Eco chap 2

Economie chap 2

L’analyse macroéconomique

La macroéconomie a différents objectifs :

• Etudier et comprendre l’évolution des grands agrégats, la nature des déséquilibres et les moyens de les résorber (politiques économiques)

Quatre objectifs pour maintenir une économie en bon état :

• Niveau de revenu national le plus élevé possible : c’est-à-dire le PIB aussi appelé revenu national (équilibre emploi ressource)
• Un chômage minimum
• Une inflation compatible avec l’activité réelle
• Equilibre des échanges extérieurs (X et M)

Courants de macroéconomie très divers mais permettant d’appréhender l’économie de façon globale.

La comptabilité nationale permet de décrire les activités…

I - Eléments de comptabilité nationale

La nécessité d’une comptabilité nationale est apparue après la crise de 29. Les états de chaque pays prennent une plus grande place pour reconstruire les économies Ils ont besoin de statistiques pour éclairer l’intervention publique et d’un cadre solide pour justifier leur mesure : comptabilité nationale. Il s’agit d’une représentation globale, détaillée et chiffrée de l’économie nationale. Elle permet de construire des agrégats et retrace toutes les activités économiques des agents économiques.

1.Les secteurs institutionnels

Ces agents économiques se répartissent en différents secteurs institutionnels

Chaque secteur a une fonction et des ressources spécifiques

• Les sociétés non financières : entreprises publiques ou privées avec activité de production et vente
• Les sociétés financières : intermédiaires entre préteur et emprunteur (banque)
• Les ménages : qui consomment grâce à leur rémunération
• Les administrations publiques : collectivités centrales ou locales qui produisent des services non marchands et qui redistribuent les revenus.
• Institutions à but non lucratif au service des ménages : produire des services pour une collectivité (syndicats, ONG)
• Reste du monde : tous les agents non-résidents exerçants une activité avec les résidents (importations exportation)

Des comportements et des fonctions différentes :

2. L’économie en tant que circuit

L’économie n’est pas un ensemble de marchés mais un circuit.

L’économie est un ensemble de revenus qui circulent entre les agents économiques.

La production donne lieu à des revenus qui donnent lieu à des dépenses qui donnent lieu à une production

CProduction                                                          Revenus                                                         Dépenses    [pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5]

• Circuit équilibré si production (Y) = revenus (consommation + épargne) = dépenses (consommation + investissement + biens importés et exportés)
• Y = C+S=C+I +X-M donc S=I et X=M  

• X-M correspond à la balance commerciale avec X les exportations et M les importations

• Si X>M cela signifie que S>I donc on a un excédent commercial qui se traduit par un excès d’épargne sur l’investissement
• Si X

3. Les comptes des secteurs institutionnels

Les opérations effectuées par un même agent sont réparties en plusieurs comptes.                                                                      Les soldes de chaque copte ont une importance significative pour l’analyse économique : ils synthétisent en un chiffre une série d’opérations.                                                                                                                

On distingue 5 comptes qui forment un processus séquentiel.                                                                           On retrouve avec ces comptes la logique de circuit et l’équilibre entre ce qui est produit et ce qui est utilisé.

• Compte de production

• Retrace le processus de formation de la Valeur Ajoutée Brute (VAB)
• Il mesure la richesse crée dans l’économie
• Valeur ajoutée = Production – Consommation intermédiaires

• Compte d’exploitation

• Présente de l’intérêt pour les entreprises, il s’agit de la répartition entre le travail et le capital
• Le solde du compte est l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), traduction de ce qu’on appelle de façon courante le profit
• EBE = VAB + Subventions d’exploitation – Rémunérations des salariés – cotisations sociales – impôts sur la production
• Taux de marge = (EBE/VA) *100
• L’EBE représente les sommes qui sont disponibles pour renouveler le matériel, investir et rémunérer les actionnaires
• Le taux de marge est un indicateur de performances pour les sociétés

• Compte de revenu

• Le solde de ce compte est le Revenu Disponible Brut (RDB)
• Surtout intéressant pour les ménages et les administrations
• Retrace les opérations de répartition qui ne sont pas liées au processus de production
• RDB =EBE + revenus de la propriété + indemnités d’assurance + prestations sociales – revenus de la propriété versés – impôt sur le revenu – cotisations sociales

• Compte d’utilisation du revenu

• Le solde de ce compte est l’épargne brute (EB)
• Ce compte retrace la répartition entre la consommation finale et l’épargne
• Seuls les ménages et les administrations ont une consommation finale
• L’EB représente la somme que le secteur institutionnel consacre au financement de son investissement brut sans s’endetter = autofinancement
• Taux d’épargne = (EB/VA) *100

• Compte de capital

• Ce compte décrit les opérations d’accumulation et détermine si l’épargne va suffire ou non à financer les investissements = capacité ou besoin de financement
• Taux d’autofinancement = (EB/FBCF) * 100
• Taux d’investissement = (FBCF/VA) *100                                                                                                                                                FBCF Formation Brute de Capital Fixe, correspond aux investissements

II – Le modèle d’analyse keynésien

Le marché des biens et services est le marché le plus important dans lequel les ressources (càd ce qui est produit (PIB) et importé) sont égales aux emplois, càd la façon dont sont utilisées ces ressources (consommation, investissement, dépenses publiques, exportations).

Par conséquent, dans la perspective keynésienne, il existe un équilibre emploi/ressource selon lequel la richesse d’un pays peut se mesurer de deux façons en donnant le même résultat : soit en mesurant la production d’une économie (les ressources) soit en mesurant les emplois de cette ressource, càd la demande de l’économie.

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