Analyse de l’entretien avec Mr.Mokhtar Larhzioui

Analyse de l’entretien avec Mr.Mokhtar Larhzioui

Mr.Larhzioui est le directeur de la publication al ahdath al maghribia, en tant que représentant de l’opinion publique, l’utilisation de mot technique lui paraissait un peu délicate, ainsi l’idéal était de nous donner une vision d’ensemble sur le sujet.

Le projet d’autonomie de sahara a besoin de moyens financiers et techniques , et on pourra apercevoir cela à partir de la différence des structures de chaque région, ce qui est clair est que la région de Tanger avec son port méditerranéen, a une longueur d’avance par rapport à la région de Guelmim et Smara ou Meknes tafilalet ,avec ses problèmes financiers qu’il faut résoudre avant de suivre ou d’adopter le projet de la régionalisation avancée ,la création d’offre d’emploi et de chance d’investissement est une question primordial pour la résolution de ce problème.

S’il y a une réussite du projet de régionalisation avancée, il faut objectivement qu’il réussisse dans la région du Sahara, le problème est du cas de figure social, puisque comme nous pouvons le remarquer, les habitants de la région du sud sont traités avec exception, ainsi bannir cette pratique qui est devenu coutumière et du coup les traités comme toute les autres régions sera la pièce maitresse de la réussite de ce projet, l’exemple évoqué par Mr.Larhzioui pendant l’entretien orale était celui de Dakhla, puisque cette dernière a le port qui reçoit le plus de poissons, et la possibilité de trouver des sources d’or noir a aussi été évoqué.

Ensuite et ceci lors de l’entretien orale avec la personne concernée, la question qui reste à poser selon lui est :

Qui va appliquer La Régionalisation Avancée ?

La réponse de l’intervenant était que les partis politiques ont beaucoup de travail à faire pour produire les élites locales et surtout le déficit au niveau de la jeunesse qui sera face à cette responsabilité au fil du temps.

Dans le cas de figure juridique D’une autre part les étapes du processus sont accélérées par rapport à la situation au Sahara.

La constitution de 2011, opère des changements considérables, mais encore. Comme dans tous processus, il faut franchir les étapes par une construction bilatérale. Une « raison publique » doit s’installer chez les citoyens marocains pour au mieux saisir les principes et conceptualiser les lois et les pratiques en faveur du citoyen.
Les élections communales de 2015, constituent un réel enjeu citoyen. Encore faut-il que la volonté soit là. Dans le cas de figure du Maroc, il existe une réelle réticence entre la population et l’élite gouvernante, ainsi pour rapprocher les gouvernants et les gouvernés, il faudrait comme disait Benoit Hamon « Avoir l’optimisme de la volonté et le pessimisme de la réalité ».
 Pascale Laborier, Frédéric Audren, Paolo Napoli et Jakob Vogel- Les sciences camérales- Presse universitaire de France 2011.

Henri Terrasse, Histoire du Maroc des origines à l'établissement du protectorat, éditions Frontispice, Casablanca, 1949

...