Direction et décision dans l'entreprise - BTS1
Cours : Direction et décision dans l'entreprise - BTS1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gun gun • 7 Mars 2018 • Cours • 976 Mots (4 Pages) • 717 Vues
Management des entreprises
BTS Première année
CHAPITRE VI : DIRECTION ET DECISION DANS L’ENTRPRISE
(Cours de Mr. Semlali)
I. Les décisions et le processus de décision
I.1. Quels sont les différents types de décision ?
a. Les niveaux de décision selon l’horizon temporel
Igor Ansoff et Robert Anthony définissent trois niveaux de décision selon leur horizon temporel :
- Les décisions stratégiques concernent les orientations générales de la firme et ont une implication sur le long terme (plus de 5 ans). Exemples : choix du type d’investissement et de financement, investir dans la RD, alliance avec d’autres entreprises, introduction en bourse, etc.
- Les décisions tactiques ou administratives sont des décisions de moyen terme concernant la gestion des ressources de l’entreprise (entre 2 et 5 ans). Exemples : prévisions des ventes, programme de production, embauche de personnel, gestion budgétaire, contrôle de gestion, informatiser un service, etc.
- Les décisions opérationnelles sont des décisions de court terme concernant les opérations courantes de l’entreprise (entre 1 et 2 ans). Exemples : gestion des stocks, affectation du personnel, réalisation des plannings, gestion des congés, organisation des tournées de livraison, etc.
b. Les décisions selon leur impact sur l’activité de l’entreprise
On peut aussi classer les décisions en fonction de l’impact qu’elles ont sur l’activité de l’entreprise. Les décisions stratégiques ont, par exemple, un impact décisif sur l’activité de l’entreprise, alors que les décisions opérationnelles ont un impact plus limité. Elle n’a d’effet que sur une partie ou sur une fonction de l’entreprise et peuvent être réversibles rapidement.
I.2. Comment analyser les décisions ?
a. Le processus de décision selon Herbert Simon
Le processus de décision d’Herbert Simon, appelé « modèle IMC » pour les initiales des trois phases, se décompose de la façon suivante :
- La phase d’intelligence : c’est l’étude de l’environnement et l’identification du problème posé qui nécessite une décision.
- La phase de modélisation : cette phase consiste à trouver l’ensemble des modes d’actions possibles ou solutions.
- La phase de choix : cette phase consiste à sélectionner une décision parmi l’ensemble des alternatives possibles.
Ces trois phases sont complétées par une dernière : l’évaluation. C’est le contrôle et le bilan de l’opération. Si la décision est validée, elle se poursuit, sinon, on reprend le problème afin d’éliminer le dysfonctionnement.
b. Le principe de rationalité limitée
Pour Herbert Simon, la prise de décision se réalise dans le cadre d’une rationalité limitée. Il s’oppose au principe de rationalité parfaite. En effet, tous les acteurs de l’entreprise ont une perception de l’environnement limitée par le temps et par l’abondance d’informations. Ils prennent donc toujours les décisions en fonctions des informations dont ils disposent à un moment t. Une décision se base essentiellement sur un choix estimé satisfaisant et non sur un choix optimal qui prend en compte toutes les informations nécessaires.
II. Les facteurs d’influence de la direction d’entreprise
II.1. Quelles est l’influence des styles de direction ?
a. Les quatre styles de Rensis Likert
Rensis Likert distingue quatre styles de management :
- Le management autoritaire : le manager dirige ses collaborateurs par la crainte.
- Le management paternaliste : le manager dirige aussi par la crainte sauf qu’il entretient, en plus, des relations de proximité avec ses subordonnés en instaurant un système de récompense.
- Le management consultatif : le manager cherche le consensus le plus large possible au sein de l’entreprise.
- Le management participatif : le manager organise le travail d’une façon non directive en instaurant un système de motivation et d’intéressement pour les salariés.
b. La grille managériale de Blake et Mouton
Blake et Mouton distinguent cinq styles de management en fonction de deux critères : l’intérêt porté aux hommes (concern for people) et l’intérêt porté aux tâches (concern for results) :
[pic 1]
- Le style 1,1 correspond à un management appauvri : laisser aller, laisser faire. Un intérêt minimum est accordé aux tâches comme aux employés. Le manager n’impose aucune direction et semble être préoccupé que par l’aspect bureaucratique de son travail.
- Le style 9,1 correspond à un management fondé sur l’autorité et l’obéissance car tout l’intérêt est accordé aux tâches et aux résultats (style efficace sur le court terme).
- Le style 5,5 correspond à un management du juste milieu : il s’agit d’un style institutionnel qui s’attache à maintenir un équilibre entre l’importance accordée aux employés et aux résultats. Les conflits sont souvent évités mais cela n’entraîne pas toujours la rentabilité.
- Le style 1,9 correspond au management « country-club » ou centre de loisir : le centre d’intérêt du manager est l’état d’esprit des employés. Ses priorités sont une bonne ambiance et le désir d’être aimé et apprécié par tous.
- Le style 9,9 correspond au management fondé sur le travail en équipe : c’est le style idéal. Le manager intègre la dimension humaine dans la recherche d’une rentabilité maximale en instaurant un climat de confiance et d’initiative, et en valorisant l’implication des employés au sein de l’entreprise. En d’autres termes, il s’agit d’atteindre les objectifs en maintenant un bon état d’esprit.
II.2. Quels autres facteurs influencent les décisions ?
Le style de direction n’est pas le seul facteur influençant la prise de décision dans l’entreprise. D’autres facteurs ont aussi un impact certain :
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