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Analyse financière empire

Analyse sectorielle : Analyse financière empire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2019  •  Analyse sectorielle  •  2 812 Mots (12 Pages)  •  753 Vues

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HEC MONTRÉAL

Analyse financière de Empire Company Limited

Dans le cadre du cours

Ccomprendre les états financiers

Travail Présenté à

Zoffirath Dissou

Catherine Ouellette 11259004

Claudie Prud’Homme 11261556

Leila Cherchour 11235008

Maha Nechchad 11262503

Nicolas Tran  11257412

Table des matières

Analyse des opérations de l’entreprise…………………………………………………………………….….3

Analyse des activités d’exploitation………………………………………………………………………..……4

Analyse de la productivité et du fond de roulement..…………………………………..………………5

Analyse de la structure de financement……………………………………….…..………………………….6

Annexe I ………………………………………………………………………..…………………………………………….7

Annexe II………………………………………………………………………………………………………………………8

Annexe III ………………………………………………………………………………………………………………..….9

Bibliographie……………………………………………….……………………………………………………………..13

Empire company Limited œuvre dans les domaines de la vente au détail de produits alimentaires et participe également à des activités immobilières connexes. L’année dernière, la compagnie a connu une restructuration organisationnelle centrée sur le nouveau projet stratégique « Sunrise », qui a pour but principal l’économie de 500M$ sur une période de 3 ans. En date du dernier rapport annuel (10 août 2018), Empire avait constaté 20% de ces économies, soit 100M$. Avec 120 000 employés au travers de ses filiales, la principale étant Sobeys, Empire entreprend une mission d’envergure : offrir à ses actionnaires une croissance et une profitabilité qui tiennent la distance et ce, « en devenant un chef de file dans ses principaux secteurs d’activité et en investissant dans les occasions propres à favoriser cet accroissement de valeur »[1].Certains obstacles et risques peuvent cependant compromettre leur habileté à remplir leurs engagements; notamment le risque concurrentiel. Les dirigeants d’Empire jugent que le risque concurrentiel représente le risque d’exploitation le plus important auquel la compagnie fait face. Ce risque externe à la compagnie se fait valoir autant du côté de leurs activités de vente au détail de produits alimentaires que du côté de leurs activités immobilières. Pour Sobeys, certains concurrents comme Loblaws et Metro par exemple, tous deux avec des chiffres d’affaire assez impressionnants pour 2017 (46 702M$[2] et 13 175M$[3] respectivement), pourraient gruger dans leur marge bénéficiaire s’ils ne réussissent pas à fidéliser leur clientèle et à l’accroitre notamment par le biais du projet Sunrise. Il existe aussi de tels concurrents dans leur second secteur d’exploitation, soit la mise en valeur immobilière. Un autre risque externe auquel la Société est exposée est le risque de libre-échange, émanant de leurs échanges commerciaux avec d’autres pays. Une augmentation des coûts de certains biens pourrait avoir une retombée sur les ventes de la compagnie et occasionner des répercussions directes sur sa clientèle, advenant que certains produits deviennent indisponibles dû à des coûts d’exploitation trop élevés. De surcroît, la compagnie reconnait qu’une hausse du salaire minium aurait des impacts significatifs sur son bénéfice et juge que le temps d’ajustement lui serait insuffisant. À l’interne, on retrouve également des risques d’envergure tels que le risque de liquidité. Dans cette optique, une bonne gestion des liquidités garantie à la compagnie d’être en mesure de répondre à ses obligations financières de façon efficace et efficiente, sans recourir à du financement par passif. De plus, comme toute compagnie œuvrant dans un milieu syndiqué, il y a un risque d’interruption de travail qui pourrait entraîner des conséquences défavorables pour la société.

                Afin d’être en mesure d’analyser la productivité d’Empire quant à ses activités d’exploitation, il faut s’attarder sur certain ratios et calculs, notamment ; leur marge bénéficiaire brute, leur marge d’exploitation, ainsi que leur marge bénéficiaire nette. Pour l’année fiscale 2018, leur marge bénéficiaire brute était 24.365%.  Cela représente le pourcentage de profits conservés par la compagnie suivant les ventes de produits alimentaires, réduit des couts directement reliés à leur exploitation. Cela implique donc que pour 100$ de marchandise vendue, la compagnie en conserve 24.365$, une fois le cout des ventes retirés. Naturellement, un ratio plus élevé est corrélé avec une meilleure marge bénéficiaire brute. Empire a connu, en 2018, une amélioration de sa marge de 0.392% par rapport à 2017 (23.973%). Pour comprendre la réelle importance de ce ratio, il est essentiel de le comparer à celui de compagnies du même secteur d’exploitation, donc à leur industrie. Pour 2018, le ratio de la marge bénéficiaire brute de l’industrie était de 5.19%, soit 4 fois plus petit que celui d’Empire (24.365%). Par le fait même, on déduit qu’Empire minimise ses coûts de marchandises vendues de façon efficace et fait sans doute un bon contrôle des stocks. Dans le même ordre d’idées, on peut également se pencher sur le ratio de la marge d’exploitation, qui prend non seulement en considération le coût des marchandises vendues et les coûts d’exploitation qui y sont rattachés, mais également les divers frais et charges engendrés tels que les frais de vente et les charges administratives.  On fait donc ressortir le pourcentage du résultat qui est dégagé une fois que ces dites charges soient soustraites des produits. Ainsi, Empire a constaté une marge d’exploitation de 1.431% et 1.399%, pour 2018 et 2017 respectivement. Donc pour 100$ de marchandise vendue, Empire en conserve 1.431$, une fois les charges d’exploitation retirées. Bien que la Société ait connu une amélioration par rapport à l’année précédente au niveau de l’industrie, on observe une marge d’exploitation de 8.26%, soit supérieure de plus de 5 fois celle d’Empire. À la lumière de ceci, on peut déduire qu’Empire ne gère pas nécessairement de façon efficiente ses coûts d’exploitation. Le dernier ratio d’envergure, quant à l’analyse des activités d’exploitation, est celui de la marge bénéficiaire nette, qui reflète fidèlement la rentabilité de l’entreprise. Ce ratio tient compte de l’impôt sur le bénéfice ainsi que des frais financiers attribuables à ce dernier, contrairement au ratio de la marge d’exploitation. Pour Empire, on observe un taux de 0.743% en 2018 et de 0.725% en 2017. Donc pour 100$ de marchandise vendue, la compagnie en conserve 0.743$, toutes charges, frais et impôts étant pris en considération et soustraits du bénéfice.

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