Approfondissements de la théorie Keynésienne de monnaie

C. APPROFONDISSEMENTS DE LA THÉORIE KEYNÉSIENNE DE MONNAIE

2 types d’approfondissement :

 BAUMOL va restituer l’importance des prix dans la demande de monnaie qui battis la théorie des couts de transaction de la monnaie en 1956

Il n’y a pas les guichets automatiques bancaire, et pas de carte bleue en 1956 car il a fallu attendre 1990 pour que les cartes bleues soient démocratisées même si elles apparaissent en 1980

Pour obtenir de la liquidité, les ménages doivent aller auprès des banques pour convertir leur compte en banque en dépôt et à l’intérieur des banques il y a une file d’attente donc pour faire un retrait il faut aller à la banque et se mettre dans la file d’attente, il en résulte donc premièrement des coûts de déplacement, de transport, il faut se déplacer vers la banque, ensuite il en résulte des coûts d’opportunité cad des pertes sèches d’occasion de transaction, si on reste 3h dans la file d’attente, pas d’occasion de transaction, il rate/perd des occasions de transaction

C’était le premier problème et le deuxième est que Baumol montre que la transformation de la partie du revenu détenu sous forme de dépôt bancaire (liquidité) obéit à une fréquence

Ex : si on a un revenu de 1000 euros, comment le converti-t-on ?

Il faut des dépenses pendant le mois, des dépenses alimentaires, de transport, et le solde étant pour les loisirs donc on peut choisir de diviser son compte de dépôt en 2, consommer 500 euros par quinzaine, la deuxième quinzaine 500 euros donc il existe un problème de gestion de stock, il faut pouvoir gérer son stock de dépôt qui faut gérer de façon optimale cad de telle façon qu’entre la fin du mois précédent et la mois suivant où on va obtenir le revenu salarial il faut gérer le revenu de telle façon qu’il assure la soudure, synchronisation des dépenses ? donc il exhibe 2 types de coûts à l’occasion de la transformation de dépôt en liquidité :

 Des coûts de gestion de stock : le comportement du demandeur de monnaie étant celui de gérant d’un stock

 Des coûts d’opportunité et de transaction

Il en déduit l’équation qui est l’équation de la demande de monnaie

Qui est fonction du revenu en valeur mais elle est aussi fonction des coûts de transaction, des coûts d’opportunité, cout de déplacement du au fait qu’on y aura passé 3h voire une demi-journée et évidemment le taux d’int intervient car si on transforme tout en liquidité on peut pas placer de dépôt en épargne rémunérée mais Baumol dit qu’en dehors des prix toutes les autres variables font de l’équation une équation quadratique : fonction inverse du revenu compte tenu du taux d’int et des coûts

Mais les prix apparaissent ici et on peut donc déduire une demande de monnaie réelle, une demande d’encaisse réelle (la demande de monnaie, pouvoir d’achat)

Les encaisses nominales sont déflatées par le niveau des prix cad que M représente la quantité des biens divisé par P

Que la trésorerie permet d’acquérir

La demande de monnaie est aussi le fait des entreprises, pas que des ménages, tous ensemble ils forment les agents éco non financiers

On a une équation d’encaisse réelle (il se rapproche des libéraux mais en même temps il tient compte du taux d’int car il tient compte des coûts d’opportunité, sa nouveauté est qu’il introduit les coûts de transaction, 22 est une équation semi-logarithmique)

Donc la demande de monnaie ne varie pas proportionnellement au revenu réel mais varie de façon moins que proportionnel donc si on avait k, il y aurait 1/2k que multiplie v donc ça ne serait pas égal à celle de Keynes

Deuxième approfondissement de TOBIN (grand keynésien) :

TOBIN son point de départ

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