ Obstacles à la croissance : les protectionnismes, l’insuffisance à la croissance, et les mentalités trop rigides peuvent être responsables d’une moindre croissance.
+ Mutations favorables à la croissance : une meilleure organisation des entreprise( esprit d’entreprise, adaptabilité..) de vraies relations professionnelles( gestion participative, droit d’expression), un Etat fort et entreprenant(politique de recherche, d’équipement.), un programme d’éducation et de formation ambitieux(valoriser les capacités et les compétences, augmenter le niveau moyen de qualification, améliorer l’insertion professionnelle, les mutations professionnelles...) sont des actions structurelles favorables à la croissance.
III- La croissance dans la théorie économique
1- Un modèle classique
L’état stationnaire de D. RICARDO : la croissance se heurte à l’avarice de la nature (rendements décroissants de la terre) :
- Origine de la croissance : le réinvestissement productif du surplus : l’augmentation de la population nécessite une augmentation de la production agricole. Mais les nouvelles terres mises en culture sont soumises aux rendements décroissants. Le coût de production et donc le prix des denrées alimentaires augmentent. Les industriels doivent augmenter les salaires, qui sont fixés au niveau de subsistance, ce qui réduit leurs profits donc les investissements, bloquant par conséquent la croissance. Le libre-échange peut faire pression à la baisse sur les salaires, permettant de rétablir les profits. Mais c’est une solution de court terme. L’état stationnaire est inéluctable à long terme.
2- Un modèle néoclassique
Modèle de SOLOW
Constats! Le taux de croissance du PIB est égal au taux de croissance démographique même si le taux de croissance du PIB/tête (y : niveau de revenu par tête) n’évolue pas. Une conclusion différente du modèle précédent où par hypothèse il n’y avait pas de croissance démographique.
Dans sa théorie de croissance endogène, Solow explique que la croissance économique dépend de quatre facteurs : 1- les rendements d’échelles 2- le progrès technique 3- le capital humain, 4- l’action publique.
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