CTI cours: Le management de proximité : une activité à revaloriser
Cours : CTI cours: Le management de proximité : une activité à revaloriser. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jasmine Aisen • 26 Octobre 2016 • Cours • 2 483 Mots (10 Pages) • 776 Vues
Le management de proximité : une activité à revaloriser
- Nécessité de conviction :
●Connaître les enjeux de la mission, de façon profonde
●Ne pas se cacher simplement derrière des outils et les techniques, il doit affronter les relations interindividuelles
Ne pas réduire l’activité aux « bonnes relations » : être facilitateur, mais aussi nécessité de décision, de communication, d’engagement
- Nécessité de compétence :
●Une acquisition progressive, dans le « faire » (on développe des savoirs-faire), et dans l’ « être », en assumant ses rôles. (On ne naît pas manageur)
- Nécessité du goût :
●Besoin d’empathie (travailler avec autrui), d’un intérêt dans la vie collective, d’un minimum d’engagement pour les autres
Le management de proximité : une activité essentielle :
- Nécessité de reconnaissance : est devenue une composante essentielle de l’implication et de la motivation des salariés.
- Elle passe par :
●Rémunération,
●Tolérance et accompagnement dans les missions (les salariés vont demander que le sens de la mission soit très explicite)
●Ecoute et respect de la part des responsables
●Actions très concrètes d’accompagnement et de formation des managers
Qu’attendent les français vis-à-vis que la qualité de vie au travail ?
- Le respect
- La reconnaissance
- L’épanouissement
- La motivation
- La convivialité
- La reconnaissance, pour Jean Pierre BRUN, possède 4 piliers :
●La reconnaissance existentielle : elle renvoie à la prise en considération e la personne dans son identité et repose sur l’idée simple selon laquelle un salarié n’est pas interchangeable et qu’il a droit à la parole…
●La reconnaissance des résultats : elle vise à mettre en avant l’efficacité du salarié et la qualité du travail au regard de la tâche accomplie. Elle est conditionnée par l’atteinte des objectifs fixés.
●La reconnaissance de la pratique de travail : elle relève de l’estime et d’une forme de respect exprimés face aux compétences, à l’expertise et aux qualités professionnelles du salarié
La reconnaissance de l’investissement dans le travail : elle porte sur l’engagement du salarié et les efforts déployés, indépendamment des résultats obtenus et y compris en cas d’échec.
VII. Appui public à l’économie territoriale
La France est un pays très centralisé. On peut parfois dire que l’Etat régule trop…
On peut développer certaines entreprises car il y a un vrai accompagnement de la part de l’Etat
- Auvergne-Rhône Alpes : une grande région européenne de France, régie par les lois et réglementation de l’Etat français, dans le respect des dispositions de l’encadrement européen.
- Elles bénéficient des politiques nationales et européennes en faveur du développement économique. Ces politiques peuvent être soit initiée au niveau national ou européen puis déclinées en région, soit initiées par les régions et abondées par l’Etat ou l’Europe.
Contexte de l’appui public :
- L’Etat est un partenaire essentiel de l’économie. Il fixe les lois et règlements qui définissent l’environnement sécuritaire, gèrent les grandes infrastructures, le système de santé ainsi que le monde de l’éducation.
- Un pays « centralisé à la française », attribuant des compétences aux échelons territoriaux par les conseils régionaux, les métropoles, les conseils départementaux, les intercommunalités et enfin les communes.
- Le pouvoir, et les compétences, sont ainsi répartis entre les élus (Région, Départements, Communes/agglomérations/Métropoles), les services publics d’Etat (Préfets et Directions ministérielles) et les entreprises et leurs représentants, élus ou non (chambres consulaires, organisations professionnelles, adhérents des Pôles de compétitivité et des Clusters…).
Contexte de l’appui public
- Trois textes visent à simplifier et renforcer la cohérence de l’action de l’Etat dans les territoires, avec un objectif commun : compétitivité et égalité
La loi MAPTAM (Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles), 1er volet de la réforme de la décentralisation et publiée en Janvier 2014, introduit les notions de « collectivité territoriale chef de file » et de « délégation de compétence » avec des missions attribuées à chaque échelon (Région, départements, communes)
La loi relative à la délimitation des régions, publiée en janvier 2015 et applicable au 1er Janvier 2016, défini les contours et le futur fonctionnement électoral des 13 nouvelles régions
La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), adoptée en Juillet 2015, constitue le 3ème volet de la réforme : rôle conforté des régions, transfert des compétences des départements aux métropoles.
- L’Etat français demeure très présent et actif en région, représenté par le Préfet de Région (personne de l’Etat la plus important à ce niveau).
●Ses compétences sont, en conséquence, très étendues mais il est chargé néanmoins de coordonner et organiser différentes institutions locales de gouvernance.
●Les services du Préfet de Région s’appuient en premier lieu sur son cabinet et sur la SGAR (Secrétaire Général pour les Affaires Régionales, qui pilote les politiques publiques de l’Etat dans la région pour le compte du Préfet, ainsi que sur les équipes de la DIRECCTE, en particulier sur le plan économique ou normatif, qui interviennent sur des thématiques retenues au niveau régionale qui ont des impacts importants à l’échelle nationale ou internationale
- Les organisme consulaires – Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA), Chambre d’agriculture (CA) – dont les dirigeants sont élus par leurs pairs, représentent le monde des entreprises.
●Ils assurent un service de proximité auprès de leurs ressortissants et des futurs entrepreneurs grâce à leurs nombreuses implantations territoriales, dans les principales villes de la région : - 16 CCI, 15 CMA, 11CA
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